Chapitre 8

- Tu savais que ça allait te tomber dessus mon gars, fit un des mafieux vétérans qui les accompagnait pour l'hôpital de la région.
- La demoiselle est très inquiète.
- Je sais, mais je ne veux pas la laisser tomber.
- Tu as fait de ton mieux, maintenant, laisse la en faire aussi pour que tu puisses te faire soigner.

Bosston regrettait de l'avoir inquiété et d'avoir forcé sur sa blessure, mais que pouvait-il y faire ? Il voulait à tout prix la soutenir, l'aider et réaliser cette grosse mission pour elle et son sourire. L'agence avait décidé de se retourner contre ses propres éléments, ils en avaient été témoin l'un comme l'autre et la façon dont le lavage de cerveau semblait avoir fonctionné sur ces agents pourtant entrainés n'avait fait que montrer à quel point ils avaient été plongé dans quelque chose de très dangereux. Ils avaient été à deux doigts d'y passer si ils ne s'étaient pas rencontré l'ors de cette mission.

Bosston lui en était reconnaissant. Il aimait cette guerrière aux cheveux miel. Il revendiquait son amour jusqu'à ce baiser qu'elle lui avait offert en revenant de l'attaque, soulagée de le voir vivant. Puis celui qu'elle lui avait offert avant de le laisser partir.

- Salut Phi ! Qu'est-ce qu'il se passe ? demanda une infirmière alors que le véhicule venait de s'arrêter devant les urgences.
- Un blessé un peu trop entêté. répondit le vétéran en souriant.
- Oh, vous êtes l'athlète ? Suphadach ?
- Je suis pas censé être là. lui indiqua alors le jeune homme face à l'air surpris du vétéran et des hommes qui l'accompagnaient.
- T'es connu mon gars ?
- Et comment ! répondit l'infirmière. C'est l'un des meilleurs athlètes du pays et le plus rapide. Je vais vous mettre un masque pour vous couvrir et on vous opérera avec nos médecins et celui-ci.
- Merci.
- Eh bah, si je savais que je transportais une star j'aurai mis un peu plus de paillettes sur mon costume, soupira le mafieux, faisant rire tout le monde.
- T'en fais pas Phi, tu nous fait honneur rien qu'en étant celui qui m'accompagne, lui répondit Bosston pris en charge par les urgentistes.

Comme promis, il fut assez vite pris en charge et même en urgence. On garda sous silence sa présence dans les lieux, coupant les caméras afin de lui prodiguer le plus d'intimité possible. Surveillé par les hommes de Sammy, il n'était pas seul et la jeune femme restait en contact avec ces derniers pour savoir où en était l'état du jeune homme maintenant entré au bloc.

Mais il lui faudrait plusieurs jours de repos et de soins avant d'y retourner. Ce qui laissait assez de temps à Sammy d'expulser les agents restés sur le terrain, puis d'assainir la zone jusqu'à même reprendre sa villa.

Deux semaines s'était peu en comparaison, mais avec l'aide d'autant de gens, mobilisés pour l'aider à tout remettre sur pieds et porter secours aux habitants, les deux semaines passèrent rapidement.

C'est quand on l'appela au talkie pour lui annoncer l'arrivée d'un véhicule que l'espoir se raviva en elle. La lumière dans son regard était plus vive, elle voulait le revoir, le tenir dans ses bras, sentir sa chaleur et l'embrasser pour se rassurer qu'il allait bien.

- Mademoiselle ! Le jeune homme est de retour ! entendit-elle crier depuis l'étage du dessous alors qu'elle était scotchée à sa fenêtre de chambre guettant au loin le nuage de poussière qui se soulevait sous les roues d'un véhicule.

Elle fronça d'abord les sourcils, ne reconnaissant pas le véhicule, jusqu'à ce que les hommes envoyé avec son partenaires, en sortent. Début du soulagement, mais elle ne le voyait pas, elle descendit donc dans la cour pour les accueillir.

