BONUS: victoire & famille (fin)
avant que vous commenciez, sachez que c'est le dernier bonus, bonne lecture, je vous reparle à la fin <3
mai 2028
victoire & coupe
-Allô ? j'entends la petite voix de mon fils, mais au lieu de voir sa tête, je vois...sa joue.
-Mais Thiago, c'est pas le téléphone, c'est la vidéo ! s'exclame Céline en fond, et j'éclate de rire.
-Père indigne qui se moque, la voix de May-Ly intervient, et elle prend son téléphone des mains de notre fils, le mettant enfin en face d'eux.
-Regarde, là, papa peut te voir, et tu peux voir papa, lui explique-t-elle avant d'embrasser sa joue, et le visage de Thiago s'illumine en comprenant.
-Papa !
-Salut mes amours, qu'est-ce que vous faites ?
-Moi et maman on a fait un gâteau ! me dit Céline, ravie, et Thiago sourit à l'entente du mot "gâteau".
-Vous m'en gardez une part, hein ?
-Maman, gâteau, teuplait.
-Tu t'assieds à table, si tu veux du gâteau, j'ai passé l'aspirateur, répond May-Ly, et Thiago hoche la tête et disparaît du cadre de la vidéo : apparemment, May-Ly avait posé son téléphone contre la télévision, puisque je me retrouve abandonné, avec Céline en fond qui fait du coloriage.
-Hey, et moi ! m'exclamé-je, et ma fille relève la tête.
-Oups, bah papa, maman t'a oublié.
-C'est vrai qu'elle a passé l'aspirateur ? lui demandé-je, et elle hoche la tête.
-Oui, elle a fait le ménage tout partout depuis que t'es parti !
-Il faut que tu lui dises de se reposer, à maman, c'est ta mission cet après-midi. Dis-lui d'aller prendre un bain pendant que vous faites la sieste, Thiago et toi.
-Oui, d'accord, parce que c'est trop bien les bains. Mais, papa, tu sais moi j'ai quatre ans, c'est quand que j'aurais le droit de plus faire la sieste ?
Je souris.
-Bientôt, ok ?
-Et c'est quand qu'on retournera au parc avec les canards ?
-Bientôt aussi, dis-je, me faisant une note mentale pour ne pas oublier. Céline s'apprête à me faire une autre demande, mais May-Ly revient, la regardant avec méfiance.
-T'as encore demandé des trucs à papa, l'accuse-t-elle, et Céline tente de rester de marbre en secouant la tête, mais elle finit par éclater de rire quand May-Ly la chatouille.
-Mais maman, tu m'attaques, c'est de la triche !
-J'ai posé une part de gâteau pour toi sur la table, n'en mets pas partout, toi aussi, lui demande-t-elle, et Céline sort du salon à son tour. May-Ly récupère son téléphone et s'assied sur le canapé. Hey. Tu sais, elle a que quatre ans mais elle a très bien compris que tu pouvais pas résister quand elle te demande des trucs et que t'es loin.
Je souris.
-Je sais. Mais elle demande que des trucs gratuits.
May-Ly éclate de rire.
-En attendant, elle m'a dit que t'avais fait le ménage dès que j'avais quitté les lieux, tu me dois des explications, là.
-C'était sale, répond-elle en souriant, et je la fusille du regard.
-T'es enceinte de six mois, arrête de t'agiter ou tu vas te retrouver alitée jusqu'à la fin.
-On a deux enfants, je peux pas juste les assommer et rester allongée toute la journée.
-May-Ly.
Nos regards se croisent, et même à distance, elle comprend très bien ce à quoi je pense mais que je ne veux pas dire tout haut.
-Je vais me calmer, c'est promis, le bébé va rester là-dedans jusqu'au terme, dit-elle, et je soupire.
-Merci. Hey, je dois y aller, on va s'entraîner. A ce soir ? demandé-je, alors que je sais très bien que la réponse sera positive.
-À ce soir, me sourit-elle, bonne chance pour le match, on sera tous les trois dans les tribunes.
**
Quand la fin du match est sifflée, on prend comme d'habitude le temps de saluer l'équipe adverse, de faire des échanges de maillots, et d'aller remercier le public du Parc des Princes. C'était le dernier match de la saison, ce soir, et même si théoriquement, plus aucune équipe ne pouvait nous passer devant depuis plusieurs semaines, on est enfin sacrée vainqueurs de la Ligue 1. C'est toujours un pincement au coeur de se dire que ça y est, la saison est complètement terminée, mais la tristesse est de courte durée : l'Euro 2028 va bien nous occuper l'esprit durant l'été, du moins, pour ceux qui la joueront.
Le terrain se vide peu à peu pour la préparation des festivités, et comme chaque année, on se retrouve tous dans le couloir du Parc des Princes à attendre que notre nom soit appelé. Chaque cérémonie de remise de trophée est importante, mais celle de la Ligue 1 est ma préférée. C'est la plus personnel, je trouve, parce que chaque joueur de l'équipe est appelé un par un, montrant en quelque sorte qu'on a tous joué un rôle dans cette victoire. C'est notre victoire à tous, bien sûr, mais c'est aussi une victoire personnelle. Et l'émotion que procure le stade quand il scande notre propre nom est indescriptible : c'est magique. Comme Paris.
Notre capitaine soulève le trophée, et on peut enfin descendre de l'estrade de fortune pour aller célébrer cette victoire avec nos familles. On a à peine posé les pieds sur le sol qu'il y a déjà des enfants qui courent partout, appelant leur père dans toutes les langues.
