Chapitre 6

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Je me retourne avec un sourire aux lèvres, mais je vois que la personne en face de moi n'a pas la même réaction que la mienne. Ma meilleure amie, Lise, était devant moi, les yeux figés sur la personne derrière moi. J'avais complètement oublié que Michael était là jusqu'à ce que celui-ci se mît à parler.

- Lise! il s'avance vers elle en voulant la prendre dans ses bras, mais elle recule et met une main devant pour qu'il s'arrête. 

Lise est une fille qui aime la vie, elle se met  rarement en colère, mais quand elle l'est, il faut la laisser.

 - Donc, j'avais bien entendu, tu es revenu? elle avait une voix neutre, je sais qu'elle prend sur elle pour ne pas pleurer. 

- Oui

- Je voulais en être sûr

- C'est pour cela que tu as pris le premier avion et serais venu ici? juste pour voir si j'avais réellement refait surface? 

- Primo, je n'ai pas pris le premier avion et ensuite pourquoi je devrais me soucier de celui qui m'a abandonné! Ça y'est elle va craquer, je la prends dans mes bras, mais elle me repousse

- Non pousse-toi, tu savais qu'il était revenu et tu ne m'as rien dit! Si je n'avais pas entendu votre conversation, je n'aurais jamais su que ma meilleure amie m'a menti tout ce temps-là! Comment as-tu pu Avalon, je te faisais confiance, tu étais la seule en qui j'avais confiance après qu'il soit parti lâchement!

- Écoute Lise, viens, on va en discuter à l'intérieur, calme-toi! Je la prends dans mes bras de nouveau, cette fois-ci elle ne me repousse pas. 

Ma meilleure amie peut paraître dure, mais quand il s'agit de cette phase de sa vie, elle redevient une enfant, qui se lâche et pleure toutes les larmes de son coeur. Michael s'approche de nous, mais je l'arrête

- Tu as déjà assez fait de dégâts, ce n'est pas la peine d'en rajouter. 

- Je suis son frère Ava

- Oui, mais tu es parti, tu as perdu ce droit le jour où tu as prouvé que tu n'avais pas assez confiance en nous,en notre amitié, en ta fraternité avec Lise, en notre amour. Ce jour-là, tu as gâché tout ce que l'on avait entrepris ensemble. 

Il me regarde avec de la peine, je le vois qu'il s'en veut. 

- Ava, Lise, il ne se passe pas un jour où je regrette, mais je n'y peux rien, je suis vraiment désolé, mais je ne voulais pas vous inquiéter. 

Lise se détache de moi et se rapproche de Michaël

- C'est facile de s'excuser Michaël, mais est-ce que tu pourras me rendre mes larmes qui ont coulé pour toi? est-ce que tu peux rendre sa motricité à maman? est-ce que tu peux effacer la peur dans les yeux de Garry? Notre petit Garry avait peur de sortir de la maison, parce que tout le monde pensait que son grand frère, son modèle, était un violeur! Non, c'est facile de s'excuser, mais il est plus difficile d'oublier. Le pire ce n'est pas que tu sois accusé d'avoir violé une fille, le pire, c'est que tu m'as prouvé, que je ne serai jamais ta soeur, que je suis adoptée, c'est pour cela que tu ne m'as pas fait confiance. À cause de ta fuite, de ta lâcheté, cela nous a coûté à tous, même si on était innocent, les gens nous montraient du doigt. Alors, je te le redis, dire pardon ne suffit pas! Il ne suffit pas de venir pépère, dire pardon et puis reprendre comme si de rien était. Nos parents peuvent te pardonner, Garry aussi, mais je n'oublierais pas le jour où maman a perdu sa motricité, son regard vide, ses yeux remplis de larmes pour un fils qui ne s'est pas conduit comme tel. 

Lise était dure, mais elle avait raison, je ne m'interposai pas entre eux. Il fallait qu'ils aient une discussion, Lise doit se vider de ce sentiment qui la pèse tous les jours. Elle était sa propre prisonnière, elle se cage entre des murs de pleures.

 - Je sais, je vous ai tout déçu, toi la première Lise, mais crois-moi, je t'en supplie, il n'y a pas un instant où je repense à ma bêtise. Je sais que je n'aurai jamais dû partir sans laisser de nouvelles pendant des années. 

- Il n' y a rien à ajouter Michaël, tu es parti sans nous, maintenant fait ta vie sans nous, comme on l'a fait. 

 - Lise s'il te plaît... 

- Dis moi depuis quand est-ce que tu es là?

 - Environ six mois

- Pendant ces six mois, est-ce que tu es partie voir, maman, et papa? est-ce que tu as essayé de prendre contact? Il baisse la tête et Lise eut un rictus, mais ce rictus était rempli de peine mélangée à la colère.

