#CHEF | 12 - C'est avec plaisir que je te cède ma place

✨️ Merci de soutenir mon histoire «IL N'Y A PAS QUE LA DINDE QUI SERA FOURRÉE À NOËL» en cliquant sur l'étoile

C'est avec plaisir que je te cède ma place.

∞ ∞∞ ∞

Les enfants sont enfin couchés et j'ai cru que Mac n'arriverait pas à s'endormir tant elle était excitée par cette visite. Elle a été en boucle pendant tout le repas sur le père Noël. Mais au lieu d'horripiler mon homme, il l'a même encouragée à en parler. À se confier sur ce qu'elle avait vécu et ressenti. Connor a eu les yeux brillants pendant tout ce moment de partage intense avec notre fille. Et je n'ai obtenu la confirmation sur mon intuition que lorsque je me suis rendu à la cuisine avec Shannon.

— C'est moi où il kiffe le père Noël maintenant ?

— On dirait bien que cette visite a été thérapeutique pour lui.

— C'est ce que j'ai pensé en le voyant aussi heureux et sous le charme du vieux bonhomme comme il l'appelait encore ce matin.

— Jack était très dur avec lui et a brisé ses rêves de petit garçon.

— Cet homme a causé tellement de dégâts que ce n'est que justice qu'il ne soit plus de ce monde.

— De quoi parlez-vous ?

— De ton nouvel amour, mon Chéri !

— Je n'en ai qu'un...

Aussitôt, Connor me prend dans ses bras. Son torse se colle à mon dos et j'en ferme les yeux tant j'apprécie cette accolade. Quand je les rouvre, Shannon a disparu.

— Ma mère a rejoint les autres. Tu as besoin d'aide pour le dessert ?

— J'ai juste la meringue à terminer avant de la flamber, mais, si tu souhaites t'en charger, c'est avec plaisir que je te cède ma place.

Connor me relâche et reprend son air sérieux comme à chaque fois qu'il pâtisse. Pour lui, c'est une passion avant tout, mais comme dans tout ce qu'il entreprend, il se veut irréprochable. Il ne vise que la perfection et rien d'autre. Pendant qu'il monte les blancs en neige, j'en profite pour adopter la position qu'il vient de délaisser. Je me colle à son dos et je sens Connor soupirer d'aise. Il apprécie tout autant que moi ce câlin que l'on s'accorde le plus souvent possible.

— J'aime te voir heureux, mon Amour.

— Comment ne pas l'être avec Mac, toi et notre futur bébé, qui va agrandir cette merveilleuse famille, que l'on forme déjà tous les trois ?

— On en a parcouru du chemin depuis que l'on s'est rencontré.

— Ça, tu peux le dire et je suis trop fier de moi.

— Je peux savoir pourquoi tu as une si haute estime de toi ? Je le taquine.

— C'est grâce à moi si nous sommes ensemble. Si je ne t'avais pas amené à ressentir ce que tu éprouvais pour moi, on aurait pu passer à côté de ce bonheur.

Je le resserre encore plus contre moi et pose ma tête sur son omoplate. Il a raison, il m'a poussé à accepter ce que mon corps vivait à chaque fois que l'on se regardait, que l'on se frôlait ou se touchait.

— Tu as bien fait de m'ouvrir les yeux.

— Heureux que tu l'admettes.

— Je sais reconnaître quand j'ai tort contrairement à toi !

— Ne recommence pas à me lancer sur ce genre de terrain ou, sinon, ils ne sont pas près de déguster cette omelette norvégienne.

— Vous avez besoin d'un coup de main ?

— Non, Théo, merci ! Mon mari est plutôt doué de ce côté-là ! Il a même un coup du poignet inégalable.

