Chapitre douze.
Alors que je regardai le plafond blanc crème de la chambre d'amis, du Baratie... du bruit résonne en bas. Me redressant, passant mes mains sur mon visage, le frottant en soupirant une nouvelle fois, avant de me claquer les joues, me reprenant. Je t'ends l'oreille jusqu'à un mur, la collant à celui-ci pour bien tout entendre.
- Encore Emma qui a fait tomber des assiettes avec sa maladresse légendaire ? me demande-je à moi-même, écoutant attentivement.
- ''Puis-ce-que je vous dis que Julia-san n'est pas ici !'' cria une voix d'une petite fille, suivi d'un hurlement de peur.
- Emma ?! m'étrangle-je en défonçant la porte de la chambre d'un coup d'épaule.
Je courre jusqu'au début de l'escalier, réellement paniqué. Sans attendre, je saute d'un bon touchant le sol de la salle, dans une crevasse autour de ma personne. Un silence règne, j'ai le regard mauvais par la scène que j'ai sous les yeux. Emma maintenu par le cou, par un soldat de la Marine, le menaçant d'un revolver sur la tempe de la petite.
- Ju-u... lia ! articula la rougeâtre, avec du mal entre deux faibles respirations.
- Oy sale chien d'marine. Tu n'as pas honte de t'en prendre à une gosse ? parle-je de voix neutre, ayant le regard rempli d'hargne, et d'énervement.
- Tiens donc, Julia D. Swann montre enfin son joli minois ? dit-il de voix ironique.
- Relâche cette enfant, c'est ma tête que tu veux n'est-ce-pas ? réponds-je en ayant une aura noire, qui se créer autour de moi.
- Je ne pense pas que tu sois en position de négociation, ris-il en enlevant la sécurité de son pistolet, contre la tempe de ma petite sœur de cœur. De plus, cette gamine m'a l'air de te connaître, ai-je raison ?
- Tu veux ma tête, alors approche ! m'exclame-je en perdant peu à peu patience.
- Qu'est-ce-que tu m'chante, encore ?! cria-il en resserrant sa poigne sur le petit cou de la petite fille.
- Arrha.... gémis la rougeâtre, trémoussent de douleurs et d'étouffements, ne pouvant se libéré.
- Oy, c'est bon arrête ! supplie-je le marine. C'est qu'une môme ! Je ne connais pas cette enfant, c'est sûrement une petite qui joue au pirate ! Arrête, arrête, arr- dis-je rapidement, alors que qu'un horrible bruit d'os claqué se fit entendre. EMMAAAAAAAAAAAAAA !!!!!! criant à perdre voix, comprenant ce qu'il vient de se passer.
Je devenais blanche de teint, ma respiration se fis plus rapide. Voyant le soldat, relâcher le corps sans vie d'Emma comme d'un vulgaire déchet. Son corps était bien inerte au sol, je tremblai de rage à cette vue.
- Ahaahahaah, oups il me semblerait que son petit cou à craquer dans ma main. parla-il avec un grand sourire sadique, me fixant. Dommage, elle avait toute sa vie devant elle, non ?
- Tu es... commence-je en enragent silencieusement, tremblant d'émotions.
- Je suis ? rit-il salement. Tu ne pourras jamais protéger personnes, tu m'entends ? Tu es faible, une pauvre fille sans défense qui se laisse marcher sur les pieds en permanence ! Rien qu'la gueule, ton entourage sera anéanti jusqu'au dernier, je peux te le garantir ! Tu... [...]
Alors qu'il parla, ses paroles je n'arrivai plus à les entendre. Mon regard était fixé sur le corps inerte de ma petite-sœur. Mon aura noire grandis jusqu'à rentrer en moi d'un coup vif. Différents souvenirs me viennent, passer avec la petite, une vraie boule d'énergie. Elle avait la vie devant elle, j'en étais certaine qu'elle aurait pu devenir chef étoilé dans un grand restaurant, son foutu restaurant. Ou bien collectionneuse de peluches aussi extravertie, et mignonne que sa personnalité ! Vous pouvez me croire, messieurs. Ce qu'il va suivre de mon monologue, n'est pas pour un enfant d'cœur.
