On peut trouver le bonheur même dans les moments les plus sombres

Traduction d'une de mes propres fics écrites en anglais.

Flick-flick.


Flick-flick.


Albus Dumbledore était assis sur le lit de sa sœur, jouant avec ce qui semblait être un briquet argenté. Il brillait de nouveauté, était une de ses propres inventions, fini il y avait seulement quelques heures. C'était la première fois qu'il l'essayait.


Flick-flick.


Les deux sources de lumière de la chambre, une sur la table de chevet et l'autre sur le bureau dont Ariana ne s'était jamais servi, volèrent vers le briquet, plongeant la pièce dans l'obscurité.


Ariana n'avait jamais importé à Albus. Les seules choses importantes à ces yeux avaient été ce garçon, Grindelwald, et leur folie des grandeurs. En tout cas, selon Aberforth. C'est ce qu'il avait dit à l'enterrement, la veille, juste avant d'envoyer un coup de poing dans le nez d'Albus.


Le jeune homme toucha précautionneusement son visage toujours enflé et douloureux, et grimaça. Après le départ de son frère, il avait refusé l'offre bien intentionnée de Bathilda Bagshot d'un Episkey ; il estimait mériter la douleur. Le rappel constant de ce qu'il avait fait pour mériter ce nez cassé, qu'il verrait chaque fois qu'il voyait son reflet dans un miroir.


Ariana ne lui avait jamais importé.


Flick-flick.


Les deux lumières retournèrent à leurs ampoules et illuminèrent à nouveau la petite chambre.


Mais c'était faux, n'est-ce pas ? Aberforth avait tort. Ariana avait été importante pour Albus, plus que quiconque ne le savait. Il avait créé pour elle ce Déluminateur, non ?


Flick-flick.


Flick-flick.


Ariana avait eu des cauchemars presque chaque nuit. Albus l'entendait pleurer dans son lit, trop apeurée pour se lever et traverser la chambre obscure jusqu'à l'interrupteur, jusqu'à ce qu'Aberforth ou leur mère n'arrive pour la calmer. Jamais Albus. Il avait plutôt commencé à travailler sur ce Déluminateur, pour qu'elle puisse avoir de la lumière quand elle en avait besoin, sans avoir peur, sans utiliser sa magie. Sa dangereuse magie. Il n'avait jamais dit à personne ce qu'il était en train de créer, même pas à Gellert. Ça aurait dû être leur secret, à sa petite sœur et lui.


Et maintenant, il ne pourrait jamais le partager avec elle.


Flick-flick.


À travers la fenêtre, une lumière attira l'œil d'Albus. Une lanterne qui remontait l'allée, se balançant violemment de gauche à droite. Aberforth, qui revenait du bar du village, où il avait passé les six dernières heures. Il serait à la porte dans trois minutes.


Albus ne voulait pas vivre une autre confrontation avec son frère ; ils en avaient eu suffisamment au cours des derniers jours pour leur durer toute la vie. Aberforth avait toujours dit qu'il était le meilleur des frères Dumbledore et, pour une fois, Albus était prêt à lui donner raison. Il se leva, s'empara du sac qu'il avait posé sur le matelas, et se le passa sur l'épaule. L'heure était venue pour lui de partir.


Il baissa les yeux vers le Déluminateur, dans la paume de sa main, et le fit tournoyer quelques fois entre ses doigts. Il avait toujours prévu le donner à Ariana ; il pourrait le laisser sur son lit, laisser Aberforth en penser ce qu'il voulait.


Mais au final, il le glissa dans sa poche, l'instrument et les deux lumières qu'il contenait toujours.


Après tout, ce n'était pas comme si Ariana en aurait besoin maintenant.

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