Prologue


Hey hey hey !

Alors euh... Je voulais écrire un OS mais j'avais la flemme de faire un texte long, du coup ça serra (encore) une fic avec des chap courts.(oupas)

C'est pas mon couple préfère (Tamaki et Mirio number one dans mon cœur) mais j'ai eu une idée de fic TodoBaku, alors why not ? Je sais pas trop ce que ça va donner, on verra bien à la fin, mdr.

J'aime les histoires de marque d'âme (actuellement c'est la troisième fiction dont c'est le thème x3 et c'est certainement pas la dernière) Puis t'façon, c'est pas ma faute, mon cerveau est trop en manque de BL, du coup je sors des histoires comme ça.

Laisser des bisous, euh, des reviews, c'est cool de pouvoir savoir ce que les gens pensent des textes et de pas juste voir des chiffres augmenter dans l'onglé statistique. Breef câlin les gens ! ~

PS : J'avais pas d'idée de titre, ça a faillit s'appeler le Pétard et le glaçon, mais ça aurait fait trop crack fic mdr. Du coup j'ai opté pour Ice Soul, mais il est susceptible de changer si un jour l'inspiration me viens. (Tout comme le résumé)

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Prologue

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Shoto regardait dans le miroir les mots encrés de noirs gravés sur sa peau. Penchant la tête en avant pour se rapprocher de la glace, il tordit la tête sur le côté pour tenter d'apercevoir la phrase inscrite un peu au dessus de sa clavicule gauche et qui partait vers sa nuque comme si elle voulait faire le tour de son cou. Il passa ses petits doigts sur l'inscription, il ne savait pas encore lire, mais sa maman lui avait apprit à compter, alors il compta chacun des mots qui la composaient. Trois fois pour être sûr de ne pas se tromper. Puis il sourit, sept, il y avait sept mots dans la phrase tatouée depuis sa naissance dans son cou. Sept mot qui lui permettrait de trouver sa personne destinée.

« Shoto ! Qu'est-ce que tu fais ? »

L'enfant sursauta en entendant la voix de sa mère. Il remit le col roulé de son pull en place et se précipita pour descendre du lavabo qu'il avait escaladé afin de pouvoir se regarder dans le miroir. Mais avant qu'il ne puisse toucher le sol, deux mains l'attrapèrent. Shoto se sentit soulever puis se retrouva face à deux yeux gris si semblables à son œil droit.

« J'ai rien fais maman. » Dit l'enfant en souriant de toutes ses petites dents de laits.

L'adulte haussa les sourcils, pas convaincue.

« Ah bon ? Alors pourquoi tu étais sur le meuble ? »

« Je voulais voir dans le miroir, euh... Mes z'oeils. »

La jeune femme retient un petit sourire amusé, il avait hésité un trop long moment pour que le mensonge soit crédible. Mais elle tenta de conserver son sérieux.

« Et pour regarder tes yeux tu avais besoin d'enlever ton bandage ? »

Shoto eut un sursaut et tourna vivement la tête vers le lavabo. Il aperçu, en effet, la bande de tissu à côté du miroir, dans la précipitation il avait oublié de la remettre autour de son cou. Il fit la moue et évita le regard de sa mère qui soupira.

« Shoto, tu sais que tu n'as pas le droit de l'enlever. »

« Mais je veux juste la voir ! » Protesta l'enfant. « Vous me laissez jamais la regarder. »

« Tu sais très bien pourquoi, Shoto. »

Elle assit son fils sur le bord de la baignoire et, attrapant le tissu, entreprit de l'enrouler délicatement autour du cou de l'enfant.

« Parce que les marques d'âmes sont personnelles et qu'il ne faut pas que les autres voient la mienne. » Récita mécaniquement Shoto.

« C'est ça. » Confirma la jeune femme. « Regarde, moi aussi ma marque d'âme est cachée. » Elle lui montra son poignet droit enveloppé dans une bande de tissu semblable à celui qu'elle finissait d'enrouler dans la nuque Shoto.

« Mais pourquoi j'ai pas le droit de la voir même quand je suis tout seul ? Et vous voulez même pas me dire ce qu'il y a marqué ! »

Sa mère baissa les yeux pour éviter le regard vairon de son fils.

