Alice a un mal fou à se concentrer. Debout, devant son casier, elle fixe intensément son cahier de math avec le fol espoir qu'il s'envole tout seul pour se mettre dans son sac de cours. Elle est complètement à l'ouest. Et est énormément en manque. Actuellement, elle pourrait tuer pour avoir un café fait par Orva. Café est un bien grand mot pour le breuvage que son amie sert. Mais une fois habitué à l'amertume et au goût de brûlé qu'il laisse en bouche, c'est sûrement la meilleure façon de se réveiller. Au début Alice le buvait avec 8 sucres pour une demi-tasse. Maintenant, elle le prend pur comme un shooter le matin en passant chercher Orva.

Et là ça fait quatre jours sans ce breuvage magique qui ouvre les yeux, éveillent les neurones et secouent les méninges. Alice a un mal fou à faire le point. Se lever le matin a été une corvée insoutenable. En même temps, elle n'a pas arrêté de réfléchir à sa prochaine interaction avec Dylan. Entre deux scénarios catastrophiques, elle a pris le temps de penser à la requête de Louis et n'a du coup quasiment pas fermé l'œil de la nuit.

L'adolescente arrive tout de même à remplir son sac et à se préparer au mieux pour les cours. Si elle n'avait pas déjà fumé deux cigarettes en venant au lycée, elle s'en grillerait probablement une autre. Mais elle sait que ce n'est pas raisonnable.

À la place, elle pose son sac sur son épaule et se dirige en classe.

Elle commence avec de la philosophie, une matière qu'elle n'apprécie pas spécialement. Alice sourit. Louis a bien choisi son jour, c'est le cour qu'elle a en commun avec Wren. La lycéenne rentre en classe et voit que Rochelle et son amie sont déjà assises.

- Salut les filles. Dit-elle en passant à côté.

Elle se laisse tomber sur la chaise du bureau juste derrière elles et laisse un profond soupir s'échapper. Ça a le mérite de faire se retourner ses deux camarades.

- ça va, Alice ?

- Fatiguée.

- Pas trop dur sans Orva et Parveen ? Questionne Wren.

- C'est un enfer. Ça ne fait que quatre jours et j'ai l'impression que ça fait au moins une éternité et demie.

- Tu m'étonnes. Moi, je ne pourrais pas passer autant de temps sans qu'on ne se voie toutes les deux. Lui répond Rochelle en faisant un câlin à Wren. Mais j'avoue que ton frère me manque un peu.

- Ah ouais ?

- Ouais, je n'ai plus rien à mater en sociologie.

- Tu mates mon frère ?

- Avoue qu'il est canon !

- C'est mon frère. Ce serait dégueulasse !

- Et Louis ? Questionne Wren.

- Quoi Louis ?

- On t'a vu avec lui lundi et mardi. Il se passe quoi ?

- Il se passe qu'Harry est absent. Et que mes amies sont absentes. On fait un peu la charité en se tenant compagnie l'un à l'autre.

- Donc y a rien entre vous ?

- De l'amitié et c'est tout.

- Je vois.

Alice sait qu'elle devrait profiter de l'occasion pour demander à Wren pour le rendez-vous qu'elle aimerait avoir avec Louis. Cependant, elle n'arrive pas à trouver comment aborder le sujet.

- T'as des nouvelles d'eux quand même ? Questionne Rochelle.

- ouais, mais ce n'est pas évident. Ils ont déconné avec les adaptateurs de prise du coup, ils n'ont presque pas leurs téléphones avec eux. Et ça me fait bien chier. Se confie Alice.

- Ah bon ? Wren se tourne complètement pour faire face à sa camarade. T'as des emmerdes ?

- Pas vraiment. J'ai...

Alice regarde les deux filles et décide de se confier. Elle leur parle de son coup de cœur pour Dylan et de la scène qu'elle juge encore irréaliste de la veille.

- Mais c'est du génie ! Je m'incline. T'es une reine ! S'exclame Wren.

