Chapitre Oublié 7/8

Hello !
Alors ce n'est pas du tout pour annoncer une quelconque suite.
Mais grâce à certains commentaires (d'ailleurs je vous remercie de lire et de commenter)
Je me suis rendue compte que j'avais totalement oublié un chapitre
(oh le pauvre)
Il se situe entre le 7 et le 8.
Je me suis pas mal demandée si je devais le rajouter à la fin ou pas.
Puis je l'ai relu. Et il me fait bien marré... Donc la réponse est oui !
Alors pour ceux ou celles qui voudraient la relire n'oubliez pas d'aller à la fin lorsqu'il sont bourrés !
On va dire que c'est un troisième bonus flash-back !
Voili voilou,
Bonne lecture !
Netsuru ❤️

On continua comme ça pendant deux bonnes heures, buvant des shots pour des raisons débiles. Mais je passai un bon moment tout de même.

Vers 17h, nous étions dos à dos et avions arrêté l’alcool depuis une demi-heure, et je décidai alors qu’il était temps pour moi de rentrer, Ron allait encore me faire une crise si je restais plus longtemps. On s’était tout de même bien éclaté, et j’étais heureuse d’avoir fait la paix avec lui, finalement.

Je tentai de me lever afin de partir mais entre ma tête qui me faisait mal, le sol qui bougeait et Drago qui s’accrochait à mon poigné, ce fut une tâche plus que difficile.

Lorsque je réussis enfin à me tenir à peu près sur mes deux jambes, le blondinet à mes pieds, qui n’avait clairement plus les idées claires, commença à déblatérer un flot de paroles que j’eut du mal à comprendre, déjà parce que le bourdonnement de mes oreilles ne voulait pas cesser, mais surtout parce qu’il n’articulait pas un seul mot et que ses phrases formaient un charabia pas possible.

Dans mes faibles souvenir, cela ressemblait à :

-Mais Mamaaan ! Pourguoi tu veux partiii ? Tu… Tu n’aimes plus moi ? Mais… J’ai brossé les deeennnts ! Pourquoi tu m’ajandonne ? 

Oui, dans son flou causé par l’alcool, il me prenait pour sa mère. Mais je ne lui en voulais pas parce qu’un peu plus tôt j’ai voulu monter sur son dos, pensant que c’était un hyppogriffe…

J’y croyais dur comme fer ! Mais à ce moment-là, lui tenait bien l’alcool, donc au début il a ri, mais il s’est vite arrêté lorsque mon poids s’est écrasé sur son dos. Je me suis retrouvée par terre, mon rêve d’hyppogriffe brisé !

Enfin bref, je sortis de sa maison en le remerciant pour son invitation mais il était trop occupé à pleurer comme un enfant de cinq ans.

Une fois dehors, j’essayai de transplaner sans succès… J’étais bien trop… Bourré, distraite… Tout ça quoi… Je décidai alors de rentrer à pieds, mais ce fut une aussi mauvaise idée, puisque je me ramassai lamentablement sur le sol au bout de deux mètres.

J’aperçus alors ce qui ressemblais vaguement à un banc, ma vision étant brouillée, je n’étais pas trop sûre, mais je m’approchai à quatre pattes, n’ayant pas l’énergie nécessaire pour me relever.

Il me fallut une force insurmontable pour m’assoir sur le banc de bois. Mais je le trouvais bien moelleux, un peu trop d’ailleurs…

J’entendis quelqu’un tousser et mon corps se mouver vers la droite. Le banc était plus bas, et bien plus dur. Je m’étais en fait assise sur un homme chapeauté. Il partit en marmonnant :

-Faites attention, nom d’un niffleur…

La seule réplique au combien intelligente qui franchit mes lèvres fut :

-Non mais c’est quoi ça ? Vous faites semblant d’être un banc ! Où va la Sorcellerie ? Non mais je vous jure !

Hormis le fait que cette réplique était… Hum, bref. L’homme était déjà loin, donc je parlais seule…

Je restai là, sans bouger, pendant au moins dix bonnes minutes. Je ne faisais rien, je regardais les gens passer, me regardant d’un drôle d’air, je me fascinais de la couleur du ciel et d’autres choses tout aussi stupides et futiles. 

Je décidai qu’il était temps de partir après avoir vu un oiseau se faire manger par un chat. Oui aucun rapport mais j’étais saoul alors… Allez savoir ?

Je fis le vide et retenta de transplaner, à mes risques et périls.

Pour mon plus grand bonheur, j’y parvint et je me matérialisai dans mon salon.

