Opale, mon opalinette, il est temps.

Opale, mon opalinette, il est temps de se dire aurevoir. Cela dure depuis trop longtemps. Treize ans. C'est long treize ans. Pour nous, cela a été treize ans de destructions mutuelles.

Opale, mon opalinette, si tu savais comme je regrette ces coups, ces insultes, ces blessures, ces chantages, ces menaces, ces bâtons sur nos routes.

Opale, mon opalinette, il est temps de se dire adieu, de laisser ces coups bas derrière nous. Il nous faut le temps de nous reconstruire, de reposer, pierre après pierre, nos bases, nos fondements. Il est temps de repartir à zéro.

Opale, mon opalinette, si tu savais le nombre de fois où tu as écrasé mon cœur, encore et encore, jusqu'à ce que tu le brises, cette nuit là.

Opale, mon opalinette, pourquoi est ce que tu as voulu conduire ? Pourquoi est ce que tu ne m'as pas écouté pour une fois ? Pourquoi Opale, pourquoi ?

J'ai envie de le hurler au ciel, à la mer, à la montagne. Mais au lieu de ça, je suis dans une chambre d'hôpital, avec toi.

Opale, mon opalinette, ta présence est mon seul medicament. Si seulement tu le savais...