Chapitre sept.

J'avais dix-huit ans quand je réussie à partir de cette cale. J'ouvris les yeux remplis d'une seule émotion, la rage. J'étais relier à de nombreuses perfusions le long de mes avant-bras et poignés ; j'étais shootée jour et nuit. Aussi, j'étais attachée fermement à ce lit en trois années ma force fu devenue folle. Mon mental se mélangent avec la force de mes agitations, j'avais réussi plus d'une fois à briser mes liens.

- Oy regarde celle-là. Elle commence son cirque habituel, s'exclame un homme blond, entouré de deux prostituées qui lui caresse son torse.

- Ouais... soupire-il me voyant me débattre. Je pars prév'nir le boss. dit un subalterne partant sur le pont.

Sous mes cris habituels de démences, j'essayai de m'enfuir d'ici. Je tirai sur mes menottes ; avec le temps elles étaient devenues rouiller et coupante. Réussissant à m'ouvrir la paume de la main droite, me dépeçant la peau jusqu'à sang, jusqu'à la chair.

La main tremblante et dégoulinante de sangs, je m'attaquai à l'autre, pendant que mon pouvoir des pétales de Lys s'active pour me soigner.

- J'serais libre ton gros orteil ! cris-je d'hargne, en m'acharnant sur mes liens pétant de plus en plus de chaines par la même occasion mes articulations et os sortant de ma peau.

- Elle est folle ! Elle... murmure l'homme blond, écartillant les yeux me fixant.

- Aller ta race, j'veux m'casser d'ici ! cris-je de douleurs, arrivant à me dépecer l'autre main. Bon sang de merde, c-c'est qu'un cor...ps... courage putain, t-tu vas vivre Julia... m'attaquant à mes mollets avec des mains tremblantes sous l'effort et non utilisable.

Je grimaçai de douleurs et de rage, n'arrivant pas me dépecer les chevilles. Prise d'énervement je me mis à donner des coups de pieds sur mes chaines faissant un bruit monstre jusqu'à réussir à détruire les pieds du lit. Je sortie de celui-ci avec une grande partie trainante au sol, ayant encore mes liens aux mollets. Deux types ayant vu la scène, courra dans ma direction. Leurs regards étaient entre le choc et l'énervement. Je sourie de démence les fixant me mettant en garde.

- Je vous préviens je suis résolue à risquer ma propre vie ! Riririririririri ! rie-je de démence. Je n'ai plus peur de vous, bande de chiens.

- Attrapez-la ! hurle un homme armé, tirant sur ma personne.

La balle rentra dans mon épaule, je grimaçai d'énervement avant de prendre impulsion avec mes mains me servant du morceau du lit accrocher avec mes liens, comme arme. Tournant rapidement je mis hors état de nuire une grande partie de mes tyrans. Réussissant à les balancer à l'eau créant de larges trous dans la structure du bâtiment.

Je courrai à grande vitesse dans cette cale essayant de briser les chaines des autres filles et femmes présente. Jusqu'à entendre un rire malsain que je hais, je me retourne vers la direction de la voix ne le voyant pas.

- Gars constipé montre toi ! hurle-je de hargne, dégoulinante de sang.

- Tu as enfin réussi à sortir de ta tombe, bravo, dit-il caché dans l'ombre de la cale.

- Laisse-nous partir ou compte sur moi pour t'éclater ta face de plante ! cris-je regardant partout pour voir des feuilles volantes apparaître.

- Quel vocabulaire. Je t'ai mal éduqué ma sale pute de merde... se matérialisant derrière moi me mettant sa dague sous la gorge. Tu as foutu un bordel monstre sur mon navire, les réparations prendrons des mois...

- Riririririri c'est que la tête de bite est vexée ? dis-je de voix calme sous son regard noir. Je vais partir d'ici après d'avoir coulé ton bâtiment, crois-moi.

- Tu n'es pas en position de dire de tels conneries... appuyant sa lame contre ma peau me saignant.