 - Ne dis plus rien, quand tu es parti, j'ai fait une croix sur notre fraternité. Si je suis là aujourd'hui, c'est pour que tu saches que tu ne comptes plus pour moi, je devais te le dire pour mon bien-être. Alors À jamais Michaël!

 Lise se retourne, je savais qu'elle ne pensait pas ce qu'elle disait, mais après huit ans, c'est compréhensible. Elle a attendu ce jour avec beaucoup d'appréhension, je sais qu'elle aime son frère, c'est juste que c'est une petite tête de mule. Cela lui fait plus de mal de ne le rejeter qu'autre chose. Je m'approche de Michaël et lui met une main sur l'épaule. 

- Laisse lui du temps, ce n'est pas facile pour elle, pour nous de te revoir après huit ans comme si de rien était. 

- Je sais, mais il faut comprendre que pour moi non plus ce n'était pas facile.

 Je ne dis rien. Il avait peut-être raison, ou non. Je suis juste partie retrouver ma meilleure amie, qui avait besoin de moi. J'entre dans la résidence et je la vois, sa tête dans ses deux mains, assisesur le rebord à m'attendre. Je m'assieds à côté d'elle, sans rien dire. Elle relève la tête, ses beaux yeux noisettes remplis de larmes. Cela me peine de la voir comme ça, elle qui est forte, qui ne pleure pas ou presque pas, elle est face à moi à pleurer. Je la prends dans mes bras et lui caresse les cheveux.

- Pourquoi il est revenu Ava? Pourquoi maintenant?

- Il fallait bien un jour qu'il revienne non? 

- Je ne sais pas, je me suis préparée pourtant à ne pas pleurer devant lui,à lui montrer que je suis forte sans lui. 

- On n'est jamais assez préparé ma belle. Mais tu sais s'il n'était pas parti, tu n'aurais peut-être pas su à quel point tu es exceptionnelle, belle et talentueuse. Regarde toi aujourd'hui, avocate reconnue et recommandée mondialement. Tu es là grâce à tes efforts mais aussi grâce à ses conseils.

 - Non, si je suis là, c'est grâce à moi, il n'a rien fait!

 - Ah bon? Pour qui tu voulais devenir avocate? Elle ne répond pas et je lui souris

- C'est pour lui, pour que d'autres personnes ne soient pas accusées à tort comme il l'a été autrefois. 

- Non, c'est juste une coïncidence

- Si, ça te permet de dormir le soir, je rigole et elle me claque

- Si, tu penses que je vais lui pardonner, tu te trompes

- Mais qui t'a parlé de lui pardonner? Je suis la première à penser que tu ne dois pas lui pardonner

- Ah bon? elle me demande choquée, mais se reprends

- Bien sûr, il t'a abandonné, faut tout de même pas abuser de ta gentillesse, si tentait que t'en ait lui, dis-je en rigolant. 

Elle fait les gros yeux, mais ensuite elle rigole.

- Tu ne trompes personne Lise, je sais que cela fait des années que tu as pardonné Michaël, mais c'est juste que tu ne le pardonnes pas de t'avoir laissé seule sans repère. Tu ne pouvais plus compter sur ta mère, ton père quant à lui, il était présent sans l'être et tu as dû endosser le rôle de modèle pour Gary. 

- Si maman est dans cet état, c'est à cause de lui

- Non Lise, c'est la faute de personne, ce sont juste les circonstances qui ont fait que ta mère est maintenant alitée. 

- Avalon, tu vas arrêter de prendre son parti? Ah non, comment je peux espérer que tu sois de mon côté, alors que pendant toutes ces années, tu m'as caché le fait que vous étiez ensemble. 

Elle se lève et elle était en colère. Je redoutais ce moment un peu, mais si elle avait raison, je ne lui avais rien dit, et comme elle est en colère, elle jette la faute sur moi. À chaque fois qu'elle m'appelait Avalon, cela ne présageait rien de bon. Je souffle

- Lise écoute... 

- Non Avalon! Tu m'as menti, toi qui clamme de ne pas aimer les menteurs, c'est ironique que tu en sois une! 

- Écoute Lise, tu es en colère, je le comprends, mais je ne t'ai jamais menti, je t'ai juste caché. Michaël et moi on voulait te le dire, mais après qu'il soit parti, je me suis dit, que cela n'en valait plus la peine. Je voulais l'oublier, toi tu étais blessé qu'il soit parti sans te le dire, je ne voulais pas que tu ... 