Connor se marre tandis que Théo lui enduit le nez de meringue. Je sors de la cuisine avant de me retrouver recouvert de ce nuage blanc et les laisse à leur bataille de frangins. Quand je regagne le salon où sont installés Shannon et Dean, j'ai presque l'impression de les déranger. Ils sont assis sur les nombreux tapis et fausses peaux de bêtes. Ils regardent crépiter le feu, alors que Dean se trouve dans le dos de sa femme. Imitant la même position que celle que Connor et moi affectionnons tant. Et forcément, la conversation que l'on a eue dans le bar d'altitude me revient.

Je file dans la bibliothèque et y découvre Jodie allongée sur le fauteuil en forme de vague en train de lire. Si elle savait ce que nous y avons pratiqué. Ainsi que Dean et Shannon, qui apparemment eux aussi l'apprécient à sa juste valeur. Jodie n'afficherait pas un tel sourire béat.

— James !

— Désolé de te déranger.

— Pas du tout, entre ! Théo m'a dit que je devais à tout prix essayer ce fauteuil. Il a raison, c'est idéal pour soulager le mal de dos et se détendre.

Je n'arrive pas à retenir l'esquisse d'un sourire en entendant quel prétexte fallacieux, mon meilleur ami a inventé pour aborder le sujet nettement plus brûlant sur la véritable fonction de cette méridienne.

— Tu l'as déjà essayé ?

— Oui, oui...

— C'est dingue comme cette vague peut épouser à merveille les lignes du corps. Je pense que l'on va en acheter un pour chez nous.

— Quel filou, je lance dans un souffle en souriant.

— Qu'est-ce qui te rend à ce point enjoué, Amour ? C'est le souvenir de ce que j'ai infligé à ton cul en étant allongé sur ce fauteuil ou l'envie que l'on recommence ?

— Quoi ? Demande notre belle-sœur.

Jodie se relève prestement en regardant l'assise sur laquelle elle était installée comme si elle allait y découvrir des traces des dires de Connor. Ce dernier éclate de rire face à la tête de Jodie.

— On se marre bien, ici. Je vous rappelle que l'omelette norvégienne ne peut pas attendre ! Annonce Théo.

Mon meilleur ami se tourne vers son frère et lui reproche.

— Tu devais leur dire de venir prendre le dessert. Qu'est-ce que tu as encore foutu ?

— Moi ? Rien. Mais je te préviens, Jodie ne va pas te rater !

— Je viens d'arriver, que veux-tu que ma femme me reproche ?

— Tu n'as pas oublié de lui dire à quoi sert vraiment le fauteuil ? Continue Connor.

— Laissons-les s'expliquer.

Je tire sur le bras de mon mari, mais cette tête de mule ne bouge pas d'un centimètre.

— Je ne compte pas me passer de ce spectacle !

Connor s'installe carrément dans un fauteuil club et m'attire à lui pour que je prenne place sur ses cuisses en amazone.

— Il ne manque que le pop-corn, Amour.

Jodie, les bras croisés sur sa poitrine, fronce les yeux en regardant son mari.

— Tu m'expliques ?

— Je peux savoir ce que ces deux traîtres t'ont raconté ?

— D'après eux, ce fauteuil ne servirait pas qu'à la lecture ou à la détente ?

— Ma mère m'a affirmé qu'il est très efficace contre le mal de dos.

— Je te confirme que ça a bien soulagé mes reins.

— Ah, tu vois ! Je ne t'ai pas raconté de conneries !

Mon homme jubile, et je sens qu'il ne va pas tarder à intervenir.

— Tu as juste omis de lui dire que...

— Stop, Connor !

— Tu crois que je n'ai pas compris ou que je ne peux pas entendre qu'on peut s'envoyer en l'air sur cette vague ?

Jodie en mode conquérante avance vers son homme, qui ne sait pas à quelle sauce il va être mangé. Elle se saisit de l'encolure de sa chemise et tout en l'attirant vers elle, ma belle-sœur nous annonce.

— Le spectacle est terminé ! Ouste, du balai !

— Tu ne vas pas nous priver...