- Salut Tigresse, entendit-elle.
- Bosston ? Oh mon dieu !

Elle se mit à courir vers lui et sauta dans ses bras. Il la tint fortement contre lui et leur baiser fut si fiévreux qu'ils auraient pu déclarer un incendi sur place.
Front contre front, Sammy laissa alors ses larmes couler et son rire caresser la peau du jeune homme qui lui sourit avec tendresse.

- Tu vas mieux ?
- En pleine forme ! répondit le vétéran en tapant sur l'épaule de l'athlète. Il a récupéré si vite que les médecins n'en revenaient pas.
- Vous allez tous bien ? s'enquit-elle.
- Tout le monde va bien, Mademoiselle, et notre héro du jour est un athlète très balèze.
- Oh toi, qu'est-ce que t'as encore fait ?
- Juste ce que tu m'as demandé : prendre soin de moi pour revenir vers toi réparé. la taquina Bosston en frottant son nez contre celui de Sammy accrochée à son cou.
- Bon retour.
- Je suis rentré.

[...]

Mais après cette année chaotique passée à réparer les dégâts, reconstruire certaines structures, améliorer la défense ou traiter avec les familles du pays et certaines venant d'ailleurs, ainsi que celle d'un clan puissant de la Capitale du quatuor Mesakogwen.

Bosston avait pu discuter avec les deux frères qui géraient le clan depuis le décès de leurs parents et qui avaient pu vivre une expérience assez similaire que la leur, des années plus tôt dont tout le pays avait entendu parlé.
Sammy s'était assez vite entendu avec leurs compagnons de vie ainsi que les enfants de ceux-ci qu'ils avaient adopté après un sauvetage de masse.

Les Mesakogwen leur était alors venu en aide et avait décidé de participer à l'éradication de l'agence depuis leur siège de la capital, mais Kao et Ohm, les deux frères dirigeants, avaient demandé à Sammy et Bosston de les laisser faire à leur manière. Le regard transformé de leurs compagnons avaient laissé entendre à la jeune femme qu'elle n'était donc pas la seule à apprécier quand ce genre de phrase était dite. Bien sûr, ils passèrent un accord et l'action s'était ressentit les jours d'après et en l'espace d'un an, la quasi totalité des réseaux de l'agence avait été attrapé et détruit.
Mais la tête pensante des opérations n'avait pas encore été attrapé, mort ou vif, ces personnes étaient notés comme disparu. Ce qui mettait les nerfs à Sammy.

Pourtant, en pleins milieu de la capital, résidait un autre clan qui détestait encore plus ce conflit étrange et sans intérêt.
Takizawa Toru et son époux avaient bien évidemment suivi les informations et avaient décidé de participer à la chasse à l'homme.

Tant et tant de monde s'était mobilisé pour eux, pour les épauler.

- Le Fantôme de la Dame est connue tu sais.
- Tu sais que ce surnom n'est qu'une invention des habitants parce que je refuse de me montrer.
- Je sais, mais tout les clans parlent aussi de ce fameux Fantôme de la Dame et souhaitent te voir.

Allongés dans leur lit qu'ils partageaient dans la villa depuis le retour de Bosston, il s'amusait à lui caresser le dos, traçant des formes sans queue ni tête, se ressemblant comme très différents avec douceur, faisant frissonner la jeune femme.

- Est-ce que tu as entendu parlé du Cavalier de la Dame ?
- Hm ? Tu l'invente celle là.
- Ah non, crois moi. Tu es aussi célèbre que moi Monsieur Suphadach.

Il déposa des baisers légers sur son épaule, la faisant feuler adorablement.

- Bosston.
- Hm ?
- Ta vie d'avant ne te manque pas ?
- Un peu, mais ce que je fais ici a bien plus d'importance que de courir pour remporter des prix qui prendront la poussière sur une étagère. Pourquoi ? La tienne te manque ?
- Un peu, mais plus le chant que la mannequinat. répondit-elle les yeux fermés tandis qu'il s'amusait à la réchauffer de ce besoin qui leur était devenu vital.