- STOP! et tu penses que, là, je me sens comment? je suis contente? Après huit ans j'apprends que tu sortais avec mon frère! 

- Lise dis-je, en soufflant tu exagères

- Ah ! maintenant j'exagère? C'est le comble Avalon. Je commençais à voir flou, je n'avais toujours pas mangé et mon mal de tête à reprit de plus belle. 

- Lise, je ne me sens pas bien, si l'on pouvait continuer cette discussion en haut?

- Oui bien sur l'excuse de je ne me sens pas bien. Prends moi pour une buse. 

Ma tête tournait et je me rends compte que je fermais les yeux. La dernière chose que j'entends c'est la voix de Lise, et puis plus rien. Je me réveille, à mes côtés, Lise en pleurs et... ! Oh non pas lui! 

- Lise arrête de pleurer, tu vas inonder mon lit

- T'es bête, tu m'as fait peur! 

Elle m'aide à me relever et je vois Mr Renan, il avait l'air d'être inquiet, mais dès que nos regards se sont croisés, il affiche un visage neutre. Argh cet homme aurait dû être acteur, il aurait la palme d'or de la neutricitude. Oui, je sais, j'invente des mots. 

- Ava, tu es brûlante, pourquoi tu ne m'as pas dit que tu ne te sentais pas bien! 

- Et qu'est-ce qui n'était pas claire dans ", je ne me sens pas bien"? Plus explicite que ça, je ne peux pas! 

- Ok c'est bon, je suis désolé

- Je devrais m'évanouir plus souvent, comme ça, tu t'excuseras plus souvent! 

- Ah non je ne crois pas! Mais bon heureusement que ce charmant monsieur est arrivé et t'a porté jusque chez toi. 

- Charmant mon oeil oui dis-je tout bas inaudible à Lise mais audible à Mr Renan. 

Il s'avance vers moi et me chuchote

- Soyez reconnaissant, j'aurais pu me casser le dos en vous portant! 

Je fis les gros yeux et ma bouche forme un parfait "O". Il insinue que je suis grosse? Quel goujat vraiment! Il rigole, mais je tourne la tête, Lise quant à elle est revenue avec une bassine d'eau froide, et me pose une compresse 

- Ne crois pas que notre discussion soit fini, mais bon je ne m'en prends pas aux gens malades.

- Oui oui je sais, laisse-moi manger d'abord et puis on en rediscute. 

- Oui, toi et ta nourriture, c'est une grande histoire d'amour! 

Mr Renan était toujours là et je voulais qu'il parte. 

- Merci de m'avoir ramené, je suis désolé si je vous ai causé un mal. La prochaine fois, j'essaierai de m'évanouir chez moi! Je lui fais un sourire, alors que Lise était morte de rire. Mr Renan n'a rien dit et il se lève, mais Lise l'arrête. 

- Mr merci encore et pour vous remercier, on vous invite aux restaurants demain soir, enfin si Ava va mieux. 

- Ce sera avec plaisir! il me regarde en disant cette phrase. 

Un frisson parcourt mon corps. Lise le raccompagne et moi je la maudissais. Elle revient et j'allais lui dire, mais elle me stop

- C'est ta punition pour m'avoir caché ton idylle avec mon frère! Oui, je sais que c'est l'inconnu de l'ascenseur, et aussi celui pour qui tu craques, mais tu ne veux pas l'avouer. 

- Saleté dis-je en me tournant la tête vers la gauche et regardant le plafond.

- Tu me remercieras un jour, en plus, il est sexy, poli et j'ai vu de l'inquiétude dans ses yeux quand tu t'es évanouie. Et gogolle t'aurais pu me dire que tu t'étais déjà évanouie au bureau. 

- Oui, ce n'est pas comme si tu m'as laissé le temps de parler hein! Je la foudroie du regard

- Bon vient, on va manger, j'ai commandé chinois 

- Quand est-ce que tu eu le temps de commander? 

- Bah tu es restée inconsciente pendant quand même une heure de temps. Pendant ce temps, j'ai pu faire la connaissance de Mr inconnu, prendre ta température, commander à manger, attendre le livreur et mettre la table. Pendant ce temps, Mr sexy est resté près de toi, sans te lâcher du regard. Je te dis moi, même s'il ne laisse pas paraître, il tient à toi. 

- Bref, passons, on va manger, j'ai faim

- Gourmande

-C'est mon deuxième prénom

- Ah bon je pensais que c'était salope? 

- Oui, aussi mais on ne va pas chipoter sur les deuxièmes prénoms. 

Le dîner se passe bien, j'ai mangé et l'on a bien ri. J'étais contente de voir ma meilleure amie, pleine de joie. C'est la Lise que j'aime voir.

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