Chapitre 5. Donner de la voix.

« L'extrême injustice consiste à paraître juste, tout en ne l'étant pas. » Platon.

𝕃𝔼𝕆ℕ ☼

Des notes de musique m'arrachent de mon rêve érotique et me font émerger. Gabriel passe sa vie sur son foutu piano, ce n'est pas possible autrement. Il mérite que je lui fasse avaler les touches et son pupitre. La lumière du jour filtre à travers les mailles du rideau et éclaire partiellement ma chambre. En grognant, je m'étire pour basculer sur le flanc. Là, une silhouette dénudée m'accueille.

Hm, c'était pas un rêve. Dieu merci.

Je ne connais pas une meilleure façon de commencer la journée. Satisfait de la vue qui s'offre à moi, je souris et dessine des cercles sur le dos d'Alice.

— Qui est-ce qui joue comme ça ? demande-t-elle après avoir bâillé.

— Gabriel. Il nous refait son numéro de zikos incompris. Désolé pour ça.

— Tu rigoles ? En venant dormir dans une coloc de mecs, je m'attendais à autre chose que d'être réveillée par du piano. Moi, ça me va.

À son tour, Alice se retourne et dépose sa tête contre mon torse.

— Par contre, j'aurais dû me lever plus tôt pour filer en douce et ne pas croiser tes potes, regrette-t-elle.

— Bah tu peux toujours partir par la fenêtre, mais si t'atterris dans les rosiers de la concierge, tu vas te faire appeler Léon.

Avec une moue perplexe, elle relève la tête vers moi.

— Pourquoi je me ferais appeler Léon ?

— C'est une expression, tu connais pas ? Ça veut dire « se faire enguirlander », expliqué-je avant de marquer une pause. D'ailleurs, je comprends mieux pourquoi mes parents m'ont choisi ce prénom...

Finalement, ça aurait pu être pire. J'aurais pu m'appeler Élias, être le dernier des enfoirés et me sentir surpuissant avec mon entreprise d'import-export à la mords-moi-le-nœud. En faisant abstraction de mon air pensif, Alice me grimpe dessus et s'assied à califourchon sur mes cuisses.

— Quoi, tu veux remettre ça ?

— Pas toi ? minaude-t-elle.

Sans rougir de sa nudité qu'elle me dévoile ouvertement, elle se penche vers mon cou pour le dévorer.

— Je travaille, aujourd'hui, expliqué-je, dépité de devoir mettre un terme à ses ardeurs. Et j'ai faim. Je peux rien faire tant que j'ai pas avalé mes Chocapic.

— Terriblement sexy, ça, raille-t-elle en retournant à sa place initiale.

Rien que d'imaginer mon bol de céréales réchauffé au micro-ondes, je sens mon ventre se tordre d'appétit. À mes côtés, Alice entortille ses cheveux bruns autour de ses doigts, les yeux rivés vers le plafond.

— En tout cas, brillante idée d'être redevenue célibataire. Comment il s'appelait déjà ?

Du revers de l'index, je caresse son bras et embrasse sa peau aussi pâle que celle d'une poupée de porcelaine. Son teint clair fait ressortir ses beaux iris émeraude. C'est d'ailleurs l'une des premières choses qui m'a charmé chez elle, après ses atouts toujours mis en valeur, évidemment. Alice a conscience de plaire et en joue sans pudeur. J'aime sa confiance, ce petit côté désinvolte qui accompagne ses techniques de séduction souvent payantes.

— Nathan et je suis encore avec.

Sacré nom de Dieu.

Les yeux exorbités, je me redresse d'emblée sur mes coudes.

— T'es sérieuse ? Tu m'as menti ? Wow... Je me sens... sali.

— Oh, Seigneur, rit-elle. Fais pas ta vierge effarouchée. Je rigolais, je l'ai quitté hier matin.

Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle ne perd pas de temps pour se remettre de sa rupture. J'ose espérer que ce bon vieux Nathan ne s'apitoie pas trop sur son sort. Le pauvre.