Je me lève et attrape les mains de Connor pour qu'il me suive au salon.

— Laissons-les tranquilles.

— Vous n'êtes vraiment pas marrants, ronchonne mon homme.

— Tu aurais apprécié qu'ils viennent nous importuner quand on était à leur place ?

— Non !

Connor, rageur, m'entraîne vers la porte. Jodie, elle, n'a pas attendu que nous soyons sortis et pousse Théo au niveau des épaules pour qu'il se couche au creux de la vague. Mon meilleur ami affiche un merveilleux sourire qui illumine tout son visage. Elle l'enjambe au moment où l'on s'échappe de la bibliothèque.

— J'en connais deux qui vont passer un bon moment ! Commente mon homme.

Nous avançons vers le salon quand on retrouve Shannon et Dean en train de s'embrasser. Connor se stoppe aussitôt. Il colle sa main sur ma bouche pour éviter que j'exprime ma surprise de les trouver tendrement enlacés. Connor se penche vers mon oreille et me susurre dans un souffle.

— Viens.

Sa voix rocailleuse trace un itinéraire qui met sous haute tension mon organe. Je me noie dans son regard pétillant. Ses iris verts n'en finissent pas de devenir translucides. Son désir monte en flèche rien que de penser à ce qu'il me réserve. Nous grimpons rapidement les escaliers en nous tenant la main pour débouler dans notre chambre.

— Nous aussi, nous allons profiter du sommeil des enfants.

— Au diable l'omelette norvégienne !

— Elle est au frigo, elle peut attendre.

— Ce qui n'est pas notre cas. J'ai terriblement envie de toi, Soldat.

— Je suis tout à toi.

Debout au centre de la pièce, Connor me tourne autour comme un requin le réalise avec sa proie. Il se positionne derrière moi. Je bloque ma respiration en attendant le contact de son torse contre mon dos. Connor retire mon pull et le balance sur le fauteuil en cuir. Il glisse ses mains sous mon tee-shirt tout en embrassant mon cou. J'en frissonne lorsque la pulpe de ses doigts frôle mon épiderme. Il finit de me le retirer puis il le laisse tomber au sol.

Ses paumes s'abattent simultanément sur mes pectoraux. Sa prise lui permet de fusionner mon dos avec son torse. Le contact est viril. Puissant. Divin.

— Tu as envie de me baiser, James ?

C'est mon intention, mais je tiens à voir la suite du programme imaginé par Connor. N'obtenant pas de réponse, mon terrible amant comprime mon torse. Ses doigts pincent mes tétons et commencent à les faire rouler entre l'index et le pouce. Ma tête part en arrière en signe d'abandon. Elle se pose sur son épaule tandis que mes mains s'animent. Elles glissent le long de ses cuisses et remontent vers l'objet de tous mes désirs.

— Où souhaites-tu me faire l'amour, mon cher mari ?

C'est une option envisageable. Cependant, je vais devoir choisir et pour le moment c'est l'euphorie qui domine mon corps et mon esprit. Connor sent bien que j'hésite. Il ne tente rien pour calmer le brasier qui se consume en moi. Son bassin ondule. Son érection me révèle sa présence prononcée entre mes fesses.

— Quelle que soit ton envie, je suis ton homme.

— Enlève tes fringues...

Connor se lance dans un strip-tease qui finit de me chauffer. Comme si j'avais besoin de le voir se pencher vers l'avant pour retirer son pantalon afin que je louche sur son cul musclé et sur ses deux fesses rebondies et sculptées par des heures d'entraînements. Heureux de son petit jeu, il se replace face à moi et commence à se branler. Son regard malicieux me défie, me nargue en tenant sa queue vigoureuse dans sa main. En effectuant des va-et-vient sensuels qui me rendent fou.

Je me rapproche de mon amant en imitant sa caresse sur mon manche. On se branle sans se lâcher du regard. C'est intense. Mais je ne veux pas jouir ainsi. Je rêve de m'enfoncer dans son antre depuis des jours.

