#CHEF | 10 - Quel morceau de dinde va-t-il choisir ?

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Quel morceau de dinde va-t-il choisir ?

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Dans tous nos repas de famille qui compte, la dinde fourrée reste le best-seller de nos plats. L'anniversaire de Dean ne fait pas exception à la règle. Ce volatile grillé, brillant de son jus s'impose systématiquement sur nos tables. Cette volaille a évolué en une institution familiale et traditionnelle.

Le regard de mon homme devient fiévreux en pensant au morceau qu'il souhaite déguster. Sa glotte entame un mouvement de yoyo hypnotisant. L'envie de la comprimer de ma bouche me revient. Je rêve que la pointe de ma langue darde ce triangle maudit. Je n'aurais jamais cru que je sois à ce point envoûté par ce mouvement de balancier.

À part que ça soit l'envie de revivre la sensation grisante de manque d'air qui a amplifié l'intensité accrue de notre orgasme. Sa main s'agrippe à ma cuisse, déclenchant des frissons qui dévalent de ma nuque jusqu'à mes reins, qui s'enflamment. Son sourire est conquérant. Connor connaît l'impact qu'il a sur moi. Son souffle balaye mon cou pour me susurrer d'une voix étouffée par le désir.

— Sois plus discret. James...

— C'est toi qui oses me dire ça ?

Nos regards se défient quand ma fille demande.

— Tu peux couper ma viande, Papa ?

— Bien sûr ma Princesse.

Je me concentre sur ma tâche. Moment de déconnexion dont se saisit Connor. Je dois rester stoïque. Ne pas lui montrer que j'apprécie sa caresse sur ma cuisse.

— C'est ça, James... Résiste-moi.

Connor me défie tout en se penchant vers le plat contenant la purée de patates douces pour ne pas attirer l'attention sur son geste. Sa paume vient d'entrer en contact avec ma queue. J'en oublie de couper le dernier morceau de viande. Mon couteau et ma fourchette restent en lévitation, tandis que je tente de réguler ce qui se passe dans mon corps.

— Papa ?

— Oui...

— Il est trop gros, celui-là.

— Bien sûr. Voilà qui est mieux ?

— Tu veux de la purée, ma Poupée ?

Ma fille tend son assiette à Connor pour qu'il lui en donne. Ce à quoi, il s'emploie sans relâcher pour autant sa prise sur mon service trois pièces. Je le bade. Il déborde de confiance en lui. Connor est redevenu à part entière celui qu'il était avant l'incident de San Diego. Avec ce truc en plus. Un brin de folie que la sagesse de son âge n'atteint pas. Il est déterminé dans tout ce qu'il entreprend. L'échec n'est pas quelque chose d'envisageable. Je suis sûr qu'il fomente un plan pour retourner à cette cabane.

— Et toi, Amour. En veux-tu ?

— Oui... Avec quelques haricots verts au gingembre et des petits pois aussi.

— On partage une cuisse ?

Il accentue sa demande en pinçant l'intérieur de la mienne. Je me retiens comme je peux pour ne pas laisser échapper un glapissement.

— Tu veux le pilon ?

Son regard se plante dans mes iris ténébreux. Il est diabolique.

— Où désires-tu l'entrecuisse ?

— Tu sais bien que c'est mon morceau préféré.

— Moi, c'est plutôt celui-ci, il me glisse à l'oreille tout en resserrant sa prise.

— Arrête... Ton frangin va finir par nous griller.

— Qui te dis qu'il n'agit pas de la même façon avec sa femme ?

Je me focalise sur mon meilleur ami. Sa main droite tient sa fourchette, qu'il plante dans un morceau de cette délicieuse dinde. Tandis que l'autre n'est pas visible. Ils adoptent une position similaire et leurs sourires se ressemblent tellement que finalement ce n'est pas impossible.

Je tente de me concentrer sur les traits de Jodie pour masquer ce que je ressens. Et je la trouve aux prises avec les mêmes tourments que les miens. Elle plante rageusement sa fourchette dans la viande juteuse à souhait et la mâche tellement qu'elle doit être plus lisse que la purée de patates douces.

— J'ai toujours raison.

— Presque...

Je sais que ça va le pousser à réagir et je me demande ce qu'il me réserve.

Connor attrape son téléphone et tape frénétiquement sur son écran. Dans les secondes qui suivent, il se redresse, relâche sa prise sur mon érection et je me maudis de l'avoir titillé. Sa main me manque, la sensation, elle, est toujours présente, mais elle est orpheline de sa chaleur, de sa force, de son désir.

— Je dois répondre à un appel de Hope.

Aussitôt, je m'alarme et lui demande inquiet.

— Un souci avec le bébé ?

— Je n'espère pas...

Mon mari se lève et j'en fais autant. Je le suis jusqu'à la bibliothèque. Je ferme la porte derrière nous au moment où Connor me plaque avec rudesse contre le montant en bois.

— Outch !