L'embrasser, la toucher, la sentir dans ses bras, l'entendre rire ou gronder de colère, se moquer et ce regard flamboyant avec ce sourire à tomber qu'elle lui envoyait parfois.

- Fais le encore, l'implora t-elle quand il arrêta de lui caresser le corps.
- Gourmande.
- Totalement.
- Sam'...

Le ton rauque de ça voix alarma Sammy. Voilà plus d'un an qu'ils se connaissaient et un an presque qu'ils étaient devenu un couple aux yeux du monde caché. Mais quelque chose bloquait encore ce bonheur et l'un comme l'autre y aspirait, pourtant les temps n'étaient jamais propice.

La jeune femme se redressa pour lui faire face, s'installant sur ses cuisses pour mieux planter son regard dans le sien. Elle était prête, mais le temps autour d'eux ne l'était jamais. Ce n'était pourtant pas faute d'essayer à chaque fois, mais ils avaient si vite abandonné qu'au final une année était passée jusqu'à ce que ça se calme un peu. Mais aujourd'hui, alors que le jour déclinant baignait la chambre d'une couleur presque trop belle pour leur paraître réelle, colorant la jeune femme d'une aura de nymphe, Bosston ne pouvait plus se détourner et rennoncer. Si une nouvelle guerre se déclarait maintenant, il ferait fi pour enfin accéder à ce que tout les deux souhaitaient exprimer depuis si longtemps.

Alors qu'elle plongeait ses doigts dans la chevelure de Bosston, on tambourina à la porte.

- Mademoiselle !
- Quoi ?
- Vous devriez venir voir ! s'exclama un des mafieux de l'autre côté de la porte.
- Si c'est pas urgent, je vais finir par vous crever les yeux ! rugit Sammy excédée.
- C-Croyez moi c'est important !

Soupirant, ils se levèrent et descendirent rejoindre le reste dans le grand salon.

Sammy se figea.

- C'est pas vrai, dites moi que je rêve...
- Je crains bien que non, petite...

Devant eux, à l'écran était affiché la tête de la personne présumée être le cerveau de toute cette affaire de rébellion à l'agence.

- Attendez, donc celui que j'ai frappé c'était...
- Montez le son.
- Pan Tharwanut a été arrêté à la douane, identifié comme l'un des plus grand terroriste du Royaume, nous avons reçu un communiqué d'Interpole avec un avis de recherche et une prime pour tout informations qui pourraient aider à son arrestation.

Le silence rempli la pièce.

Sammy fulminait, Bosston sentit grandir en lui une forte envie de le détruire pour avoir osé causer autant de bordel depuis qu'il avait imposé à Sammy sa vision sexiste du travail d'agent.

- Je vais lui apprendre dès que je l'aurai attrapé, gronda la jeune femme plus en colère et plus belle que jamais aux yeux de son compagnon.

Il se tourna, la souleva et la fit basculer sur son épaule, il lança depuis les escaliers :

- Même si y a une guerre nucléaire, ne nous dérangez pas cette fois !

Quelques rires lui répondirent, qui disparurent une fois qu'il eut claqué la porte d'un coup de pieds.

- Cette fois, ça suffit ! tonna la voix du jeune homme fiévreux.

il posa ses lunettes sur le bureau et attrapa Sammy par la nuque, dégustant enfin sa bouche avec passion, il voulait l'entendre enfin gémir.

La jeune femme ne resta pas inactive, elle tira sur son t-shirt, tentant de le lui enlever, mais trop grand de son mètre 90, Bosston dû se plier pour l'y aider.
Plus rien ne les arrêteraient cette fois et ils étaient bien tentés de s'enfuir loin du monde pour s'aimer à leur guise. Bosston la dénuda, appréciant ses courbes affolantes, son ventre doux et plat, sa poitrine généreuse, son souffle chaud contre son torse, ses mains se glissant sur ses épaules, cherchant son contact au risque de se voir perdre l'équilibre tant elle se sentait en feu et fébrile à la fois.