« Chéri, tu sais bien que ce n'est pas aussi simple. »

Elle se redressa et tendit la main à l'enfant. Shoto hésita quelque instant avant de l'attraper, puis il descendit du rebord de la baignoire et suivit sa mère jusqu'au salon où elle le fit s'asseoir dans un canapé. Profitant de l'absence de son père qui travaillait toute la journée, Shoto s'affala dans le divan, chose qu'il n'aurait pas pu faire si le héros avait été là.

« Tu te souviens de la légende des marques d'âmes ? » Demanda sa mère en s'installant à ses côtés.

« Oui ! » S'écria Shoto en se redressant. « C'était il y a très très très longtemps. Deux dieux étaient amoureux et restaient toujours ensemble car ils s'aiment beaucoup. Ils étaient tellement amoureux que tous leurs gestes étaient en harmonie avec l'autre. »

« Et qu'est ce qu'il s'est passé ? »

« Le roi des dieux était jaloux, alors il sépara les deux amoureux et leur effaça la mémoire pour que jamais ils ne se reconnaissent. Les deux anciens amoureux étaient tristes, parce que ils savaient qu'ils leur manquaient quelques chose d'important mais ils ne savaient pas quoi. »

« Et puis un jour. » Reprit sa mère, sachant que c'était la partie qu'il préférait. « Les deux amoureux se croisèrent par hasard. En entendant la voix de l'autre dans la foule, ils se reconnurent immédiatement. Ils s'enlacèrent alors et le sort du roi des dieux fut rompu. »

« Oui ! »

« Les deux amoureux enfin réunit après des années de solitude se promirent de ne jamais plus s'oublier. Et pour cela ils gravèrent dans leur peau les parole qui leur avaient permit de se retrouver. Pour que personne n'éprouve jamais la même tristesse qu'eux et ne se retrouve jamais seul, ils lancèrent un sort sur le monde pour que chacun puisse trouver la personne qui lui était destinée. Son âme sœur. Et depuis.. »

« Depuis tout le monde naît avec une marque d'âme ! » La coupa son fils. « Sur la peau, à l'endroit que son âme sœur touchera, sont inscrits les mots qu'elle lui dira. »

« C'est ça. » Sourit sa mère en lui ébouriffant les cheveux. « Mais pour l'instant tu es trop petit pour avoir une amoureuse, tu ne crois pas ? Alors il faut que tu garde ta marque d'âme cachée, d'accord ? »

« Je suis pas petit. » Protesta Shoto. « J'ai cinq ans ! »

« Ah bon ? Tu es sûr que tu n'as pas quatre ans ? » S'amusa la jeune femme.

« Oui ! J'ai cinq ans depuis janvier, donc je suis grand ! »

Et pour le montrer il se mit debout sur le canapé un grand sourire aux lèvres, sur la pointe des pieds pour tricher un peu et paraître un peu plus grand qu'il ne l'était. Profitant de son équilibre précaire, sa mère le renversa d'une pichenette et l'enfant bascula au milieu des cousins dans un éclat de rire.

« Mais tu ne tiens même pas débout, tu es encore un bébé. »

« C'est pas vrai ! » Se défendit-il avant d'éclater de rire sous les chatouilles de sa mère.

« Tu es mon petit bébé à moi, tu n'as pas le droit d'avoir une autre amoureuse que maman. » Ajouta la jeune femme en l'attirant dans ses bras pour continuer à le chatouiller

Entre deux rires Shoto tentait de protester de nouveau mais les mains de sa mère sur ses côtes l'empêchait de penser clairement. Il profita d'un moment d'accalmie pour s'enfuir en riant. La jeune femme le regarda partir en souriant, contente qu'il ai oublié la marque d'âme gravée dans son cou. Mais pour combien de temps encore ?

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~oOo~

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Je vais te buter enfoiré de glaçon.

Shoto eut un haut le cœur.

Il se frotta le cou jusqu'à s'en faire rougir la peau, tentant d'effacer les mots tracés sur sa nuque, mais rien n'y fit. C'était toujours la même phrase en inversée qui se reflétait dans le miroir.

Il détourna les yeux de la glace.

Ça faisait plusieurs mois qu'il avait commencé à apprendre à lire tout seul juste pour pouvoir enfin connaître les premiers mots que lui dirait son âme sœur. Il s'était fais un plaisir de déchiffré les mots un à un. Butant sur ceux qu'il ne connaissait pas, il était allé demandé à Fuyumi ce que ça voulait dire ''enfoiré''. Sa sœur l'avait regarder avec de grands yeux avant de le gronder en lui disant qu'il ne fallait pas dire de vilain mot comme ça. Il en avait rapidement déduit que c'était une insulte.