D'un rire mauvais je me lance en avant m'enfonçant la lame dans ma tranchée touchant jusqu'à l'os. Hurlante mon pouvoir des pétales de Lys s'active soignant mon cou, alors que je continue d'avancer sortant de ses griffes. D'une impulsion de mes pieds je transperce le plafond me retrouvent sur le pont crachant du sang, la lumière m'éblouie à m'en faire tourner de l'œil.

Respirant rapidement je me redresse courant jusqu'au mât central l'explosant d'un coup de tête. Je réalisai le même procéder pour les parties les plus importante du navire.

- Leaf bomb ! cris une voix, suivi d'une attaque tranchante de feuilles vers ma direction.

- Aaaaaaaaahaaaaa !! me recevant l'attaque de plein fouet me coupant la peau, entourée de feuilles tranchantes qui tourne en boucle cette attaque.

- Humm, si jolie cette petite proie... claquant des doigts, refermant l'attaque sur moi.

Les feuilles viennent se coller à moi m'empêchant de faire le moindre geste, la moindre respiration. D'un autre claquement de doigts les feuilles explosèrent, me réduisant dans un état sanglant. Tenant faiblement debout, je le fixe avant de courir vers lui poing levé.

- Je vais te faire ta fête plante de merde !! cris-je courant rapidement vers lui le poing lever.

- Tu me fais peur, arrête... Killer Leaves ! s'exclame-il avant de m'envoyer une nuée de feuilles aussi tranchante que le beurre, me tranchant l'abdomen.

Ouverte de ma poitrine à mon abdomen je lui fiche une droite en plein pif qui l'éparpille en amas de feuilles. Me tenant le ventre grimaçant, crachant du sang. Je fu entourée d'une nuée de pétales de fleurs de Lys qui me réalise des soins d'urgence, mais beaucoup moins efficace.

- S-Saleté ! Grimace-je regardant les environs. Où est cette tête de bite ?!

Prise d'énervement je fonce jusqu'à un autre mât le cassant d'un coup de pied, j'entendis un cri de douleurs dans mon dos. Me tournant j'aperçue une gamine âgée de douze ans dans les airs accrocher par des lianes de feuilles.

- Aaaaaaaaah, ç-ça fait mal maître !! cris-elle ayant diverses blessures sur le corps, dont une assez profonde au visage, les lianes lacérant sa peau.

- Monstre t'en prendre à une enfant ! cris-je hors de moi, courant vers cette enfant voulant libérer ses liens.

- Ce navire était le travail de toute une vie ! hurla sa voix dans le vent, créant une brume de feuilles tranchantes sur le navire.

Cette brume était aussi tranchante que des lames de rasoir, je pouvais entendre les hurlements de souffrance de cette enfant, jusqu'à son dernier soupir. Cette brume de feuilles m'entourée me sentant prise au piège ne pouvant fuir ou ne pouvant faire un pas en arrière.

- Tu n'es qu'un monstre sans cœur du con ! T'en prendre à une gosse ! hurle-je de rage me sentant différente.

La brume se coller à moi me tranchant le corps jusqu'à sangs, plus mon état était néfaste plus ma rage augmente. J'hurla de rage un véritablement hurlement de bête. Une onde de mon cri fis disparaître la brume peu à peu, envoyant tout valser autour de moi.


Tombant au sol respirant mal, je me redresse avec douleurs voyant autour de moi le pont totalement détruit et apercevant au sol inerte...

- Le gars constipé, j'l'ai battu ? C'était quoi cette force... ? murmure-je regardant mes mains ensanglantées. Mais... l'enfant ! grimace-je d'inquiétude pure la recherchant sur le pont, jusqu'à la trouver allongée sur le dos avec des lianes autour de ses articulations et de son cou. Hey, ça va aller ?! essayant de lui enlever la liane bien accrocher autour de son cou. P'tite hey... merde cette tête de bite m'aura fait chier jusqu'à la fin. soupire-je réussissant à lui retirer cette liane.