Ça fait sourire Alice qui continue ses explications. Elle leur explique son mal fou à trouver le sommeil ainsi que tous les scénarios qu'elle a imaginés.

- Au pire, il te rend juste ton parapluie. Rochelle hausse les épaules. T'auras rien à te reprocher et t'auras tout essayé.

- Ouais, c'est ce que je me dis aussi. Mais je ne cracherais pas sur l'option où il me propose un rencard.

- C'est sûr qu'un rencard, c'est mieux. N'est ce pas Wren.

- Mais chut ! Riposte son amie.

- Si tu dis ça pour le rencard de Louis, je suis au courant. Crois bon de préciser Alice qui capte immédiatement l'intérêt de la blonde.

- Il t'a dit quoi ?

- Il m'a demandé de mener mon enquête pour savoir quel style de rencard te plairait. Il a peur de foirer.

Alice décide de ne pas se cacher, elle n'en voit pas l'utilité. Louis la connaît, il devait se douter en lui demandant que Wren serait au courant.

- Ce n'est pas bizarre que le prof ne soit pas là ? Interroge Rochelle.

- Je ne sais pas d'habitude, c'est lui qui ouvre la porte. Il était là quand vous êtes arrivés ? Répond Alice.

- Non. Il n'y avait que Niall.

- Hey Niall ! Interpelle Alice.

Le petit blond irlandais assis au premier rang se retourne.

- Il était là le prof quand t'es arrivé ?

- Non. Il faisait froid dehors, la porte était ouverte. Je me suis installé.

Alice laisse sa tête tomber sur la table. Si Niall n'était pas ami avec Harry, elle l'aurait sûrement tué. Ça fait plus de vingt minutes que la sonnerie a retentit donc elle pourrait être dehors sur le gradin à regarder les entrainements du matin. Les étudiants commencent les cours une heure après les lycéens donc les coureurs commencent toutes leurs journées par une heure d'entraînement. Elle se reprend et prend son sac en se levant.

- Du coup Wren ?

- Pardon ? Sa camarade semble ne pas comprendre ce qu'il se passe.

- Tu veux quoi comme rencard ?

- Heu, je ne sais pas trop moi. Dis-lui la salle d'arcade.

- ça marche.

En sortant de la salle, par réflexe, elle vérifie son téléphone. Alice a un long message d'Orva qui lui décrit leur début de voyage et lui promet de l'appeler dès que le téléphone de Parveen aura de la batterie. Leur but étant d'avoir toujours au moins un des deux téléphones d'opérationnel. Son amie ne perd pas le nord et demande en même temps une photo du surnommé Spoon, son obsession du moment et une autre de Will pour Parveen.
Alice répond rapidement et sort une cigarette en rejoignant sa place dans les gradins. Les coureurs sont là. Une fois installé, les pieds sur le banc devant elle, ses écouteurs dans les oreilles, elle remarque Jin qui la regarde fixement. Il lui fait signe de la main et avance vers elle. Alice lui sourit. Jin est comme Thomas, un de ses amis depuis le collège, mais également un garçon avec lequel Alice aime passer du bon temps. Enfin aimait, ça fait facilement depuis l'accident où il était également présent qu'ils ne se sont pas revu.

- Salut ma brunette préférée !

Alice répond à son étreinte.

-T'as un truc de prévu là ?

- Tu n'as pas entraînement ? Alice montre d'un mouvement de tête la piste.

- Le coach n'est pas là. C'est Alby qui gère. Je pense qu'il ne m'en voudrait pas d'être absent pour un autre genre de sport.

- Désolée mon grand, je ne vais pas pouvoir t'aider.

- Dommage, ça fait longtemps.

Jin suit le regard d'Alice vers la piste et comme si des connexions se faisaient, il sourit. Le coureur ramène ses cheveux long vers l'arrière, dans ce mouvement qu'Alice trouve toujours aussi séduisant.