Mais pourquoi son âme sœur lui dirait une insulte ? Ils n'étaient pas sensés s'aimer ?

Il attrapa son bandage qu'il enroula grossièrement autour de son cou pour camoufler cette horrible phrase et sauta maladroitement en bas du lavabo. Il avait l'impression d'avoir quelque chose bloquée dans la gorge et son cœur lui faisait mal. Il devait certainement être malade, en plus il voyait un peu flou et commençait à avoir mal à la tête. Reniflant, il sortit de la salle de bain en se frottant le nez. Maman pourrait peut être lui donner un médicament pour guérir la maladie.

Évitant consciencieusement de passer devant le bureau de son père dans lequel l'adulte travaillait, Shoto fit le tour de la maison et fini par retrouver sa mère dans la cuisine en train de préparer le repas du soir. L'enfant s'avança jusqu'à elle mais comme elle ne l'avait pas remarqué, il s'accrocha au bas de sa veste et tira dessus pour attirer son attention.

« Maman ? »

« Oui ? »

La jeune femme tourna la tête vers Shoto en souriant, mais elle perdit très vite sa bonne humeur en voyant le visage de l'enfant. Elle lâcha l'économe qui rebondit sur le plan de travail et s'agenouilla devant son fils, inquiétude dévorant ses traits.

« Shoto ? Qu'est-ce qu'il y a, pourquoi tu pleurs ? »

D'une main douce elle effleura la joue de l'enfant et Shoto réalisa avec un temps de retard, qu'effectivement, il pleurait. Il laissa sa mère essuyer ses larmes puis le soulever pour l'asseoir sur la table.

« Tu t'es fais mal quelque part ? » L'interrogea la jeune femme en l'observant avec attention. Mais Shoto secoua la tête. « Qu'est-ce qu'il y a alors mon chéri ? »

Shoto se frotta les yeux pour en chassez les larmes, il renifla bruyamment avant de baisser la tête.

« Est-ce que mon âme sœur me déteste ? »

Quoi ? Qui est-ce qui t'as dit une chose pareille ?! Si c'est un de tes frères il va.. »

Elle s'interrompit en voyant Shoto secouer lentement la tête puis tirer sur son bandage mal remit qui se défit rapidement, dévoilant sa marque d'âme et l'affreuse phrase qui y était inscrite.

« C'est ce qui est écrit là. » Fit-il en pointant son cou. « Pourquoi elle me dit quelque chose d'aussi méchant, pourquoi elle m'aime pas ? »

« Oh cheri... » Soupira sa mère, en lui caressant les cheveux avec tendresse. « Tu sais, la légende des âmes sœurs est très vieille. Elle date de bien avant l'apparition des alters, il y a beaucoup de chose qui ont changé depuis. » Elle hésita une seconde puis reprit un ton plus bas. « Je vais te dire un secret Shoto, quelque chose que même tes frères et sœur ne savent pas. »

L'enfant releva ses yeux rougit par les larmes pour la regarder sans comprendre. Avec un sourire triste elle défit le bandage autour de son poignet et le montra à son benjamin. Shoto observa les mots quatre mots écrits dans une écriture un peu hachurée, comme si celui qui l'avait écrit était très pressé. Il se concentra sur les lettres pour déchiffrer la phrase. Sauve toi avec moi.

« Je n'ai jamais rencontrer mon âme sœur. » Lui dit sa mère à voix basse et Shoto écarquilla les yeux.

« Mais... Et Père? »

« Ton père n'est pas mon âme sœur. Parfois on a pas vraiment le choix, il peut arriver qu'on l'a rencontre trop tard ou même jamais, mais ce n'est pas pour ça qu'il faut s'empêcher de vivre. Je suis très heureuse de vous avoir toi et tes frères et sœur. »

Encore abasourdit par la nouvelle, Shoto ne répondit rien. Sa mère sourit et l'embrassa sur le front.

« Alors ne te préoccupe pas de ce qui est marqué ici. Ce n'est peut être qu'une fille malpolie et tu n'es pas obligé de la rencontrer pour être heureux, d'accord ? »

Shoto hocha la tête et tenta un sourire maladroit auquel il manquait quelques dents.

« Super. » Conclu la jeune femme, tandis qu'il remettait son bandage en place. « Et maintenant, si tu me racontait comment tu as apprit à lire tout seul, petit génie ? »

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