J'entendais des battements cardiaques tapés contre mes tempes. Je voyais qu'une seule personne, une cible à détruire, ce soldat de la Marine.
- Tu n'auras jamais de liberté de toute ta vie ! Tu seras à jamais seule, et tu seras à jamais une perdante !
- La ferme ! hurle-je prenant une impulsion d'un bon vers lui, le poing levé lui impliquant une droite magistrale dans la face.
Il recula d'un bon mettre, je courrai jusqu'à lui, lui donnant un énorme coup de pieds dans le thorax. Alors qu'il me tire dessus, la balle se logent dans mon crâne. Mon corps tomba au sol, dans un début d'une marre de sangs.
Des clients crièrent de peur, les coqs enragés de voir cela, Zeff bloqua Sanji, qu'il ne réagit pas d'un acte qu'il puisse regretter toute sa vie. La troupe de la Marine resta silencieuse à ce nouveau meurtre, appart ce soldat.
- Ahahahahahahaaaa !! C'est ça, Julia D. Swann ? Une pauvre perdante, dit-il en venant m'écraser le visage contre le sol, avec sa chaussure.
Il éclata de rire, longuement, tirant plusieurs fois sur mon corps. S'amusant comme un p'tit fou, jusqu'à voir mon corps se transformer en pétales de Lys Noires. Il eu un mouvement de surprise, quand il aperçu ces pétales voler dans la pièce.
- Qu'est-ce-que ?! Un fruit du démon ?! en alerte tirant sur les pétales, sans résultats.
- Riririririririri, c'est qui le faible maintenant ? m'exclame-je, ayant ma voix qui s'entends dans toute la salle.
- Que... C-Comment ?! Monstre, foutu monstre ! criant en paniquant, continuant de tirer sur les pétales.
- Et fière de l'être. J'ai hérité du pouvoir des pétales de Lys de ma mère, malheureusement, je ne connais pas son identité. M'enfin bref, parle-je de voix sèche. Tu vas payer pour la mort de ma sœur, sac à merde.
Suite à mes mots, les pétales volèrent de plus en plus rapidement dans l'air, formant une tornade de pétales de Lys. Celle-ci, entoura le soldat venant le recouvrir entièrement. Des bruits d'os se craquelant ensemble se fit entendre, sa voix me supplier d'arrêter cette mort douce, et délicieuse. On entendait sa chair se dépecer comme le poulet que les cuistots servent au menu, du lundi. Son corps fu rendu à l'état de sanglants, un cri à perdre l'ouïe se fit entendre longuement dans la salle.
Le corps de cet homme, disparu dix minutes plus tard, ne laissant que des vêtements de Marine à même le sol, derrière lui. Avec beaucoup de mal, je me reconstituai dans mon état normal. Mon aura noire disparaissant, ne me laissant qu'au centre de la salle, face à la troupe de Marine. Qui celle-ci, me fixe avec de gros yeux, certains ont leurs armes en joue, sur moi.
- Vous en voulez encore ? dis-je en me redressant, le corps tremblant d'efforts. Je n'ai rien à perdre, parle-je de voix sèche. Approchez ! parle-je en les fixant très mal, me mettant en garde.
Mais leurs réactions fu tout autre, après un petit silence. Tous lâchèrent leurs armes, dans un cri de joie pur. Je l'ai regardé sans comprendre, en n'ayant strictement rien à foutre, pour tout vous dire. J'avais d'autres objectifs en tête, en ce moment-même. Ignorant les personnes autour de moi, je me rends d'un pas tremblant, jusqu'au corps de ma petite-sœur, Emma.
Mais... deux bras d'homme fort et protecteur, m'entoura, me serrant contre lui. Au début, je voulais partir de ses bras, me débattant, mes cristaux internes me fis un mal de chien. J'entendis juste cela, un murmure :
- ''Tout ira bien, maintenant. Laisse-moi prendre de toi, s'il te plait.''
Perdant bataille sur ma fatigue, et sur mes efforts de mon combat, je m'endormis. A mon réveil, j'étais contre quelque chose de chaud, et de rassurant. Entrouvrant les yeux, je voyais flou. Je ressentie peu à peu de petites caresses dans mes cheveux noir de jais.