— Couche-toi sur le ventre.

— Tout ce que mon cher mari désire.

Connor m'embrasse. Et avant que je mêle ma langue à la sienne, il arrête notre baiser. Il se place comme je lui ai indiqué et attend la suite.

— Relève ton cul en te mettant sur les genoux.

Le buste collé au matelas, il remonte très lentement ses fesses. Il écarte ses cuisses et m'offre ce tableau décadent. Je m'approche de l'objet de tous mes désirs et là ce dont je rêve c'est de les claquer. L'une après l'autre, elles reçoivent la paume de ma main qui les fait rougir. Connor d'abord surpris s'est crispé pour enfin se détendre et apprécier la morsure de ma fessée.

Je laisse passer quelques secondes sans effectuer un seul mouvement et mon homme s'impatiente. Connor en tremble quand je pose mes paumes bien à plat sur ses deux globes pour les caresser et atténuer le feu déclenché par mes gifles. J'écarte ses deux lobes et m'offre la vision sur son étoile qui palpite. Sans plus y réfléchir et guidé par mon envie d'essayer, je place ma bouche sur son anus.

Connor en tremble.

— Tu es sûr, James ?

Au lieu d'user de la salive à lui répondre, je préfère m'en servir pour un meilleur emploi. Je darde ma langue, qui se plante dans son épicentre.

— Putain !

— Le baiser du Cobra ? C'est bien ça ?

— Oui, James ! Vas-y ! Lèche-moi le trou d'balle.

Encouragé par son expression salace, j'effectue des mouvements circulaires. Sentir Connor se crisper alors qu'il gémit son plaisir est un bonheur que je ne connaissais pas. J'ai ce pouvoir sur lui. Fort de cette constatation, je lape son anus à plusieurs reprises avant de m'enorgueillir de l'émotion qu'il ressent.

Ma langue pousse sur son entrée et Connor défaille. Ses genoux tremblent. Les muscles de ses cuisses se tétanisent. Il jouit et s'effondre sur le matelas.

— Je t'aurais pensé plus résistant, je lui confie à l'oreille.

Tu m'as pris par surprise.

— Tu n'as encore rien vu.

Mon corps s'est couché contre le sien et je le recouvre de tout mon poids. Ses jambes écartées m'offrent son cul sur un plateau. Mon manche se positionne sur son étoile. Elle palpite tellement fort que je me retiens de ne pas jouir. Je pousse mon engin à entrer et mon gland frétille de bonheur en passant cette barrière, qui se fait un plaisir de l'aspirer. Mais je résiste. Je ressors avant de revenir dans son antre chaud pour éviter que la plainte de Connor ne se manifeste.

— Patience, Soldat !

Ma bouche mord son lobe et il tressaille quand je lui annonce.

— Laisse-moi te baiser à mon rythme avant de te faire l'amour.

— Tout ce que tu veux, Amour.

∞ ∞∞ ∞

La complicité entre nos deux amoureux est au beau fixe. Que c'est bon de les retrouver ainsi ! Heureux et fou l'un de l'autre...

James, puis Connor ne peuvent s'empêcher de mettre Jodie au courant pour le fauteuil tantrique. De vrais gamins. Impossible de garder un secret pour eux !

Théo n'a pas révélé toutes les fonctionnalités que recèle cette méridienne. Pourquoi ?

Malgré le nombre d'années à pratiquer, Connor et James ne manquent pas d'imagination pour pimenter leurs ébats. Qu'en pensez-vous ?

∞ ∞∞ ∞

📍 Samedi, on lira le chapitre de CONNOR dont le titre :

😱 Didi a encore du mal à y croire.

∞ ∞∞ ∞

🥰 Bonne journée, mes Infinity Love, gros bisous 😘

🌈 Kty.Edcall.Romance ✨

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top