Chocolat chaud
Il eut à peine le temps d'envoyer son message que la sonnerie retentit. Amiens promis à la petite bande de les rejoindre pour le déjeuner à la cafétéria avant de se diriger vers sa salle de classe. Les cours lui semblait terriblement long, il ne rêvait que de rentrer chez lui et aller se blottir au coin du feu devant la télévision avec un bon chocolat chaud.
Le cours lui paru long, très long. Puis le temps de midi passa rapidement vu qu'il était bien entouré. Il nota qu'il n'avait pas reçu de message de l'inconnu et que étrangement Léo c'était détaché de son portable.
Ce fut un bonheur pour Amiens d'apprendre que son professeur d'anglais était absent. Déjà qu'il s'ennuyait pendant ses cours, avec tout ce qu'il avait voyager, il était devenu presque bilingue. Presque. Mais vu le niveau demander, ses lacunes était invisible. Le cours était par miracle pour lui en fin de journée.
Assise à la table à manger, Meredith l'interrogea du regard en le voyant arriver comme une fleur dans la maison.
- déjà rentrer?
- la prof d'anglais, tu vois celle que je t'ai dit qui est super vieille et qu'on dirait trop la reine d'Angleterre avec quelques années de moins?
- oui je me souviens
- bah elle est absente
Amiens se dirige vers la cuisine et sortit du frigo une brique de lait qu'il versa en partie dans un poilons avant de le poser sur le gaz.
- sinon, des nouvelles de l'envoyeur de la rose ?
- va lui falloir un surnom parce que c'est vraiment pas facile de le nommer
- c'est du superflu, raconte !
L'amatrice d'histoire compliqué qui n'a aucune vie sentimentale outre son fils qu'elle aime, comme une mère, était de retour. Le lycéen la connais par cœur. Dés qu'il y a choses croustillantes qui peuvent être des sources de créations, elle est au aguets. La preuve, sa mère sautillait presque sur sa chaise. Elle fessait au moins l'effort de se contenir. Des fois Amiens était rassuré de savoir qu'il ne s'agissait pas de sa génitrice, qu'il n'avait pas le même sang que cette femme avide de curiosité qui l'avait cependant élevé, qu'il considère comme sa mère même s'il n'arrive pas à la nommer Maman comme tout le monde. Leur relation était néanmoins très fusionnel, il pouvait tout lui raconter sans jamais se faire juger, Meredith avait toujours le bon mot, le bon conseil.
Amiens soupira.
- j'ai reçu des messages de l'inconnu mais je ne suis pas certain de si c'est lui où non, j'ai demandé une preuve et la fin sonnerie nous a rappeler à en classe... depuis silence radio
- c'était genre quand ?
- vers dix heure
- rien à midi?
- ni après
- étrange... fit Meredith en malaxant son menton entre ses doigts, signe qu'elle réfléchit à cette situation
Son fils retire du gaz le récipient avec le lait chauffé et minutieuse, il le verse dans une tasse avant d'y trempé un bâton de bois avec un morceau de chocolat réalisé exprès dedans. Tranquille il prend sa grande tasse et va s'installer dans le divan au coin du feu.
- il y a une chose d'étrange néanmoins dans cette histoire...
Sa mère se leva de sa chaise et vient dans l'espace salon de l'immense pièce.
- ah bon?
- y a une fille qui est venue me convaincre de passer du temps avec ses amis. J'ai fini par accepter, c'est toujours la même histoire de toute façon... je veux m'attacher a personne et au final je fais de nouvelles rencontres puis on déménage et tout le monde est triste. Bref, on parlait tranquillement avec eux quand j'ai reçu les premiers messages, j'ai répondu, puis il m'a répondu
- rien de plus normal
- ce qui est étrange c'est qu'à ses moments la, il y a un gars du groupe qui a chaque fois que j'ai envoyé un message, il en réservait un, il répondait puis je recevais un à mon tour. En plus à au déjeuner, il n'a pas été sur son téléphone à un seul instant...
Meredith couru et sauta à côté de son fils, manquant de renverser son chocolat chaud sur lui au passage.
- c'est quoi son nom? Il est plutôt beau ou mignon? J'espère qu'il est gentil au moins
- c'est Léo, et je suis même pas sur que se soit lui, c'est probablement une simple coïncidence. En plus il est même pas gay
- comme si c'était marqué sur le front des gens! Catégorise pas les personnes, chacun est unique...
- c'est sur qu'il y en a pas deux comme toi, sourit le jeune homme
La réalisatrice rit de bon cœur. Si il y avait bien une chose qu'elle n'aimait pas c'est comment la société pouvait mettre les personnes dans des cases. Surtout au sujet de l'orientation sexuel. Elle avait été battue par son ex, dégoûtée des garçons, elle s'était tournée vers les femmes mais elle avait bien essayé et ça n'avait rien donné de concluant. Personne ne l'attirait mais son instinct maternel était présent, elle voulait un enfant, un petit garçon au cheveux brun comme elle, avec une bouille adorable qui pleure et rit et un sourire qui fait fondre votre cœur. Quand elle avait annoncé vouloir adopter, sa famille lui avait dit qu'élever un enfant toute seule était difficile. Mais comme elle, ils avaient fondu devant le petit garçon au cheveux brun avec ses grands yeux vert et un sourire qui avec le temps était passé de adorable à ravageur. Son petit garçon fessait tomber tout le monde sous son charme.
Soudain, sur le tissu du canapé, le téléphone vibra et afficha un nouveau message.
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