- Ok. C'est lequel ?

- Pardon ?

- Me l'a fait pas à moi, Alice, quand tu ne veux pas qu'on baise, c'est que t'as quelqu'un d'autre en vue. Alors dit moi lequel.

- Dylan. Répond Alice n'essayant même pas de nier.

- Ah ouais ? Je ne pensais pas que c'était ton type de mec. Et puis je crois qu'il est casé.

Jin ne laisse pas à Alice le temps de digérer l'information. À la place, il lui demande si elle a appris la nouvelle pour Thomas. Leur ami va enfin sortir de son centre de rééducation. Jin en profite pour lui parler de la soirée que les étudiants organisent pour son retour le samedi et pour l'inviter à venir.

- Jin ! Ramène ton cul au lieu de draguer ! Hurle Alby depuis le terrain.

- J'arrive. Crie Jin, avant d'embrasser la joue d'Alice. N'hésite pas à venir me voir si tu as besoin de...

Jin ne finit pas sa phrase et descend des gradins. Il se retourne, Alice lui fait signe avant de relancer la musique. Elle sort son téléphone et envoie rapidement un message à Louis pour lui dire que Wren souhaite un rendez-vous en salle d'arcade. Lorsqu'elle lève à nouveau les yeux vers la piste, les coureurs la regardent. Alice décide de faire comme si elle n'avait rien vu et prend son cahier de science. Elle une évaluation dans l'après-midi et quelques révisions de dernière minute ne seront pas de trop.
Un rayon de soleil, plus que bienvenu en ce mois de novembre, pointe à l'horizon et réchauffe Alice. Elle ferme les yeux quelques minutes afin de profiter pleinement.
Quelques minutes, c'est ce qu'elle croit. Elle se réveille en sursaut quand une main se pose sur son épaule.

- Et beh ! J'ai cru que t'étais congelé !
- Louis ? Qu'est-ce que...

Alice regarde autour d'elle, encore légèrement dans la brume du sommeil elle met un petit temps avant de comprendre où elle est.

- Il est quelle heure ?
- Midi dix-sept.
- Sérieux ? Putain j'ai loupé le cours de math et celui de Français. Elle soupire.
- T'es sérieuse ? Tu dormais là depuis combien de temps ?
- je ne sais pas, j'suis venue dès la première heure. J'ai dû m'endormir.
- Petite sieste de trois heures. Hey ! Faut dormir la nuit !
- Je sais. Mais j'ai cogité.
- et qu'est-ce qui occupait tes esprits ?
- Je...
- Attends. Je vais nous chercher des cafés au distributeur à l'intérieur.
- Prends-moi plutôt une soupe de tomate s'il te plaît.
- Eurk! Louis fait une grimace. J'me suis toujours demandé qui était assez barge pour commander ça à un distributeur.
- Et bien moi.
- Ok. Tu n'es vraiment pas réveillé. Tu ne m'as pas envoyé chier.
- Va te faire cuire le cul Louis.
- Ah, bah, je préfère ça.

Alice lui fait un doigt d'honneur alors qu'il s'éloigne. Elle se maudit intérieurement. Pourquoi n'arrive-t-elle pas à empêcher son regard de glisser jusqu'à ses fesses ? Elle se souvient du débat enflammé avec Orva et Parveen pour savoir lequel des garçons de leur promo avait les plus belles fesses. Louis a gagné la compétition haut la main. Des fois, elle a juste envie de glisser la main dessus, ou de pincer la chair juste à la jonction avec le haut de la cuisse. Elle envie certaines filles qui l'ont eu dans leur lit. Elle pourrait vendre un rein juste pour le voir nu. Bien malgré elle, Alice se mord la lèvre pendant que ses pensées s'éloignent vers des contrées qu'elle tente de fuir.
Comme pour lui changer les idées certains des coureurs rentrent sur le terrain. Elle voit Jin et sourit. Finalement tant pis pour Dylan, elle va peut-être répondre aux avances de son ami, tout pour ne plus penser à Louis nu dans son lit. Et puis elle n'a peut-être aucune chance avec le brun, après tout, il aurait pu venir la voir le matin même pour lui rendre son parapluie ou même discuter avec elle. Mais non, il n'a rien fait. Même sans ça, si Jin a raison et que Dylan est en couple elle ne veut rien tenter. Elle n'est pas le genre de fille à aller piquer l'homme d'une autre. Des coups d'un soir oui, mais pas d'histoire de tromperie ou de séparation de couple.
Le coach arrive à son tour sur le terrain et les étudiants se mettent à courir. Alice sort une cigarette de sa poche. Louis ne tarde pas à la rejoindre. Il s'assoit à côté d'elle et lui tend son gobelet. Alice le remercie et range la cigarette qu'elle n'a pas encore allumée.