— T'es une marrante, toi, soufflé-je en m'écroulant sur le matelas.

— Alors... Je suis peut-être pas une experte de l'humour, mais je pense qu'il y a d'autres choses que je maîtrise. Tu veux que je te montre ? murmure-t-elle en descendant une lignée de baisers le long de mon torse.

Et la revoilà qui me cherche. Je sais qu'elle n'est pas venue ici pour poser du lino, mais tout de même. Si je n'étais pas aussi pressé, il est clair que j'aurais déjà sauté sur l'occasion pour savourer sa démonstration. Alors, pourquoi je ne la repousse pas ?

Ah oui. Je suis faible.

— Debout là-dedans !

C'est quoi, ça ?

Aussitôt, j'agrippe la couverture pour camoufler nos deux corps. J'ai à peine le temps d'articuler un juron que les rideaux s'ouvrent.

— Putain, qu'est-ce que tu fous, Alba ? m'écrié-je, les sourcils froncés par la lumière soudaine.

— Je viens juste récupérer mes pinceaux et lève-toi, tu vas être en retard. Oh... T'es pas tout seul.

Après s'être penchée sous mon bureau pour prendre son bazar, ma colocataire se redresse, sans toutefois foutre le camp. À croire que cette piaule est devenue la sienne.

— C'est qui, elle ? s'insurge Alice, cachée sous la couette. Ta copine ?

— La petite sœur de Gab, elle squatte chez nous.

— Depuis quand il a une sœur, Gab ?

Pas gênée pour un sou, la concernée s'approche du lit et tend sa paume en direction de ma partenaire de jeux.

— Depuis vingt-deux ans. Je suis Alba, se présente-t-elle, souriante. Désolée du dérangement. Tu veux quoi pour le petit-déjeuner ? Un jus détox ?

À voir son expression outrée et hésitante, j'imagine qu'Alice oscille entre lui demander un café ou si elle est sérieuse. En se rendant compte qu'elle ne recevra pas le geste qu'elle attendait, Alba fait un pas en arrière.

— Ouais... C'est un peu désuet de se serrer la main, glousse-t-elle en tirant sur le pan de sa chemise de nuit pour couvrir ses cuisses. Enfin, tout ça pour dire que je suis enchantée.

— Tu veux pas être enchantée dans la cuisine ? lancé-je.

— Ça va, je vous laisse, capitule-t-elle. Mais active-toi et ouvre-moi cette fenêtre.

Une fois seule avec moi, Alice bondit du lit pour enfiler ses vêtements éparpillés sur le parquet.

— Pour la discrétion, on repassera, râle-t-elle en se tortillant pour remonter la fermeture de sa robe dans son dos. Bon, on se tient au courant si jamais... on a besoin de compagnie.

— Tu connais mon numéro.

Sans s'attarder dans une quelconque marque de tendresse, elle disparaît de ma chambre. De l'autre côté de la cloison, j'entends mes colocataires tenter de lui faire la conversation le temps qu'elle atteigne la sortie. La porte claque et je m'extirpe de la couverture pour sauter dans un jogging.

— Bonjour, marmonné-je à l'égard de mes amis dès que j'arrive auprès du frigo.

Comme si ma présence était aussi espérée que celle du Messie, Gabriel relève la tête de son téléphone pour m'affronter.

— Toi, me pointe-t-il avec la cuillère de son café. T'attends le déluge pour ranger ton bordel ?

— Quel bordel ?

J'ignore pourquoi je lui pose la question alors que je sais très bien de quoi il retourne. Peut-être pour gagner du temps. En descendant du tabouret de bar, mon meilleur ami désigne le tas de fringues qui jonche le fauteuil du salon.

— Ça, là ! Pourquoi c'est pas dans le panier à linge sale ? Pourtant, je suis pas maniaque, moi, tu sais bien. Mais ça me gonfle de voir ça tous les jours.