Connor plie mon bras derrière mon dos tandis qu'il capture mon autre main et la maintient en l'air, la paume contre l'huisserie.

— À quoi joues-tu, bordel ? Appelle Hope !

— Pas la peine. Notre fils et elle vont bien.

Connor m'accorde un coup de bassin puissant et je comprends la manœuvre.

— Tu t'es servi de Hope pour m'attirer ici ?

— Ça a marché à la perfection. Tu as été très crédible, Amour. Je n'en attendais pas moins de toi.

J'ouvre la bouche pour lui livrer le fond de ma pensée sur sa façon d'agir. Quand il promène la pointe de sa langue le long de mon cou pour atteindre mon oreille afin de me confier d'une voix basse.

— J'ai toujours raison.

L'envie de le pousser à nouveau me titille et je lui réponds.

— Sauf quand tu as tort.

— Impossible !

Agacé que je remette en cause ce qu'il estime comme une vérité avérée, il verrouille un peu plus sa prise sur mon poignet. Je me sens à sa merci. Contraint de subir sa volonté. Son torse comprime mon dos et emprisonne mon bras. De sa main libre, il me caresse le flanc. Remonte sur mon épaule et chemine jusqu'à mon cou. J'anticipe avec fébrilité le prochain mouvement en espérant que ses doigts s'enroulent autour de ma gorge.

— Tu aimerais que je comprime un peu plus ton larynx, hein ?

— J'adorerais...

Sa main me relâche aussitôt et se glisse entre la porte et mon ventre. J'en gémis de dépit.

— Tu ne le mérites pas, Amour.

— Tu veux me punir parce que je t'ai contredit ?

— Tu as tout compris !

— La subtilité et toi, ça fait deux quand tu es en manque.

Connor me retourne dans un mouvement impulsif. Mon dos se retrouve plaqué contre cette même porte. J'en ai le souffle coupé. La prise de ses mains sur mes biceps est rude. Je peux ressentir sa profonde amertume. La tension entre nous est palpable.

— Alors ?

— Pourquoi me défies-tu, James ?

— À ton avis.

— Si tu tiens à goûter à ma queue ? Tu n'as qu'à le dire au lieu de me chercher des poux dans la tête.

— Je voulais voir ce que tu avais dans le caleçon.

Ma paume se plaque aussitôt contre son érection et je la saisis à pleine main. Connor ne me lâche pas du regard. Au contraire, il me défie.

— Alors ? Satisfait de voir que mes couilles sont bien en place ?

— Tu sais quoi ? On devrait se faire une promesse.

Ses iris verts se teintent d'interrogation. L'impatience se lit sur son visage, alors que je malaxe son érection bien dure.

— Laquelle ?

— On doit s'accorder du temps pour nous, même si l'on est fatigué. On ne peut pas être à cran à ce point parce qu'on n'a pas baisé depuis quelques jours. Ce n'est pas bon pour nous, mais ça ne l'est pas non plus pour notre entourage.

— Je suis d'accord sur le principe. Même si c'est pour un coup rapide.

— Ça sera toujours mieux que rien.

— Et l'on prend nos douches ensemble.

— Tu n'as pas digéré que je me branle ce matin, et pas toi.

Connor s'empare de ma trique à son tour et m'assure d'une voix rauque.

— Cette queue est à moi ainsi que ce cul.

Ses doigts viennent de s'enfoncer dans ma fesse sans douceur. Connor revendique et prend ce qu'il estime être sa propriété.

— En se mariant, on a fait le serment d'appartenir à l'autre.

— Corps et âme.

— Pour l'éternité, Amour.

— Et plus encore, mon Amour.

Nos lèvres se scellent. Nos langues ratifient nos mots tandis que nos mains se mettent en action. Elles passent sous la ceinture de nos pantalons pour être en contact direct avec la peau douce de nos chibres. Le gémissement que l'on prononce ensemble est rempli de tout le plaisir que nous ressentons à ce simple contact.

— Imagine si je m'enfonce dans ton cul.

— Ou bien, moi, dans le tien !

— Je pourrais te satelliser avant que tu puisses dire ouf !

— Je préférerais juste voir mille chandelles. Mais que l'on s'accorde un peu de temps pour les atteindre.

— Toi ou moi ?

— À pile ou face ?

Connor chope une pièce dans sa poche et me demande avec un air grave comme si nos vies étaient en jeu.

— Pile ?

— Je préfère, face.

Mon amant impatient ne discute pas et la lance assez haut. Il la récupère et la retourne sur le dessus de sa main.

— Pile ! J'ai gagné ! Tourne-toi et offre-moi ton cul en récompense.

— Tu veux me prendre contre la porte ?

— Non, ça va être trop bruyant, vu l'énergie avec laquelle je vais te défoncer.

— Arrête de me chauffer, je suis déjà à cran.

— Tu n'es pas le seul, je tente juste de sauter les préliminaires.

— Et si tu me sautais plutôt.