Je pris son pou comme elle respirée encore, je pose mes mains sur ses joues, aspirant la douleur physique de son corps laissant apercevoir mes veines de mains et d'avant-bras devenir noires. Son corps cicatrisa au niveau de ses profondes coupures ne lui laissant que de fines cicatrices. Mon nez, mes oreilles et mes yeux saigna suite à cette aspiration de souffrance, voyant flou quelques peu.

- B-Bordel tiens l'coup fichu corps... grimace-je de douleurs m'essuyant d'un revers de main mon nez.

- Kof, kof, kof ! Aaaaaaaaah je suis vivante ! cris-elle se redressant d'un bon debout posant la main sur le cœur. 

- Eh bien qu'elle réaction, dis-je avec un sourire en coin.

- Quoi ? tournant la tête vers moi, me fixant. Aaaaaaaaah t'es ensanglantée de la tête aux pieds, un monstre ! hurle-elle les yeux sortie de leurs orbites, avant de s'évanouir de peur.

- P'tite un peu de respect pour mon travail ! cris-je les dents en pointes. Non mais j'te jure. soupire-je me redressant avec elle dans les bras.


Titubant je me rendis dans la cale libérant les esclaves sexuelles marchant entre les corps des subalternes du constipé. Suite de ça je me rends jusqu'à mon ''lit'' et récupère dans la commode d'en face mes cartes de vie, ayant perdu mon escargophone.

- Humm, leurs tailles n'ont pas changé... crache-je une gerbe de sang, souriante. Ils vont bien... g-génial ! Riririririri, mes vioques sont solides, ris-je de soulagement.

- Julia !

Me tournant j'apperçois une adolescente de treize ans, plus grande que moi aux cheveux rouge et aux yeux vert émeraude habiller d'un haillon troué lui arrivant aux genoux.

- Oui, qui a-t-il Emma ?

- La coque du navire est toucher, ce rafiot coule ! parle-elle très paniquée, ayant sur le dos une vieille dame mal en point.

- Il aura bien des barques sur ce navire, ne t'inquiète pas Em' ! parlant de voix forte. Les personnes valide viennent avec moi pour la recherche d'un moyen de transport ! Les autres montez sur le pont et attendez-nous à côté du grand mât détruit ! sourie-je à Emma. Aller p'tite je te laisse gérer les invalides, tu as le courage pour. Entendu ?

- Oui ! hoche-elle la tête déterminé.

Plus le temps passa plus nous avons eu du mal à trouver des barques ou un moyen de locomotion. De plus ce trafic de femmes comprenait un total de deux cent cinq personnes.

Nous arrivons tout de même à trouver des barques et des canoés en très mauvaises état. Malheureusement les plus malades et anciennes n'ont pas pu faire la traverser avec nous. Ainsi qu'il n'avait que dix barques et cinq canoés.

Je me rappelle d'une scène déchirante, une femme ayant dans ses bras sa petite pleurante, que sa mère ne voulait pas faire le chemin avec nous. Elle était très malade et amaigrie, je me dis que si j'aurais eu des connaissances en médecine... je ne sais pas, j'aurais pu la soignée. Je voulais même utiliser mon pouvoir des pétales de Lys, m'expliquant du don de ma famille ; mais la vieille dame ne voulut rien entendre.


Trois mois plus tard grâce au courant marin et d'une grande chance, nos différentes embarcations attachées solidement entre elles avec des habits usés ; arrivèrent jusqu'à un restaurant sous le nom de...

- Le Baratie... ? articule-je difficilement la gorge sèche, tachée de sangs secs, tenant dans mes bras la petite endormie en manque d'hydratation.


(Ignorez le trou en haut à gauche merci) 

Sous une chaleur écrasante après avoir lu le nom du restaurant, je crachai une gerbe de sang où des gouttelettes tomba sur le visage de la petite dans mes bras.

- Petite ? Bon sang notre sauveuse perd pied... ! murmura faiblement une femme.

- Julia ! Julia !

Perdant conscience peu à peu, j'entendis la voix douce d'Emma m'appeler... pis plus rien. J'ouvris les yeux de nouveau sur un truc très moelleux.

