chapitre 13

Pdv Gabrielle
.

Après avoir perdu Geek, avoir retrouvé Geek et nous être engueulé avec Patron pour savoir qui l'avait perdu, est tous perdu.
Super.
En gros, on tournait en rond à force, on as tourné dans une ruelle au pif et on retrouve plus notre point de départ.

Moi- je veux pas être méchante, mais vous habitez dans cette ville ! Pourquoi vous vous perdrez ?

Patron- ta gueule gamine ! On aurait dû tourner à droite.

Geek- vous disputez pas (。ŏ﹏ŏ)

Moi- pleure pas Geek, pleure pas.

(Fais chier. J'ai aucune idée de où on est ! Mais j'ai une bonne excuse, heureusement ! Moi, je suis pas d'ici et j'ai été kidnappée par Jeanne ! Donc Fuck.)

Patron- tiens, y'a un bordel pas loin.

Moi- et tu peux retrouver le chemin de la maison ?

Patron- ouais, ça devrait aller. Mais vous devrez m'attendre, j'en envie de voir Tatiana~.

Moi- dit pas ça devant le Geek !!

(Je lance un regard mauvais et me mets en marche dans la direction indiqué par le Patron.
On arrive après de longues minutes de marche dans un bar on ne peut plus louche à la façade rouge carmin.
C'est un peu la merde quand même.
Une grand fille blonde en sous vêtements viens vers nous et tape la bise au Patron pendant que je dis à Geek de ne pas regarder.)

??- tu vas bien, mon chou ?

Patron- heeey ! Salut~.

??- c'est qui les deux là ? Des nouveaux clients ?

Moi- heum... Non. On cherche notre chemin parce qu'on est perdu.

Geek- c'est qui la madame ?

Patron- le monsieur tu veux dire !

Geek- bah non !.... Ho... Hooooo !!!

??- tu gâche tout le suspens.

Moi- on peut juste partir ? C'est où la maison ?

(Je regarde autour de nous, cherchant une sortie.
Je connais vraiment rien ici... C'est pas comme si j'étais beaucoup sorti.
Putain j'ai faim.
Patron discute quelques minutes avant de se retourner avec son habituelle clope au bec.
Il nous fait signe de le suivre et vas vers une ruelle escarpée.)

Geek- on vas enfin rentrer ?

Moi- je crois. Tu sais où on vas Patron ?

Patron- putain, évidemment que oui je sais !

Moi- super... On y sera bientôt ?

Patron- ouais, ouais... Ta gueule gamine.

Moi- super... Il vas être long ce chemin.

(On passe dans plusieurs quartiers de la ville et on marche durant un bon bout de temps en rassurant plus possible le Geek.
Il est vraiment pas souhaitable qu'il panique.
Entre deux ruelles bizarres, j'observe Patron qui discutait avec le Geek.
C'est bizarre mais puisque nous sommes vraiment jumeaux, j'ai l'impression de le comprendre voir même de le connaître.
On passe devant une ruelle et on tourne en même temps la tête car mon instinct me le dicte.

Il y a un homme bizarre penché sur quelqu'un.
Il est... En train de l'étrangler !!!?
Mon sang se glace et je pousse d'instinct le Patron et le Geek sur le côté pour éviter qu'on nous voit.
Mais c'est trop tard. Le gars s'est relevé et viens vers nous.
On entend ses bruits de pas.
On peut pas appeler les flics parce que je me ferai arrêter, on peut pas fuir car il y a une victime.)

Moi- Geek. Cours.

Geek- quoi ???

Patron- on vas buter du psychopathe avec Tata Gaby.

Moi- non !! On joue au loup. Allez cours.

Patron- go !

(Il part en courant dans une autre ruelle.
Je me tourne vers Patron, on as le même regard décidé. Faut qu'on le bute. Ou au moins qu'on le maîtrise.)

Moi- t'as toujours ton flingue ?

Patron- évidemment gamine.

(Il sort son arme qu'il avait caché dans l'arrière de son pantalon.
Il sort un couteau de sa poche de veste.
Il me le tends ensuite avec un regard visible à travers ses lunettes.
Je saisis le couteau sans une once d'hésitation et le prends en main.)

Patron- ça m'étonnerait que tu préfères le flingue.

Moi- on sait jamais...

Patron- t'as intérêt à pas me gêner.

Moi- toi non plus.

(On fonce vers la ruelle et on se rue sur l'homme dans une synchronisation qui m'étonne.
Bizarre, il s'agit pourtant de Patron avec qui je n'ai pas trop d'affinité.
Il tire vers l'homme qui évite la balle de justesse et se rue sur nous.
Sans réfléchir, je lui plante mon couteau dans le bras tandis qu'il tombe au sol.
Alors que la pression et l'adrénaline redescendent, j'essuie mon couteau et me tourne vers Patron.)

Moi- bien joué.

Patron- toi aussi gamine.

Moi- tu veux pas aller chercher le Geek ? Je suis couverte de sang...

Patron- attend, le corps est encore chaud~

Moi- non. Je vais appeler les flics.

Patron- pfff ... Ok. Fais vite parce que je t'attendrai pas.

(J'emprunte le téléphone du criminel qui gémissait au sol de douleur.
Les flics sont appelés et ils arriveront dans quelques minutes. Pendant ce temps, j'essuie le sang qui avait giclé sur moi et retourne vers le parton et geek. J'espère qu'il n'ont pas été blessés.)

Geek: qu'es ce qu'il s'est passé ?

Moi: rien geek. T'inquiètes.

Patron: bon, rentrons vite, ça crains.

(On se dépêche de rentrer, dans une ambiance toujours assez particulière. On as quand même failli tuer un mec... Pourtant à ce moment là, notre alchimie était vraiment parfaite, comme si on était en phase. C'est super bizarre de dire ça, mais c'est comme ça que je l'ai ressenti. Au bout de plusieurs secondes, le Patron se tourne vers moi.)

Patron : t'sais, ce qu'on as fait tout à l'heure.

Moi: ouais ?

Patron : tu t'es bien débrouillée.

(Je lui fais un sourire sincère et on rentre à l'appartement où Mathieu était en train de cuisiner. Une douce odeur m'arrive aux narines et j'oublie presque instantanément l'épisode traumatique qu'on vient de vivre. J'ai l'impression d'être de retour chez moi. Hippie est dans le canapé, sûrement défoncé, Panda chante et le Geek cours retrouver ses jeux vidéos.)

Mathieu : alors, cette balade ?

(On se regarde un instant avec le Patron avant de se retourner vers Mathieu.)

Moi: plutôt tranquille.

Patron : ouais, rien de bien amusant gamin.

Panda: vous avez ramené du bambou ?

Patron : hey la chinoise, si tu voulais bouffer de la verdure, fallait lever ton gros cul de flemmard !

Hippie : pas cool gros.

Mathieu : ho la ferme, je vais devenir dingue !

Moi : tu l'es pas déjà ?

(On était en train de débattre des troubles mentaux de Mathieu lorsque d'un coup, un toquement à la porte résonne. Pardon, pas un toquement, des coups. Deux coups, brusques et secs. On s'arrête tous de bouger tandis que derrière, la radio crache quelques notes d'une vieille chanson.)

??: Police, ouvrez immédiatement la porte !

Mathieu : putain, c'est la merde...

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