Avec Connor, on inspecte la bibliothèque. Et devant nous se trouve un fauteuil de lecture aux formes arrondies. Je n'en ai jamais vu de tel.

— Putain, mon père est un génie.

— Pourquoi ?

Connor m'entraîne à le suivre en agrippant mon poignet. Il m'incline sur la surface en cuir foncé et me confie à l'oreille.

— C'est un fauteuil tantrique. Depuis le temps que je voulais en tester un.

En moins de deux secondes, je me retrouve avec le pantalon et le caleçon sur les chevilles. Connor est dans la même configuration que moi. Il écarte mes deux lobes, crache sur mon anus et me demande si je suis prêt.

— Vas-y, j'en peux plus d'attendre.

Je termine à peine ma phrase que je sens son gland contre ma rondelle. Elle se met à palpiter en connaissant la suite. Sa pénétration est rapide tant je suis excité par le moment, l'endroit, la position offerte par ce fauteuil, qui m'a l'air diabolique et m'envoie toutes les possibilités de l'employer.

— Oh ! Putain ! Ouiiii !

Connor vient de plaquer sa paume sur ma bouche pour que je n'alerte pas le reste de la famille. Il en a de bonnes, lui. Il est en train de m'écarteler, de me remplir, de toucher mon fond en une seule poussée. J'en ai vu des étoiles m'incitant à bloquer ma respiration l'espace d'une seconde.

— Sois plus discret ou je me retire.

Connor amorce sa marche arrière et sort de mon antre, me laissant à l'agonie.

— C'est bon, je me tais. Reviens, Soldat !

Son petit nom a toujours autant d'effet sur mon homme. Bien loin de le renvoyer en enfer comme j'en avais peur après son retour ou après certaines crises. Au contraire, il lui rappelle qu'il a été un Marines et ça enclenche en lui une mécanique de survie, de confiance en lui, et même d'arrogance insoupçonnée. Pourtant il n'en manque déjà pas.

Et cette fois-ci ne déroge pas à la règle. Ses doigts s'enfoncent dans la chair de mes hanches. Il m'empoigne avec force pour que je ne me dérobe pas face aux coups de reins puissants qu'il me donne. À chacun d'eux, il me propulse vers un plaisir que l'on réclame à cor et à cri depuis des jours.

— Tu aimes ça mon cochon quand je te pilonne fort !

— Arrête de te vanter !

Je sais qu'il va redoubler d'efforts pour me prouver qu'il est capable de relever le défi. Je risque de ne pas pouvoir marcher droit pendant un moment, mais je m'en tape. Je veux le sentir encore et encore. Et même quand il se sera retiré de mon cul. Je tiens à garder cette sensation, qu'il est toujours enfoncé en moi.

— Putain ! Quel pied !

Le corps de Connor s'écroule sur mon dos et l'on épouse cette vague, qui a accueilli ce moment de baise comme on en rêvait.

— Dès qu'on est de retour à L.A, on s'achète un fauteuil comme celui-là, je lui annonce.

— Toi aussi tu as adoré, à ce que je vois.

— L'inclinaison était idéale pour que tu ravages ma prostate à chaque va-et-vient. C'était dément.

— Je serais presque jaloux si je n'avais pas été comblé par la position. Tu étais tellement serré sur ma bite que j'ai ressenti la moindre de tes contractions.

— Comme celle-là ?

— Bordel ! C'est...

Je crispe à nouveau mes chairs et je sens Connor se tendre.

— Tu veux me tuer ?

— Au contraire, Soldat !

Je le retrouve au garde-à-vous en un claquement de doigts. Il redevient dur et entame juste un aller-retour pour tester sa virilité. Et c'est comme ça qu'il m'a satellisé encore une fois.

En fin de compte, il a eu raison, une fois de plus. Mais pour sa santé mentale et la mienne ou pour préserver ses chevilles, je vais passer sous silence cette constatation.

∞ ∞∞ ∞

Tout est sujet à penser au sexe entre ces deux-là. Je suis sûre que vous ne regarderez plus le croupion de votre dinde ou poulet de la même façon maintenant. Et pour ça, on dit merci à qui ?

Connor feint l'appel de Hope pour entraîner James dans la bibliothèque. Pensez-vous que le reste de la famille les a crus ?

Connor et James découvrent un fauteuil tantra dans la pièce. Je voulais faire un nouveau clin d'œil à Perle et Renzo. Mais ça nous en apprend aussi sur l'appétit de Dean et Shannon qui même à leur âge savent s'envoyer en l'air de belle façon, non ?

James fait-il preuve de bon sens de ne pas avouer à Connor qu'il a très souvent raison ?

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📍 Mardi, on lira le chapitre de CONNOR avec pour titre :

😱 Alors, comment avez-vous trouvé mon fauteuil ?

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🥰 Bonne journée, mes Infinity Love, gros bisous 😘

🌈 Kty.Edcall.Romance ✨

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