La première chose que je fis ? Je vérifiai si j’avais tous mes membres. Quoi ? Un accident, ça arrive, surtout lorsqu’on a trop bu. Bientôt il y aura un étage à Saint-Mangouste ! Rien que pour ça ! Si, si… C’est le futur !

Par contre… Une douleur au ventre arriva et je dus rejoindre les toilettes afin d’y déverser le restaurant. Ce n’était pas très beau à voir… Vous voulez une photo ?

Quand je revins dans le salon, il y avait mon petit-ami debout, attendant impatiemment, tapant du pied par terre. On aurait dit un lapin ! Mais si, comme dans les dessins-animés !

Pour les prochains évènements, n’oubliez pas que j’avais encore le cerveau embrumé !

-Je peux savoir pourquoi tu viens de vomir ? Je te dégoute tellement que quand tu me vois tu as des nausées et tu veux retourner voir ta fouine ?

-N’impooorte quoi !

Je m’approchai de lui et rajoutai, pointant mon doigt sur sa tempe :

-Tu te fais vraiment des idées lapinou.

Je le regardai, les yeux emplis de malice et puis, sans pouvoir m’en empêcher, j’ai littéralement explosé de rire ! Je tentai de me justifier entre deux hoquets :

Je suis sûre que c’était pitoyable…

-TU… Tu… Lapinou ! Lapin ! Tu tapais du pied comme un lapinou ! C’est trop drôle !

-Mais qu’est-ce que tu racontes ?

Je m’écroulai par terre, morte de rire. Lorsque je réussis à me contrôler, j’entendis Ron murmurer :

-Tu m’aimes ?

Je me levai en vitesse et répondit sincèrement :

-Mais bien évidemment que je t’aime… Ron… Je ne t’ai jamais trompé…

-Tu me le jure ?

-Promis. Câlin ?

Il sourit, de nouveau confiant, et m’enlaça en s’excusant de sa jalousie et me soufflant qu’il ne voulait pas me perdre.

Ce fut la dernière crise qu’il me fit.

Lorsque nous étions l’un contre l’autre, mon esprit m’envoya une image du rouquin déguisé en lapin roux et c’était tellement irrésistible que je ne pus m’empêcher de pouffer.

Je lui annonçai que je voulais prendre une douche avant de manger et partit vers la salle de bain. Quand j’eus ouvert la porte, il me lança, reniflant l’air ambiant :

-ça empeste l’alcool à plein nez, non ?

Je lui répondis innocemment avant de m’enfermer dans la salle d’eau :

-Je ne sens rien moi !

Puis je m’empressai de me faufiler sous l’eau chaude, après m’être déshabillée, afin d’ôter l’affreuse odeur du whisky-pur-feu.

Le dimanche se passa sans encombre. Harry et Neville sont venu à la maison pour l’après-midi et nous n’avons que peu parler de Drago. Ils m’ont juste plaint, quelque phrase du style :

« - Oh ma pauvre, ce doit être l’horreur »

« -Je ne pourrais pas moi »

Oui je n’avais parlé à personne de la trêve instaurée entre nous, mais après tout… Ils n’avaient pas besoin de tout savoir, si ?

Le reste du temps, je n’écoutais pas trop leurs conversations puisque ma tête me faisait affreusement mal, malgré la potion contre la gueule de bois que j’avais prise le matin même.

Mais ils me rappelaient quelques fois à l’ordre, me demandant mon avis. Par exemple :

-Pas vrai, Mione ?

-Pardon ?

-Les moldus sont les plus fort pour les farces et attrapes ! S’exclama mon meilleur ami.

Mais mon petit-ami le contredit ardument :

-Mais Harry ! Tu n’as pas vu la boutique de George ? Ça m’étonnerait qu’ils puissent faire tout ça le moldus !

Puis tous les regards se sont tournés vers moi, attendant sûrement que Miss-je-sais-tout tranche…

-Mais vous me faites chier ! Miss-je-sais-tout n’est pas coincée, alors hier elle a trop bu et vos questions les emmerdent parce qu’elle a mal à la tête !

Non je plaisante, j’ai pas répondu ça…

-Euh… C’est vrai que George est assez fort, mais les moldus ont d’assez bonnes idées…

Ça a eu l’air de leur plaire et ils m’ont enfin laissée tranquille.

Voilà comment s’est résumé mon Dimanche. J’avais presque hâte d’aller au travail, rejoindre Drago. Presque…

[Reprenez au chapitre 8
maintenant 😂😉]

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