Bosston la souleva, accrochant ses jambes à sa taille, il la pressa contre lui le temps qu'il arrive au lit pour l'y installer sans quitter sa bouche pulpeuse, au tracé fin et au goût prononcé par la passion dévorante qui les animaient tout les deux.

Le son de leur coeur qui battaient à tout rompre, brisait le silence électrique de la chambre. Leur rythme cardiaque battait des records de vitesse, mais pour eux, plus rien n'avait de lien avec la réalité hormis ce regard puissant qu'ils échangeaient en cet instant. Bosston baissa son regard sur le corps de sa belle dont seul ce bout de tissus semblait cacher une merveille qu'il s'apprêtait à découvrir. Il posa ses doigts sur sa taille et les fit glisser jusqu'à atteindre le vêtement qui se décrocha de ses hanches, suivant le geste du maître qui voulait découvrit son oeuvre, sa muse pour la peindre encore et encore dans ce couché de soleil d'été qui traversait la fenêtre.

Il se délecta de la voir ainsi en proie à un souffle d'anticipation, une envie voir un besoin de lui qu'il pouvait aisément traduire par cette lumière qui brillait dans ses yeux.

- Tu es si belle...
- Bosston, dit-elle dans une soudaine timidité qui le fit sourire.
- Sam'...
- Je... Tu n'es pas le premier, je voulais que tu le saches...
- Je sais, qui serai assez fou pour ne pas te vouloir ? répondit-il sans savoir que son visage s'était durcit, lui montrant sa jalousie éclatante.
- N'entre pas en compétition, l'avertit-elle.
- Hmmm ? Aucune chance.
- Modeste.

Il fondit sur sa gorge, la dégustant tel un met délicat qui devait s'apprécier au fur et à mesure du repas. Il pris un sein et le taquina à travers sa protection de coton. Les gémissements de la jeune femme sonnaient si bien à son oreille que Bosston voulu en entendre plus, bien plus que deux ou trois.
Sa langue passa à l'intérieur de l'écran de tissus pour la goûter et dieu que c'était bon ! Le grondement affamé qu'il poussa la fit aquer son corps afin de l'aider à la déshabiller.

Découvrant enfin les deux globes de chaire, Bosston se figea, le tableau était édifiant : elle, allongée sous lui, en culotte beige, les seins enfin dévoilés, ses cheveux épars sur le matelas, son regard fiévreux et sa cage toraxique se soulevant rapidement.
Il n'avait d'yeux que pour elle et ne savait comment lui dire sa fascination. Mais son corps se rappela à lui dans une douleur caractéristique qu'il sentit être caressée par cette femme dont il était éperduement amoureux. Il n'avait plus peur de le dire, bien au contraire, il le revendiquait, mais n'avait encore jamais passé le pas pour le lui avouer. Serait-ce enfin le jour pour le faire ?

- Bosston, à quoi tu penses ?
- Toi.
- Moi ?
- Je pense à toi, à ce que j'ai traversé pour être avec toi.
- Seriez-vous amoureux Monsieur Suphadach ?
- Complètement fou amoureux de vous Mademoiselle Coates. Au point que je suis incapable de revenir à ma vie d'avant sans vous ma chère.
- Quelle déclaration. je t'aime aussi Bosston.

Surpris, l'un comme l'autre se dévisagèrent.

C'était officiel ? Enfin ? Bosston ressentit une telle joie qu'il se laissa aller en se cachant contre son ventre, l'embrassant, le caressant jusqu'à glisser entre ses cuisses et l'entendre l'appeler pour encore plus de caresses.

- Je serai le pire homme sur terre pour vous refuser ceci ma douce.
- Bosston !