- Au fait, je ne sais toujours pas lequel c'est !

Louis scrute les coureurs cherchant sûrement ceux qu'il n'a pas déjà éliminé dans son enquête. À ce moment-là un des étudiants se tourne vers eux et leur fait un signe.
Alice fronce des sourcils. Pourquoi Spoon fait-il cela ? Elle ne le connaît pas. À moins qu'il soit gay et que ce soit des avances à Louis. Il ne faut rien de plus pour que les pensées d'Alice retournent dans l'onglet porno de son esprit. Elle rougit en buvant sa boisson.

- C'est celui qui nous fait signe ? Questionne Louis. Je ne sais pas pourquoi je crois que sa tête me dit quelque chose.
- Moi, je ne le connais pas. Regarde son cul, tu te rappelleras peut-être mieux de lui !
- tu m'as confondu avec ton frère-là. J'ai jamais touché ou même maté un mec moi.
- Il ne manquerais plus que ça. Avec un cul comme le tien, tu ferais un tabac chez les homos !
- Mais ! Je ne te permets pas ! Et puis je suis actif, pas passif moi.

S'en est trop. Alice manque de s'étouffer avec son reste de soupe, les images suggestives se superposant dans son esprit comme un défilé de Polaroid. Elle n'aime pas forcément être dirigée au lit, mais pour Louis elle pourrait... Non ! Surtout pas. Elle ne doit pas penser à ça.

- C'est Spoon.
- Pardon ?
- Le mec qui nous a fait coucou. Les gars l'ont surnommé Spoon. Je ne connais pas son vrai prénom.
- Spoon ? C'est idiot comme... Oh putain ! LIAM ! Crie Louis.

Le coureur se retourne et le regarde l'air de se demander ce qu'il se passe.

- C'est sur Liam que tu craques ?
- Pas du tout. Mais c'est qui Liam ?
- On faisait du foot ensemble. C'est un pote depuis longtemps. T'as déjà dû le voir plusieurs fois chez moi.
- Les seules fois où je suis venu chez toi, c'est quand t'organises des soirées et dans ces moments-là soit il y a trop de monde soit j'ai trop bu. Donc je ne me rappelle pas de lui.

Louis continue de regarder les coureurs un petit sourire aux lèvres. Il a l'air d'être content de voir son ami se faire reprendre par le coach.

- Au fait Louis... Pourquoi tu ne traînes pas avec Niall ?
- Pardon ?
- J'ai vu Niall ce matin donc il n'est pas en France. Pourquoi vous ne traînez pas ensemble ?
- Il sort avec une nana en ce moment. Impossible de les décoller. Un peu comme...
- Ta couille droite et ta couille gauche, je sais.

Alice complète sa phrase, car clairement vu son état d'excitation, elle n'a pas besoin d'entendre Louis parler de ses couilles. Déjà rien que d'avoir parlé de Louis au foot l'a fait se rappeler à quoi il ressemble après un match. L'incendie qu'elle tente de contrôler dans sa tête est déjà bien trop instable.