- Bonjour ma douce, tu sors d'un long sommeil. Je vais chercher le vioque, s'exclama doucement, une voix familière.
Je sentie quelque chose de chaud, couler dans mes veines, sûrement des perfusions. Peu à peu, je vis moins flou, alors que j'entendis un bruit de bois tapant contre le sol, l'ancien pirate sous le nom de...
- Kof, kof... tousse-je, la gorge sèche. Zeff bien l'bonjour, sourie-je de façon insolente.
- Dans quel état tu es, fillette ? Je t'avais avertie que mon restau' n'était pas un hôtel.
- Compte sur moi pour m'barrer d'ici, dès que j'ai eu des Berrys, et une barque de ta part ! sourie-je d'avantage, avant de rire. Riririririririri, pas question que je bosse pour toi !
- Encore heureux, tu me feras fuir toute ma clientèle avec tes conneries. s'exclama-il à demis sérieux et amusé.
- Oy vieux crouton parle autrement à Julia-san adoré ! grogna le blond fumeur.
- D'ailleurs, tu ne veux pas l'emmenai avec toi ? Ce morveux n'a aucuns talents au niveau culinaire, c'est un véritable bon à rien ! s'exclama-il dans un rire.
- Sale vieux schnock apprend à la fermer de temps en temps ! hurla Sanji, les dents en pointes.
- Riririririri, désoler l'ancien mais je pars sans personne pour commencer ! De plus, je ne souhaite plus que quelqu'un meurt par ma faute... termine-je sombrement.
Un silence se fis suite à mes mots. Je me redresse longuement, me mettant assise sur le lit, rapidement aidé par Sanji. M'ajustant l'oreiller pour m'en faire un siège, ainsi que de me tendre un verre d'eau. Après l'avoir bu, j'arracha les aiguilles de mes perfusions, me massant les poignets, tout en rendant le verre à son propriétaire.
Les deux coqs n'ont pas ouvert la bouche, attendant que je le fasse, me connaissant maintenant, dans mon caractère. Je déglutie lentement, avant d'inspirer, alors que Sanji posa sa main dans la mienne, m'apportant du confort mental. Je regardai les deux hommes, avant de parler :
- Vous vous en doutez, mais j'ai beaucoup de questions à vous poser, commence-je sérieusement.
- Bien, nous t'écoutons, morveu- Julia. hochant la tête, le père ''adoptif'' de Sanji, me regardant avec sérieux, et respect.
- Bien, merci Zeff. J'apprécie ton geste, inspirant grandement. Sanji, peux-tu m'expliquer... ce qu'il s'est passé, après ma douche froide ? tournant la tête vers lui, qui me caresse la main depuis tout à l'heure, son regard est rempli de compréhension et de tendresse.
- Aucuns problèmes, petit trésor des mers, venant embrasser ma main. Suite à ta douche, je t'ai donné une nouvelle robe de quoi te vêtir, et passer la nuit sereinement. Je te... dit-il en hésitant un instant, avant de continuer... conduis à la chambre où Emma dormait. Qui te remarqua dès ton entrée dans la pièce. Elle te sauta littéralement au cou, alors que tu t'allongé avec elle dans le lit, la prenant dans tes bras, la serrant contre toi. Elle t'a dit ceci : ''T'es venue me faire un gros câlin ! Et je vais enfin pouvoir bien dormir, grande-sœur ! Lalalalalalalalala !''... Je vous ai couvert, puis je suis sortie de la pièce.
Je le regarde longuement, avant d'avoir un fin sourire nostalgique aux lèvres. Ayant les émotions qui remonte, je détourne le regard, quand je vois au pied de la table de chevet son nounours brun, malgré moi de fines larmes coulèrent. Sanji délicatement, tourna ma tête dans sa direction, m'essuyant mes débuts de larmes, m'imposant un baisser sur le front. Ont se regarda longuement, je lui rends un fin sourire triste, j'en étais certaine qu'à cet instant, il aurait voulu me prendre dans ses bras et me border, pour oublier quelques peu mon chagrin.
- As-tu d'autres questions ? demanda le chef de ce navire-restaurant.