— Moi aussi, ajoute Oscar qui, lui, est bel et bien un obsédé du rangement.

Et c'est reparti pour un tour. L'alarme du micro-ondes m'indique que mon bol est réchauffé. Je m'en empare, lâche un soupir et m'installe à l'ilot central.

— Gab, je t'aime à la folie, mais me prends pas le chou pour des conneries. Oh, par contre, j'adore ton pull. C'est nouveau ? Il cintre si bien ces délicieux biceps en béton, murmuré-je en lui massant le bras. Ouh, tu pousses à la salle, toi, non ? J'en connais une qui doit bien en profiter...

Offusqué, Gabriel se dégage de ma poigne, ouvre le frigo, le tiroir des couverts, puis jauge sa droite et sa gauche.

— Qu'est-ce que tu cherches ?

— Je cherche à qui tu crois parler, ducon, grogne-t-il en faisant rire Oscar.

Je souffle du nez et focalise mon attention sur les céréales que je déverse dans le lait tiède.

— Toi, ça te dérange pas de nous faire la conversation quand on vient de se lever pour nous raconter tes anecdotes moisies, accuse-t-il.

— Attends, tu m'as fait une scène pour trois tee-shirts. Mes anecdotes moisies, tu dis ? Elles sont géniales !

— Dimanche tu m'as apporté le café au lit pour me raconter que dans la Rome Antique, ils exhibaient des pendentifs en forme de pénis pour se souhaiter bonne chance. J'ai vu mieux comme réveil, raille-t-il en levant les yeux au ciel.

— Ose me dire que c'est pas passionnant ! Tu devrais en porter un à l'effigie du mien, ce serait pas du luxe avec la poisse que tu trimballes.

De tous mes amis, Gabriel est le seul qui ne prend jamais la mouche face à mes comportements parfois... extrêmes. Avec lui, je peux tout me permettre. Disons qu'il me connait assez pour ne pas s'offenser de quelques blagues douteuses. Même s'il lui est déjà arrivé de me faire taire en me maîtrisant avec une clé de bras.

Un petit-déjeuner copieux, une douche et une canette de Redbull plus tard, je prends la route en direction du lycée. Il y a plusieurs mois, j'ai signé un contrat étudiant en tant que surveillant pour mettre de l'argent de côté. Ça m'assure une sécurité financière et la possibilité de régler ma part du loyer en temps et en heure. Sans compter l'expérience avec les jeunes qui officialise chaque jour mon envie de travailler auprès d'eux.

Je me gare sur le parking du personnel, prends mon sac à dos et me rends illico vers le grand portail en fer forgé, là où les élèves s'attroupent avant la sonnerie.

— Eh, Mathis ! Tu me dois un pack de bières, oublie pas. Je les préfère brunes, fraîches et chères.

— Salut, Léon. Ouais... Mais la victoire est pas méritée, on a mené toute la première mi-temps. L'arbitre est corrompu, c'est tout, répond-il, la tête baissée vers ses baskets qu'il fait glisser contre le gravier.

— Tutututu. Ça, c'est pas mon problème.

En vérité, je me fous du football comme de ma première dent de lait, mais comme Mathis Cochard, le pseudo bad boy du lycée, fait une fixette sur l'olympique de Marseille, ça m'amuse de le charrier à ce sujet. Quand je dis bad boy, tout est relatif. « Voyou des bacs à sable » serait plus adapté, même si ce n'est pas un mauvais bougre.

— Par contre, ça, c'est non, dis-je en attrapant sa cigarette pour l'écraser sur le bitume.

— Oh, je suis pas dans le lycée ! Abuse pas.

— Me prends pas pour l'idiot du village. T'es dans l'enceinte du lycée, même si t'es sur le trottoir. C'est le règlement, tu le sais. Si tu veux cloper, tu vas plus loin. Et passe-m'en une, tu seras mignon.

Mathis ronchonne, plonge la main dans la poche de son jogging à l'effigie de son club de football favori et me tend son paquet de cigarettes.