-T'es trop fort papa ! j'entends Céline, qui s'accroche à ma jambe, et je décroche ses bras pour pouvoir la prendre dans mes bras.
Je cherche la suite de ma famille du regard et je souris en voyant May-Ly arriver en tenant la main de Thiago, marchant à son rythme. Celui-ci sourit en me voyant, et je rigole en voyant qu'il a du chocolat partout sur la bouche.
-Désolée, j'avais pas vu, s'excuse May-Ly, et je secoue la tête.
-Comment ça, désolée ? C'est juste du chocolat.
-Oui mais il y a des caméras partout, se justifie-t-elle, et je prends un air choqué.
-Tu veux dire que tous les gens devant leur télé ce soir vont savoir que notre fils mange du chocolat ?
Elle rit, et je lui souris.
-Je peux l'avoir, papa ? me demande Céline en voyant ma petite coupe, et je la fais descendre de mes bras avant de me mettre à sa hauteur.
-Tu peux, mais fais-y attention, on va la mettre dans la pièce magique, lui dis-je, et elle hoche la tête, prenant sa nouvelle mission très au sérieux. La pièce magique, c'est la pièce dans laquelle il y a tous mes souvenirs liés au football, et Céline a toujours été fasciné par cette pièce.
-Salut les Georgen, je vous emprunte votre fils pour faire une photo avec mon filleul, je sais pas si je vous le rends hein ! nous lance Presnel, et Thiago se jette dans ses bras en le voyant, s'exclame "Preseunel" plusieurs fois, ce qui fait rire May-Ly.
-J'ai toujours su qu'il voulait nous kidnapper nos enfants, soupiré-je, et May-Ly sourit.
-Il te reste que des filles, maintenant, il t'a pris ton seul mec.
-J'arrive pas à croire que tu m'ais convaincu de l'appeler Thiago, secoué-je la tête, et May-Ly sourit, fière d'elle. Et puis peut-être que t'attends un garçon, on en sait rien, puisqu'on va enfin avoir la surprise à l'accouchement.
-J'arrive pas à croire que tu m'ais convaincu de faire ça.
-Pour une fois que c'est moi ! C'est toujours toi qui m'embarque dans tes plans éclatés, d'habitude.
-T'as qu'à me prendre par les sentiments plus souvent, hausse-t-elle les épaules, et je hausse les sourcils.
-Ah, parce que tu as des sentiments ? me moqué-je, et elle prétend être vexée, croisant ses bras sur sa poitrine, et je ris avant de la tirer vers moi, la serrant dans mes bras comme je peux avec son ventre qui commence à prendre de la place. Je t'aime, mon ikigai, j'embrasse son nez, et elle sourit.
-Moi aussi je t'aime.
-Moi aussi j'aime vous deux ! s'exclame Céline, et elle nous regarde à tour de rôle. Mais pas comme des amoureux. Moi j'aime pas les garçons.
-Très bien, continue comme ça, l'encouragé-je, et May-Ly pouffe de rire.
-Je vous rends votre fils, annonce Presnel en nous tendant Thiago, qui vient dans mes bras. Kayis voulait qu'on l'emmène à la maison, sachez-le. Il a pas arrêté de me parler de gâteau, vous le nourrissez pas assez, je crois.
Il disparaît, et je secoue la tête, regardant Thiago.
-Ton parrain sait pas faire les gâteaux, ça sert à rien d'essayer de le soudoyer.
-Papa, répondit-il, et je passe ma main dans ses cheveux, pensif. May-Ly s'en rend compte, car elle me demande :
-Qu'est-ce qu'il y a ?
-Rien, dis-je. Genre...vraiment, rien. Tout va bien. Je joue au foot, j'ai épousé la femme de ma vie et on a des enfants magnifiques. Et il nous est arrivé plein de me...de problèmes pour en arriver jusqu'ici, et c'est certainement pas terminé. Mais en attendant, à la fin de la journée, tout va bien, on est tous là, en bonne santé, et c'est tout ce qui compte.
J'attrape la main de May-Ly et la serre fort.
-Venez, on va faire une photo de famille devant la coupe.
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(ok tentative de ne pas pleurer)
hier vous avez été plusieurs à me dire que le bonus précédent sonnait comme une fin et moi aussi en l'écrivant, j'y ai pensé, mais j'ai fait la technique de l'autruche en me disant non non on y pensera plus tard (c'est ma technique face à tout dans la vie, jugez pas). d'habitude, après avoir écrit un bonus, je commence direct à écrire le suivant pcq j'ai les idées, et hier, j'étais devant mon google doc en mode "bah...je sais pas." j'aurais pu laisser celui d'hier comme fin mais j'ai pas réussi, premièrement pcq je l'avais pas écrit en me disant à moi-même que c'était le dernier alors que j'en avais besoin, et surtout pcq même s'il était pas triste en soit, je trouvais que l'ambiance était triste (je sais pas expliquer, c'était peut-être juste moi qui ressentait ça) et je voulais pas finir sur cette note, je voulais finir sur une célébration alors voilà.
je vous ai déjà remercié quand j'ai terminé la fiction mais je suis obligée de vous remercier de nouveau, merci d'avoir lu tous les bonus surtout qu'ils étaient (je trouve) super différents de la fic, moins "drôle" et bcp plus sérieux. vous êtes mes petits humains préférés genre c'est vous l'élite de mes lecteurs ne l'oubliez pas. je vous aime trop trop et j'espère que vous trouverez qqn qui vous aime autant que Alec et May-Ly s'aiment ♡♡
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