Prologue
"Sous l'eau qu'on reçoit comme une cascade, on ferme les yeux. Fermer les yeux c'est rendre grâce. On sourit à l'idée de l'amour qu'il faudra ranimer tout au long de la journée comme un feu toujours prêt à s'éteindre. Et puisqu'on est seule et qu'on ne peut pas vous entendre, on soupire. Parfois viennent les larmes. On se le permet, car on sait que l'eau en effacera les traces. Personne ne vous demandera rien. On a développé une grande maîtrise dans l'art de ne laisser paraître aucun désarroi sur son visage."
~ Françoise Lefèvre ~
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Ses yeux étaient embués de larmes, elle courait de plus en plus vite, elle l'entendait crier son nom mais elle ne s'arrêta pas...
Elle s'enferma dans la salle de bain. Toujours les mêmes souvenirs qui hantés ses nuits et ses journées.
Elle se sentait tellement seule et perdu, alors qu'elle savait au fond d'elle qu'elle pouvait compter sur ses amis, mais comment faire face...
Elle avait les mains posées sur le lavabo, leva la tête et se regarda dans le miroir:
- "Ça ne s'arrêtera jamais..."
Ses sanglots se mêlèrent à ses larmes... Elle pris le premier objet tranchant qu'elle trouva et passa à l'acte... Elle ne pleurait plus, son regard était démuni de toute émotion, seule la lueur de la lame brillait dans ses yeux.
Le suicide? Acte de courage ou de lâcheté? Ni l'un ni l'autre sans doute, seulement le dernier recoure lorsqu'on est à bout, comme expliquer si bien Guillaume Musso dans un de ses roman qu'elle aimait tant...
- "Mia, Mia ! Ouvre moi !!"
Plus aucune pensées censées venaient à elle, seulement un silence pesant et envoûtant qui l'enfermait de plus en plus dans un sentiment profond et obscure...elle pensait être perdue dans ce néant, sans se douter un instant que peut être, j'ai bien dit peut être la lumière rejaillirait, cela dépendra seulement d'elle et de vous...bien sur c'est moi qui tient les ficelles de sa vie...tout peux basculer avec seulement quelques mots...Je pourrais la faire mourire...Mais non je ne le ferai pas...elle mérite de vivre comme tous le monde, je suppose.
- "Putain Mia ouvre cette foutue porte !"
Après 10 minutes d'acharnement, il réussit enfin à ouvrir la porte.
-Oh nan Mia...
Elle était recroquevillée sur elle même, ses yeux reflétaient le néant, elle était tellement perdu qu'elle ne le voyais pas, ne l'entendait pas, c'est comme si tous ses sens c'était évaporer, elle ne pensait plus... seul le "tic tac" d'une orloge rythmé sa respiration, sans cela je suppose qu'elle serai déjà morte d'asphyxie. Sans un mot il s'agenouilla à ses côtés. Lorsqu'il la prit dans ses bras c'est comme si la vie revenait à elle, elle sentait son sang circuler dans ses veines, entendait son coeur reprendre une cadence stable et elle...le voyait...lui...
Il resserra, son emprise sur elle, ses bras la rassurait. Il lui souffla:"Je t'aime"
Point de vue de Mia:
Ces trois petits mots...Il venait de me le dire, un mois avant je n'aurais jamais pu imaginer tombée amoureuse après ce qui c'est passé, mais pourtant...
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Hey, laissez un petit commentaire pour me donner votre impression sur ce prologue, je veux juste savoir si c'est bien ou alors vraiment nul, je suis à l'écoute de toutes critiques et conseils.
Xoxo, la pingouine <3
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