- Oy quel rustre tu fais, sale vioque à la con ! hurla le blond, les dents en pointes.
- La ferme, sale morveux qui reste sur ses acquis ! dans le même état que lui.
- Oui. J'ai quatre questions, encore. Puis-je lire le journal ? Combien de temps ai-je dormis et louper des repas ? Puis-je avoir des Berrys, des vivres, une barque et un Log Pose ? Eh... où se situe le corps d'Emma actuellement, s'il te plaît ? le regardant longuement dans le fond des yeux.
- Entendu. Tu as dormi une semaine entière, fait l'calcul t'es grande. Pour les Berrys démerde-toi, et ... dans les fins fond de la mer. Nous n'avons eu pas d'autres choix, j'en suis navré. réponds-il avec un grand respect, ainsi qu'une grande nonchalance.
Je restai silencieuse, jusqu'à hocher la tête lentement, acceptant toute ces réponses. Zeff me lança une arme à feu avec ces munitions, que je rattrapai sans grandes difficultés. Il me sourit, sous mon étonnement.
- La prochaine fois, ne fouille pas en pleine nuit dans mon navire. Je sais quel objet à sa place, j'me pisse pas d'ssus encore.
- Moi qui croyais que tu étais vraiment âgé, sourie-je en coin, regardant l'arme que je convoite depuis mon arrivée.
- Tu as la piraterie dans l'sang, bon courage pour ton équipage futur. s'exclamant sortant de la pièce, claquant la porte derrière lui.
Une fois seule avec Sanji, je l'entendis qui gloussait. Je tournai la tête vers lui, lui tirant la langue, sa réaction fu rapide, il me sauta dessus. En m'agrippant les poignets, les plaçant au-dessus de ma tête, me regardant longuement désirant et joueur à la fois.
- Oy môsieur l'f-f-fumeur, r-relâche-moi wow ! dis-je d'une voix ironique rentrant dans son jeu, ayant dans ma main droite, mon arme.
- Ne compte pas sur moi, ma belle plante ~ me murmura-il dans le creux de mon oreille, en venant me susurrer le cou, me faisant un long suçon, tout en me caressant les poignets jusqu'à mes bras, remontant et descendant.
Là où je relâcher un soupir d'aise malgré moi, devenant rouge tomate. Il me regarda longuement, en se léchant les lèvres tel une bête sauvage, alors que je me dandiné tel une bête domestique, toute rouge... n'arrivant pas à sortir de ses griffes, riant quelques peu.
- S-Sanji, s'il te plaît a-arrête, aller là ! Riririririririri ! ris-je, alors qu'il commence à me chatouiller de façon experte.
J'éclate de rire en ne plus pouvoir, en dessous de lui (il est à cheval), il me sourit très content de me voir dans cet état. Rire à en pleurer, me dandinant sans grand succès, il finit par arrêté son cirque peu à peu, posant une main sur ma joue, l'autre sur mon front délicatement. Frissonnante, je le regarde tendrement, prenant de violentes rougeurs.
Parfois le silence est d'or, et là c'est bien vrai. Ses caresses, son regard, sa présence, sa voix, ses bras... sans m'en rendre compte, à cette époque, j'avais une grande attirance pour Sanji dit la Jambe Noire. Si, je le recroisse un jour, comptez sur moi pour lui refaire l'amour.
M'enfin bref, revenons à l'histoire messieurs. Dans ses bras, alors qu'il fume sa cigarette, il m'expliqua les détails de cette longue semaine, où j'ai dormi comme un loir, l'équipage s'inquiété et même Patty ; me surveiller parfois. Zeff ou Sanji me faisait la toilette pendant mon sommeil profond.
- J'espère te revoir sur les mers, Sanji-kun... humant son odeur, la tête poser sur son torse.
- Et moi donc, Julia-san chérie... et moi donc, ma belle plante. tirant sur sa cigarette, me serrant contre lui, de son autre bras, me voyant m'endormir. Dors un peu, ma puce. A ton réveil, ce sera l'heure de ton départ... soufflant la fumée de sa clope, qui se repend dans la pièce.
Dans un sourire, blottie dans ses bras, et câliner par Sanji... je m'endormis.
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