Amiens sorti de son cours d'Anglais avec Alex et Mia. Les deux semblaient plus proches qu'il ne l'imaginait. Il ne préférait rien dire vu qu'il s'agissait de leur histoire pas de la sienne. Il les suivait en direct de l'endroit habituel où ils se retrouvaient toujours tous. Soudain une main attrapa son poignet et le tira dans une sortie de secours.

- c'est pas gentil de ne pas répondre aux messages et de me bloquer

Amiens découvrir en face de lui Zac. Ce dernier le plaqua contre un mur.

- je n'ai pas dit que tu pouvais me quitter... non non non je ne suis pas d'accord, toi et moi c'est pas toujours

- et moi je te dis que c'est fini, répliqua Amiens

Le garçon en face de lui sorti un canif. Et en sorti la lame pour la pointer vers Amiens.

- je tuerai pour toi...

- tu es complètement malade

Amiens tenta à nouveau de se défaire de l'emprise de Zac mais il n'y arrivait pas, son ex avait bien caché son jeu.

- à partir de maintenant tu feras tout ce que je te dis ou je ferai virer ton chéri et il ira directement à la case prison, compris bébé ?

- je n'ai pas de petit ami, s'insurgea Amiens

- je suis pas dupe, toi et le professeur de mathématiques, déjà quand on était ensemble, tu n'arrêtais pas de le mater. Tu vas le quitter. A partir d'aujourd'hui, toi et moi c'est pour la vie.

Zac l'embrassa et parti en rangeant son canif. Amiens retint un haut le cœur et se laissa glisser le long du mur. Il ferma les yeux et tenta de remettre ses idées en place. Ce mec était complètement taré. On aurait cru un personnage sorti tout droit d'un film. Il devait en parler avec sa mère. Il attrapa son téléphone dans sa poche et chercha son contact.

Elle ne tarda pas à décrocher:

- Allô ? Tout va bien ?

- Ma, il vient de m'arriver un truc de malade, littéralement

Il en entendu bruit derrière elle signe qu'elle s'asseyait.

- Raconte

- j'ai un fou sur les bras

- un fou ? Tu n'exagère pas un peu ?

- t'était mais vraiment loin très loin au sujet de Zac...

Sur ses mots Amiens raconta tout à sa mère sans omettre le moindre détail. Il était effrayé par le garçon. Il fallait faire quelque chose avant que cela ne dégénère. Le brun était partagé entre aller à la police ou obéir. S'il allait voir les forces de l'ordre, Zac pourrait tout balancer sur Caitlin et lui. Il ne voulait pas mettre à mal son professeur.

- Amiens qu'est-ce que tu fiches ici ?

Églantine venait d'apparaître dans le couloir semblant le chercher. Il termina rapidement sa conversation en lui fessant signe de venir et raccrocha. Il laissa tomber sa tête en arrière contre le mur.

- qu'est-ce qu'il y a ?

- je suis dans la merde, souffla-t-il

- comment ça ?

- Zac est complètement malade il vient de me menacer avec un couteau. Il veut que je redevienne son petit ami sinon il fera du mal à Caitlin

- Caitlin ? L'interrogea la jeune fille

Amiens la regarda avec insistance.

- ça lui va vraiment trop bien, comment tu fais pour te trouver des personnes aussi bien, belle et tout ?

- euh je me suis mit à dos un malade mental en même temps

- j'ai l'impression de servir à rien dans cette histoire, se plaignit Églantine, je sais pas quoi faire pour t'aider... peut-être que le reste de ta journée t'aidera à trouver une solution

- mouais

- aller debout, il ne va pas tarder à sonner

A peine eut elle prononcer ses mots que la sonnerie retentit.

- je ne savait que tu étais voyante, rit Amiens

- à mes heures perdues, l'accompagna son amie

Ils rejoignirent chacun leur classe. Quand il rentra dans la sienne, le jeune homme fut. Intercepter par Zac qui lui souffla de s'asseoir à côté de lui. N'aillant pas vraiment le choix. Il obéit en regardant ses amis et fessant signe qu'ils leur expliquerait plus tard.

Il s'obligea à se concentrer sur le cours et ignorer la présence à côté de lui qui lui écrivait des petits mots doux sur ses feuilles. Le temps lui sembla à nouveau passer de façon infiniment long assis à côté de son ex. Il passa son cours à ses demander pourquoi il avait attiré un tordu pareil. C'est avec hâte qu'il attendait la fin de journée pour pouvoir s'éloigner le plus possible de ce type.

Alors que sa journée lui avait semblé atrocement longue et péniblement. Une idée émergea dans son cerveau mais il préféra la mettre de côté rapidement. Ce n'était pas le moment d'y penser. Il devait se concentrer sur les cours et éviter de penser à la personne assise à côté de lui.

La dernière sonnerie lui annonça sa liberté, il ne se fit pas prier pour partir, ignorant Zac et saluant ses amis. Sur le chemin, il avança vite pour rentrer chez lui sans tarder.