- Elle se réveille papy ! dit la voix d'Emma.

- Un peu de respect morveuse, parle une voix accompagnée d'un bruit de bois tapant sol. Reste allongée, avec de tel blessures c'est déjà un miracle que tu sois en vie.

- Humm... M-M... erci... me raclant la gorge, je n'arrivais pas à parler convenablement. L'ancien, où sommes-nous ? dis-je de voix sèche, me recevant une petite fille très heureuse en plein estomac.

- Tu te situe sur mon restaurant, le Baratie. Après si tu veux plus d'information, nous sommes dans la région de Sambas d'East Blue.

- Tu vas bien, hein dit ça va ?! cria paniquée la petite sur moi.

- Mais oui Emma, ris-je doucement me redressant posant une main sur son crâne, là où je remarque des bandages sur celle-ci.

- J-Je suis soulagée, dit-elle avant de sanglotée sans pouvoir s'arrêté. T-Tu as dormis une semaine entière ! T-Tout le monde, t-te croyais morte ! avant d'exploser en sanglots.

- Hey, hey... je suis en vie non ? commence-je alors qu'elle se jette dans mes bras, pleurant sans se retenir, ne pouvant faire quelque chose pour la calmer.

Je me laisse dans mon observation de la pièce, où je me trouve. Jusqu'à voir mon interlocuteur accompagné d'un homme aux cheveux blond dans ma tranche d'âge.



- Ah alors tu t'es réveillée ? demande-il en souriant. J'étais inquiet qu'une beauté pareille n'ouvre pas les yeux.

- Justement, où sont les autres personnes qui m'accompagnent ?! le criant presque, me redressant avant de grimacer de douleurs me tenant le ventre. A-Ah m-merde !

- Je t'ai demandé de te recoucher, tu ne réalise pas les blessures que tu as ?! crie le moustachu les dents en pointes.

- Ouais bah j'ai autre chose à faire que de me préoccuper d'mon corps ! dis-je sur le même ton que lui, les dents en pointes. Em'... ? Elle sait endormis...

Dans un soupire, je l'allonge à ma gauche la couvrant de la chaude couverture qui nous couvre toutes les deux. Là où je réalise qu'elle était très cernée et amaigrie, elle ronflée malgré les larmes versées, elle souriait.

- Une semaine hein... ? dis-je de voix basse, essuyant les larmes de l'enfant, avant de me retourner face aux deux hommes. Répondez-moi s'il vous plaît, où sont les autres.

Un petit silence se fis avant que le jeune s'allume une clope l'air grave.

- De votre embarcation, seulement onze femmes sont restées en vie. En vous comptant, la petite et toi. J'en suis sincèrement désoler. crache-il dans un nuage de fumée.

- ... O-Onze ? articule-je avec du mal. M'enfin nous étions une centaine !

- Malheureusement beaucoup de...

- Tais-toi ! cris-je totalement déboussoler. E-Et la petite que j'avais dans les bras hein ?!

- Nous l'avons retrouvé morte dans vos bras, mademoiselle.

Le souffle court, je me pris la tête entre les mains, n'arrivant pas à réaliser les informations données. Onze putains de bonne femmes sauvées, seulement onze. J'aurais pu... non, je n'aurais rien pu faire. C'était déjà un miracle de trouver ce navire en haute mer. Après avoir souffler un grand coup, je redressai la tête vers leurs directions.

- Sont-elles encore sur ce navire ? Et les corps des autres personnes, où sont-ils ?

- Non. Elles se sont bien rétablies et sont parties avec un navire de la marine. Parle-il de voix sérieuse mais peiner.

- Par contre pour les corps, nous n'avons pas eu le choix de les jeter à la mer. s'exclama le plus ancien des deux, sous mon regard choqué. Ainsi que vos embarcations trempées de sangs.

- Je...

- Dort un peu, à ton réveil, nous discuterons de la suite des événements.

- ... Bien, murmure-je le regard livide avant d'aller sous les draps perdant bataille contre ma fatigue, posant lentement une main sur le crâne de la petite écarlate.

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