Un sourire carnassier sur le visage et il vint poser sa bouche sur le contour de l'elastique qu'il s'en allait retirer pour la découvrir enfin nue.

Dieu que c'était sublime, une véritable sirène venue pour l'emporter avec elle dans les eaux et ne jamais le laisser remonter à la surface. Pourtant, Sammy n'en avait pas assez, elle voulait aussi découvrir son compagnon, savoir à qui elle se donnait et pour qui son coeur battait si fort au point de l'empêcher de respirer tranquillement. Lentement, il quitta ses habits pour s'offrir à ce regard effrayé.

- Je serai le plus doux possible, lui promit-il alors que sa main se glissait entre ses lèvres pour la découvrir déjà prête à le recevoir dans une moiteur délicieuse.

Ses doigts se lancèrent le défis de la conquérir alors que tout son coeur criait de vouloir la posséder entièrement et lui faire crier son amour.
Transportée par une délicieuse torture dont les variations de rythme ressemblaient à la partition d'un virtuose prit dans une transe musical, laissant sortir de lui cette musique érotique et brûlante. L'appelle de la jeune femme à l'avoir pour elle fut plus fort et il se glissa doucement dans ce corps délicieux aux courbes tentatrices et à la douceur enivrante.
Le premier coup de rein la fit crier de surprise, étirant tout son corps, balançant la tête en arrière, parcouru d'un long frisson de plaisir, ils ne bougèrent plus le temps de s'adapter à la présence de l'autre.

Bosston la regarda frissonner de plaisir, laissant le bonheur de le sentir enfin proche d'elle. Mais cet instant fut vite remplacé par une longue plainte frustrée de la jeune femme qui voulu en avoir plus.
Les joues rosies par l'émotion, il la trouvait adorable et ne put s'empêcher de lui dévorer les lèvres, la gorge et les seins, la faisant s'arquer à chacune de ses attaques sur son corps.
Une idée lui vint et il l'exécuta.

- B-Bosston ? Qu'est-ce que tu fais ?
- Je voulais tester quelque chose.

Telle une amazone, elle était à cheval sur lui, les cheveux tombant en abondance sur son buste et dans son dos, captant la lumière déclinante du jour. Son corps se balançait dans un rythme alanguit et gémissant sa passion. Bosston la tenait par la taille, caressant ses cuisses du pouce, l'aidant à aller et venir avec plus d'aise sur lui dont le corps n'était déjà plus capable de résister à l'appel de cette sirène qui balançait la tête en arrière, faisant voller ses cheveux qui allèrent caresser les jambes de l'homme aux grondements féroces.

- Sammy ! cria t-il alors que la jouissance arrivait avec fureur, prenant leurs âmes pour les mêler et les briser telles des lames sur un murs beaucoup trop fort pour se laisser faire.
- Bosston !

Mais ils étaient maîtres de leurs corps et retardèrent le plus possible cet instant de libération tout en sachant qu'ils y passeraient la nuit et l'avenir à se donner l'un à l'autre.

Le bureau craqua sombrement quand Bosston l'y déposa pour posséder son corps et ses lèvres avec faim.
Le rideau de la douche tomba alors qu'il s'y accrochait, poussé par la jeune femme afin d'entrer dans la cabine. Le mobilier souffrit dde cet amour mais, quand au beau milieu de ce bazard, la jouissance éclata enfin, c'était debout contre la porte de chambre qu'ils se sentirent affaibli par autant de bonheur.

Essoufflés, ils se dévisagèrent, repu pour un temps, mais rirent du carnage fait dans cette chambre.

- On rangera plus tard, promit-il en embarquant sa belle dans une nouvelle chevauchée qui ne vit pas la nuit passer.

Jusqu'à ce que le jour amène une nouvelle vision de la vie et un couple enlacé, appréciant la chaleur du soleil timide qui se levait doucement, de peur de les réveilles.

***

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