- Au fait merci pour Wren.
- De rien. J'espère pour toi que ça va marcher. En-tout-cas elle, elle a l'air à fond.

- Et toi ? Avec ton coureur, ça avance ?

- J'ai deux options. Soit il court trop vite, soit il est déjà en équipe.

- Ah, ça craint pour toi.
- Ouais, comme tu dis. Surtout que ça commence à faire un moment que...

Alice s'arrête en plein milieu de sa phrase. Non parler de sa vie sexuelle avec Louis n'est pas une bonne idée. Pour essayer de calmer ses ardeurs, elle fixe les coureurs. Elle repère sans mal Dylan sur la piste. C'est fou ce qu'elle le trouve canon. Il n'a pas non plus un physique de dieu grec, mais Alice lui trouve énormément de charme. Elle ne sait pas trop d'où ça vient, sûrement de l'énergie qu'il dégage. Elle passe tout l'entraînement à observer Dylan en fumant. Louis à côté d'elle est silencieux. Il a sorti un de ses cahiers et semble plongé dans ses révisions. Il sursaute quand Alice se redresse d'un coup.

- oh putain! Oh putain! Oh putain !

- Il se passe quoi ? Louis enlève ses écouteurs.

- Dylan, il arrive. Alice se tourne vers lui. Je suis présentable ?

- Toi ? Présentable ? T'es canon. Doutes pas de toi.

Dylan, qui est encore sur la piste, fait signe à Alice. Elle se lève et descend des gradins. Si elle doit discuter avec le bel étudiant, elle préfère que Louis ne soit pas à ses côtés.

- Salut Georgie !
- Salut Dylan,
- Je suis désolé, je n'ai pas ton parapluie. Je ne pensais pas te voir aujourd'hui.
- Pas grave ne t'inquiètes pas. Alice lui sourit. Elle hésite à lui proposer un rendez-vous. T'es en couple Dylan ?
- Wow. Franco. Tu ne prends pas des pincettes toi.
- Je déteste perdre mon temps. Et je pense que tu as dû remarquer que tu me plaisais. Sauf que je ne cours pas après les personnes déjà prises.
- Je suis libre comme l'air. Et promis je vais ralentir pour que tu puisses me rattraper.
- On peut se voir demain alors ?
- Ouais carrément. Donne-moi ton numéro et je t'appelle.

Alice prend le téléphone qu'il lui tend et s'enregistre rapidement dans ses contacts.

- J'ai cours, je dois me dépêcher. Mais je te contacte vite.
- Tu peux me rendre un service ?
- Bien sûr.
- Dis à Jin que c'est un connard s'il te plaît.
- Avec plaisir. Dylan s'éloigne en remettant la sangle de son sac sur son épaule. Tchao.

Alice répond d'un signe de main. Elle attend qu'il ait traversé le terrain pour rejoindre Louis en dansant.

- Donc c'est lui.
- C'est lui. Il a pris mon numéro, on a rencard demain.
- et beh avec un peu de chance, on baisera en même temps.

Alice écarquille les yeux puis les ferme et les cache même avec une de ses mains. Elle n'est pas sûre du tout d'assumer toutes les images qui se superposent dans sa tête.

-Putain t'es con. Souffle-t-elle en récupérant ses affaires.
- C'est comme ça que tu me kiffes. Louis se lève à son tour. Mais je croyais que tu préférais les mecs plus grand. Lui, il fait ta taille. Je suis même sûr d'être plus grand que lui.
- occupe-toi de ton cul Louis et vu la superficie y a du boulot.
- Arrête, je sais que tu l'aimes mon cul.

Louis lui fait un clin d'œil. Alice lève les yeux au ciel, essayant de réciter ce qu'elle a révisé de son cour de science afin de ne pas laisser ses yeux et ses pensées se diriger vers le cul de Louis. Elle a intérêt à calmer ses ardeurs et à se concentrer sinon elle est foutue et elle va se taper une bulle à son contrôle.