*Akuma veut dire démon en japonais
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Résumé:
Tout le monde connais Alice au pays des merveilles, et si ces "merveilles" se transformaient en cauchemars?

Narration:
Histoire à la troisième personne du singulier

Héroïne:
Nom: Akuma
Prénom: Alice
Age: 14 ans
Taille: variable
Cheveux: blonds "dorés", lui arrive juste au-dessus des hanches, sont ondulés
Yeux: verrons:
Oeil droit, bleu ciel
Oeil gauche, rouge écarlate

Prologue:

Elle fut bousculée et ses affaires qu'elle tenait serrées contre sa poitrine glissèrent de ses bras frêles, le garçon qui l'avait poussé eut un rire malveillant. Elle baissa la tête pour ne pas qu'il puisse voir ses yeux. Il prit la parole la regardant de haut:

-Eh la tueuse de ses parents, ils t'ont hanté cette nuit j'espère. Sale démon, passe une horrible journée, crachat-il avant de donner un coup dans sa trousse.

Elle fixa le sol et attendit qu'il parte. Elle ramassa ses affaires et partit en courant. Partout où elle allait les insultes et les coups bas fusaient. Elle avait les larmes aux yeux. Elle alla se réfugier derrière son collège, sous un arbre. Elle avait prit l'habitude de s'isoler ici son casque diffusant des musiques très douces, mélancoliques et tristes dans ses oreilles, allongée dans l'herbe verte lisant un livre. Elle aimait lire car presque toutes les histoires se terminaient bien et qu'elle se voyait à la place du héros toujours entouré d'amis fidèles vivant de belles histoires d'aventures, et d'amours.

Alice Akuma, était une jeune fille de quatorze ans, elle était timide, rêveuse et mais surtout très seule. Elle avait de grands yeux verrons, l'oeil droit était bleu ciel et le gauche était rouge écarlate, depuis son accident... Elle avait de magnifique lèvres d'un rouge sanglant. Elle avait la peau pâle et de longs cils noirs encadraient ses yeux.

Elle se faisait rejeter continuellement car, son oeil rouge était terrifiant, son nom de famille signifiait démon, et parce qu'il avait été dit qu'elle avait tué ses parents CE jour là. Si bien que si elle n'avait pas sa magnifique chevelure qui était une cascade dorée et son oeil bleu bienfaisant, elle serait le démon incarné.

Aujourd'hui était un jour comme tout les autres, elle vit alors passer un lapin noir aux yeux verrons, le droit bleu ciel et le gauche rouge écarlate, comme elle, il était habillé d'un corset de la même couleur que son oeil gauche, une petite faux de cristal noir accroché sur son dos. Il s'arrêta et regarda une petite montre à gousset en argent, il dit:

- Seigneur! Je suis en avance! Il faut que je ralentisse sinon le prince me câlinera puis... Oh que je n'ose y penser! s'exclama-t-il en frissonnant de terreur mélangé à du dégout.

Elle le regarda les yeux comme des soucoupes, un lapin qui parle et qui lit l'heure? Elle devait perdre la tête. Il se remit donc en marche mais très lentement à présent. Elle haussa les sourcils surprise. Qui serait terrifié d'être en avance et voudrait être en retard?

Elle entendit la sonnerie retentir et poussa un soupir las. C'était ce gong qui lui annonçait le début et la fin de sa torture chaque jours. Elle pensa à sa classe de troisième, là bas, qui la chercherait si elle disparaissait, qui la pleurerait si elle mourrait, qui s'occuperait d'elle si elle était malade, qui lui apporterait ses devoirs si elle était clouée au lit? Personne. Avait-elle un jour rater ne serait-ce que dix minutes de cours? Jamais.

Elle décida donc de suivre le lapin noir se disant qu'elle ne manquerait à personne. Elle le vit disparaître derrière un buisson. Elle se leva aussi rapidement qu'elle put avec sa robe du même bleu que son oeil droit puis, se précipita pour ne pas le perdre de vue. Elle le suivit dans les champs qui était présent partout dans cette campagne "paisible". Elle trottait derrière lui sentant ses forces diminuer.

Elle le vit s'engager sur un petit sentier rocailleux dans la Forêt Noire. Il était strictement interdit d'y entrer car, aucun humain qui y était aller n'en était revenu. Elle ne s'en soucia pas. Elle se mit à courir pour ne pas se laisser semer. à maintes et maintes reprises ses cheveux se prirent dans des branches, sa robe s'accrocha plusieurs fois dans de ronces lui griffant ainsi les jambes.

Soudain elle chuta. Elle s'écroula et gémit de douleur. Elle vit le lapin noir disparaître dans l'obscurité. Elle tendit la main droite désespérément avant de dire:

-Nooooooooooooooooooooooooooon, reviens! S'il te plait... supplia-t-elle. Reviens...

Elle éclata en sanglot. C'est alors qu'elle vit le lapin s'avancer vers elle. Il marchait prudemment dans sa direction. Elle se releva et tendit la main vers lui. Il tourna brusquement le dos et s'enfuit.

- Attends! lui cria-t-elle. Attends moi!

Elle s'élança à sa poursuite ne se retournant pas. Elle écartait toutes les branches qui se dressaient devant elle. Il filait rapidement dans cette étrange forêt qu'il semblait connaitre par coeur. Elle le vit déboucher dans une petite clairière. Celle-ci était parsemée d'herbe noire, au milieu, un socle de pierre où était encastré une faux similaire à celle que portait le lapin.

Il s'approcha de la faux, elle, elle le suivit inconsciemment. Il lui adressa alors la parole:

- Prends la.

Elle cligna des yeux surprise. Elle fronça les sourcils ne comprenant pas ce qu'il voulait dire.

- La faux, soupira-t-il.

Elle le fixa pour voir s'il rigolait, mais non, il était parfaitement lucide. Elle pointa la faux, puis elle, puis la faux, puis elle. Le lapin hocha la tête on ne peut plus sérieux. Elle hésita, mais fut vite convaincue, qu'avait-elle à perdre après tout? Rien. Elle s'avança vers le cristal noir. Elle saisi la poignée, puis tira dessus de toutes ses forces.

- Tu n'es pas la bonne, soupira désespérément le lapin. Tant pis, je vais devoir te tuer.

Il eut un sourire dangereux quand tout à coup elle brandit la faux dans un halo de lumière. Il s'arrêta brusquement, cloué sur place.

- Co... Comment as-tu réussis? demanda-t-il estomaqué.

- Oh, c'est simple, il y avait un bouton ouvert ou fermé sur le socle, j'ai cliqué sur ouvert puis je l'ai enlevée, termina-t-elle simplement.

Le lapin hocha brièvement la tête avant qu'un immense trou ne se forme sous leurs pieds. Il eut un sourire sadique.

- Bon retour chez toi A-L-I-C-E, dit-il en détachant chaque lettre de son prénom.
Ils tombèrent, et le cri d'une jeune fille retentit dans l'espace.

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Fait le: 28/04/2016