— Bon allez, dégagez de là, ça vient de sonner, annoncé-je. Ah, t'as pas un briquet ?

— Tu veux pas des poumons, non plus ? râle-t-il en répondant à ma demande.

— Étant donné que tu fumes comme un pompier, pas les tiens en tous cas.

Depuis quelques semaines, le tabac a pris une place dans ma vie. Pas très grande, mais suffisamment présente pour me donner envie d'y succomber de temps à autre. Ma mauvaise foi pointerait Oscar du doigt et sa consommation régulière qui est devenue contagieuse, mais je sais, au fond, qu'il n'y est pour rien.

La masse d'élèves pénètre dans la cour et se disperse pour rejoindre les salles de classe. Alors que je profite du soleil pour terminer ma cigarette, Gilles Platin, l'un des professeurs d'histoire, jette le mégot de la sienne dans la poubelle en acier.

— Ah, bonjour, ça tombe bien que vous soyez là, dis-je en me précipitant vers lui. Je voulais vous parler.

En réajustant ses lunettes à verres teintés sur son nez, Gilles me sonde de haut en bas, sans une politesse.

— Bien sûr, mais faites vite, j'ai cours.

— Oui, promis, je serai pas long. Alors, voilà... C'est à propos de Mathilde Germain. Hier, j'ai eu l'occasion de discuter avec elle et elle m'a expliqué être la cible de moqueries de la part de ses camarades.

— C'est malheureux, mais pourquoi m'en parler, à moi ?

Les bras croisés, il regarde sa montre, avant de passer sa main sur son crâne chauve. Face à son impatience manifeste, je me racle la gorge.

— J'y viens, j'y viens. Du coup, il semblerait que lesdites moqueries surviennent surtout lors de vos cours et durant les pauses.

— Qu'est-ce que vous sous-entendez ? Je n'ai pas participé pas à ça. Par ailleurs, je l'ignorais, auquel cas, je serais intervenu.

— Je voulais juste savoir s'il était possible d'ouvrir l'œil ? Les surveillants, on se chargera d'épier les comportements suspects pendant les récrés, alors ce serait bien, si de votre côté...

Ses yeux continuent de m'analyser et me mettent mal à l'aise. Je cerne à sa mine indignée qu'il est sur la défensive. Gilles me rappelle mes anciens professeurs barbants qui sentaient la cigarette, le café et d'autres odeurs difficilement identifiables. Pour couronner cette charmante image, les rumeurs le décrivent comme étant totalement à côté de ses pompes. Je n'ai pas eu beaucoup affaire à lui, mais au début de mon contrat, il trouvait ça marrant de me surnommer « la praline », en rapport avec Leonidas, l'enseigne de chocolats belges. Il est aussi le seul professeur à toujours me vouvoyer.

— Je vous dis que je n'ai rien vu, insiste-t-il.

Gilles Platin va jouer avec mes nerfs de bon matin, je le sens.

— Mais là n'est pas la question. On veut juste mettre un terme à ça. La direction m'a chargé de vous en parler pour éviter la moindre histoire d'harcèlement.

— Eh bien, la direction aurait dû venir m'en parler elle-même. Vous n'êtes pas le conseiller principal d'éducation, si ?

Il est con comme un pied de chaise, lui.

Pendant une poignée de secondes, je cherche le rapport, mais me résigne assez vite. Il vaut mieux que je mette fin à cette conversation avant de perdre patience. En contournant Gilles, j'abandonne mon mégot dans la poubelle et enfouis mes mains dans les poches de mon jean.

— Bon, si vous repérez quoi que ce soit, tenez-nous au courant.

— Vous avez dans le projet de devenir enseignant, c'est bien ça ?

Sa question me stoppe dans ma fuite. Je pivote vers lui, tandis qu'il lisse sa veste en velours sur son buste.

— Ouais, réponds-je sans vraiment comprendre où il veut en venir.

