*Quartier est de Hell's Kitchen*

L'équipe avait été appelée sur un meurtre. En raison du sous effectif, ils n'étaient appelés que quand le crime avait un rapport avec l'attaque du cinéma.

-Pourquoi on nous a appeler ? Demande Jo
-D'après les tests fait sur le corps, il est mort d'un empoissonnement au cyanure, à l'arsenic et... Commença Don
-Et au thallium 21 je suppose. Continua Adam
-C'est ça. Confirma Jessica. On a déjà envoyer les échantillons de base au labo.
-Peut importe qui est le meurtrier, maintenant, c'est l'affaire de toute la ville. Dit Sheldon

Plus personne ne parla, les scientifiques recueillirent les indices et les lieutenants de la criminelle prennent les dépositions des quelques témoins. Alors qu'ils faisaient leur travail, un agent arriva sur les lieux en courant.

-Alerte infraction ! Criait-il

Au même moment toutes les radios des scientifiques se mirent à biper.

-Quelqu'un est entré dans les labos !

Ni une ni deux, tous partent en courant vers les voitures.
Gyrophares et sirène allumées, les voitures filent à travers la ville.

-Quand on arrivera, on monte immédiatement aux labos. Dit Jo. Le fait que cette effraction arrive pendant l'enquête sur l'attaque de Central Park n'est pas un détail à négliger.
-Je pense aussi, mais qui serait assez fou pour s'introduire dans les laboratoires de la police scientifique ? Dit Sheldon
-Raymond Harris a bien été assez fou pour cribler de balles tout l'étage. Intervient Don

Depuis l'affaire Harris, les problèmes de sécurité des labos ont été mis en avant mais son efficacité n'en a pas été touchée.
Mais il y avait eu LE jour qui avait tout fait basculer dans l'affaire Harris

Flashback

C'était un matin comme un autre aux laboratoires de la police scientifique. Chaque personne était dans son département, l'équipe de terrain était elle aussi prête à intervenir. Bref, tout était en ordre.
Dans son bureau, le lieutenant Mac Taylor était en pleine discussion avec un autre homme, il s'agit de son mentor, Bill Hunt. Et alors qu'ils discutaient tranquillement, des balles virent brisé les vitres des bureaux.

-A terre ! Cria Bill avant de le faire lui même.

Les balles sifflèrent mais le rythme ne faiblissait pas.

-Bordel. Murmura Mac
-Quoi ? Demanda Bill
-Y'a un membre de mon équipe à terre.
-Fonce alors !

Fin flashback

Fort heureusement, personne n'était mort ce jour là. Il avait été découvert plus tard que c'était Bill qui avait poussé, indirectement, Raymond à tirer sur les bureaux en le passant à tabac. Autant dire de Mac lui en avait voulu d'avoir mit les membres de son service et son équipe en danger.
La voiture se gara devant les bureaux qui renfermaient les labos.

-Restez derrière nous. Dit un agent d'intervention.

Ils entrent, montant les marches en silence. Enfin arrivés au 35 étage, un membre du SWAT fait sauter la porte.
Mais c'était trop tard, l'étage était vide.

-Personne. Dit Adam
-Je sais pas qui était ces gars mais ils ont pris les balles du cinéma.
-Et tout les autres indices. Dit Jo. On a plus rien.
-D'après l'agent de sécurité, un groupe d'hommes seraient venu avec des badges de la scientifique avant de monter par les escaliers. Et comme il n'est pas Sherlock Holmes, il lui a fallut du temps pour comprendre qu'un vrai agent de la scientifique serait monter par l'ascenseur. Explique Don
-On avait une enquête, une seule, et on se fait voler les indices. Génial !
-On devrait peut-être les prévenir ? Demande Jessica. Ils sont bien les plus concernés.
-Bonne idée. Ils sont chambre 324 ! Crie Jo en marchant vers son bureau.

Jessica et Don se regardent.

-Bon bah, allons-y. Dit le lieutenant

Ils sortirent avant de se mettre en direction de l'hôpital, tout en ce charriant.

-On y est.

En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, ils furent devant la chambre 324. Avant qu'un des deux puisse poser la main sur la clinche de la porte que le docteur ouvrit la porte.

-Il y a un problème lieutenant ? Demande le docteur
-Je n'en parlerais qu'aux personnes avec l'habilitation nécessaire. Répond Don
-Si jamais c'est une chose qui peut le faire stresser, ne lui dites pas. Les poisons sur la balles attaquent ses anti-corps. Le moindre coup de stresse peut faire monter le rythme cardiaque. Il n'a réussi à dormir que cette nuit, même les médocs les plus puissants n'ont pas permit de l'endormir tranquillement.
-Comment avez-vous fait ? Demande Jessica
-Voyez par vous même. Et ne faites pas de bruit.

L'homme ouvre la porte, dévoilant la chambre.

-Je pense qu'on ne va pas lui dit maintenant, ils dorment comme des bébés.