Je m'en voulais d'être partie comme une voleuse mais je sais que c'était la meilleure solution.
Je m'endormis sur mes incertitudes grandissantes et rêvai d'une vie que je n'avais pas et que je n'aurai jamais.

Un jour j'ai décidé que j'avais le droit d'être heureuse puis après j'ai changé d'avis et je me suis dit que toute façon à quoi bon ce battre pour le bonheur alors qu'à la fin du chemin de la vie, la mort nous attend.

J'étais allongée sur le canapé à regarder la télévision vu que rien ne minterressai je mis comme un réflexe la chaîne musicale.
Cela faisait deux jours que j'avais quittée les gars, je sais qu'ils ont essayé de me joindre mais j'ai coupé mon téléphone trop honteuse pour pouvoir le justifier. Je me sentais comme vidé de l'intérieur, rentrer n'était pas une si bonne idée...
Hier j'ai eu l'affreuse decouverte que mon père avait fait vidé la chambre de Maxence. Toute ces affaires avaient été soigneusement rangé dans des cartons entreposés dans le garage.
Ma mère m'autorisa à récupérer quelques souvenirs, ce que je n'hésitai pas à faire. Si vous entrez dans ma chambre vous risqueriez de trébucher sur une quinzaine de cartons.

Cette après midi j'ai un rendez vous avec Mme Stewart. On adore !
Paresseusement je m'obligeai à me bouger, a m'habiller, a me faire une tresse, mettre du mascara et sortis promener mon chien.
Il tirait un peu, ce qui me força à enrouler la laisse autour de mon poignet.

L'hiver était enfin arrivé. Quelques flocons de neige tombaient délicatement sur mon manteau.

Demain c'est mon anniversaire...j'étais censé faire une grosse fête dans la salle que mes parents avaient réservé maiq suite aux événements j'avais oublié de prévenir les gens...Mais bon, ce n'est pas grave au moin moi je suis en vie.

Après le tour du quartier, je retournai chez moi. Mes parents et ma soeur étaient partit rendre visite à des amis.

Il étai déjà 13 heures et il fallait qu' je sois chez la psy à 13h45. Sachant que j'ai une demi heure de trajet il ne fallait pas trop que je tarde.

Pendant le trajet j'écoutai successivement "Dammit" de Blink-182 er "Colors" de Halsey.
Mes pas resonnaient dans la rue déserte. J'aimai cette sensation angoissante d'être seule. Ça me don ai l'impression que je pouvais tout contrôler. 
J'accelerai ma cadence pour enfin arriver devant la porte métallique du cabinet de Mme Stewart.

Après quelques minutes d'hésitation à me demander si oui ou non j'avais vraiment besoin d'elle je finis pas pousser la porte qui devait peser un ane mort.

La salle d'attente était vide. La secrétaire m'indiqua que je pouvais entrer dans le bureau" de l'enfer" comme je le surnommé.

Je ne fus pas surprise de voir Mme Stewart assise confortablement dans son fauteuil attendant patiemment sa nouvelle victime qui s' assiera sur le canapé en face d'elle.
Je me raclai la gorge pour lui faire remarquer ma présence. Avec un grand sourire elle m'invita à m'asseoir. Pendant quelques secondes ni elle ni moi ne dis un mot puis elle commença par me poser quelques questions: "