— Écoutez... Les cours et les comportements des élèves hors de l'établissement sont deux choses bien distinctes. Je suis tout à fait de votre côté, mais on ne peut pas avoir des yeux partout et encore moins jouer les gendarmes lorsqu'on a un programme à respecter. Vous l'apprendrez quand vous serez dans le métier. Les jeunes se charrient, ça peut parfois être blessant, mais je ne pense pas que ce soit alarmant. Du moins je l'espère, mais si on commence à faire du cas par cas...

Il fait exprès de comprendre les choses de travers, je ne vois pas d'autres explications. J'ignore comment il peut être à peu près certain que ces comportements ne sont pas affolants alors que je lui ai évoqué la présence de moqueries fréquentes. La direction a pourtant l'habitude de sensibiliser son équipe sur ce genre de dérives. Il a séché les réunions, ou quoi ? Encore un professeur qui aurait dû prendre sa retraite avant d'être dépassé par un poste qui n'est plus de son ressort...

— Les surveillants sont aussi là pour « jouer les gendarmes », d'où ma démarche. Être enseignant, c'est pas uniquement réciter un cours, c'est avoir un groupe d'individus sous sa responsabilité. Vous voulez deux choses bien distinctes ? Se taquiner gentiment et être pris pour cible. Et, comme ni vous ni moi ne savons de quoi il retourne, on doit veiller à comprendre pour que ça cesse. Que vous n'ayez rien vu, d'accord, mais maintenant que vous êtes informé, vous avez votre rôle à jouer, comme moi.

Son cartable en cuir sous le bras, Gilles me répond d'un rire nerveux.

— Je vais passer au-dessus du jugement que vous émettez quant à ma façon d'enseigner alors que, vous-même, vous n'avez encore jamais exercé. Bonne journée, Léon. J'ouvrirai l'œil.

Je me retiens de lui dire que je n'ai pas besoin d'avoir exercé pour détenir un minimum de bon sens, même si cette provocation me brûle la langue. Pas la peine d'attiser le feu. Tant qu'il applique ce qu'il est censé faire, ça me va.

Nous échangeons un sourire crispé, et je rejoins la salle d'étude pour assurer ma surveillance.

Dans le couloir, les hurlements des élèves me parviennent. Ces boutonneux n'ont même pas eu l'amabilité d'attendre que j'arrive pour s'installer. En fin de semaine, ils sont aussi excités que des puces au salon du chien, c'est insupportable. J'envoie un signe de la main à Rudy, un autre surveillant, et entre dans la pièce.

— Eh, calmez-vous ! C'est pas la fête du bourg, ici, on entend que vous. Alexis, descends de cette table ou je fais en sorte que ce soit la table qui te monte dessus.

— Mais c'est pas moi, c'est Romain !

En se frappant avec des manuels scolaires, les intéressés éclatent de rire et retournent à leur place. Après avoir consulté le livret indiquant les absences et les retards, je me poste devant la première rangée de tables.

— Je vous préviens, le premier que je vois bavarder au lieu de travailler, aura la grande joie d'aller aider les cantinières ce midi.

— Léon ! s'écrit un élève dont le nom m'échappe. Je peux aller faire mon travail de groupe avec Amina et Laure ?

Sans tarder, je grimpe sur l'estrade en provoquant le grincement du bois sous mes chaussures.

— Ouais. Installez-vous au fond, mais faites-moi le plaisir de baisser d'une octave.

Mes discours sont assez cocasses quand on sait qu'à leur âge, j'étais plus ou moins turbulent. En silence, les terminales se mettent au travail. Je profite du calme pour ouvrir mon ordinateur portable et me plonger dans mes cours.

Et comme un doigt d'honneur du destin, ou plutôt de Gilles Platin, il a fallu que mon chapitre d'Histoire grecque traite de Leonidas, le roi de Sparte qui trouva la mort lors de la bataille des Thermopyles et qui a inspiré le logo de l'enseigne de chocolats belges.

Foutue praline.

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