Chapitre 4
Je suis vraiment désolée d'avoir mis tant de temps pour pondre un chapitre comme celui-ci... J'ai eu pas mal de problèmes persos, je n'avais pas vraiment le coeur à écrire. J'espère que ça vous plaiera quand même, j'avoue que j'aime bien la fin. J'espère que je posterai nettement plus rapidement le prochain! Bonne lecture!
[I'm not okay -Vent]
Elle avait déjà été là. Plusieurs fois avant. Et elle en avait souffert. Peut-être qu'elle ne devrait pas. Peut-être aurait-elle dû résister, refuser. Dire non, tout simplement. Mais maintenant qu'elle était là, allongée sur le lit, serrée contre lui, elle ne pouvait plus rien faire. Elle avait perdu tout contrôle de ses émotions, n'avait plus envie de rien. Elle était tout simplement trop bien. Peut-être n'aurait-elle pas dû être si bien justement, peut-être qu'en temps de guerre, elle n'aurait pas dû s'accorder cela. Mais elle y était. Et il était avec elle. Il était avec elle. Et elle avait encore du mal à le réaliser. Il était là, endormi, la serrant dans ses bras, son menton reposant contre sa tête, à respirer doucement. Doucement. Pour la première fois, elle pouvait aller doucement. Fermant les yeux, elle s'endormit. Elle s'endormit sans craintes. Sans pleurs. Sans larmes. Sans cris.
Il l'entendit. Ce cri. Puis ces pleurs. Un objet casser. Il l'entendit. Il n'aurait pas dû, peut-être que frapper aurait été plus conventionnel. Mais il ne devait pas être conventionnel. Il poussa la porte. Et il la vit. Recroquevillée au coin des escaliers. Un vase cassé à ses pieds. Fragile. Doucement il s'approcha. Il ne voulait pas l'effrayer.
«Je ne suis pas un animal qu'on effraie en s'approchant trop vite., railla-t-elle.
Il soupira: -Julia., puis il s'agenouilla. Elle est en sécurité maintenant.
-Maintenant? Parce qu'avant elle ne l'était pas?!
-On est jamais sûr de rien, lors d'une guerre.
-Je ne veux pas être sûre que ma fille est morte!
-Ce n'est pas ce que j'ai dis., se défendit-il.
-Faites en sorte que ce ne soit pas le cas, Owen.»
Il s'assit. Tomba à côté d'elle. Discuter ne servait à rien. Elle était comme sa fille. Bornée, têtue, déterminée, entêtée. Et brisée. Il fut surpris quand elle laissa tomber sa tête sur son épaule. Il se surprit d'avantage à passer un bras autour de ses épaules.
***
«Il faut qu'on parle je crois.
Kensi se tourna. Elle devait bien l'affronter :-Pourquoi? Pourquoi es-tu venu ici? Deeks... ça ne marchera pas.
-On a déjà eu cette conversation. Laisse nous du temps.
-Nous n'avons pas de temps., elle baissa la voix. Je n'ai pas le temps.
-Pourquoi? Pourquoi dis-tu ça? Ken's... Fern, on s'en sort toujours.
-Non, souffla-t-elle d'une voix brisée, non, pas cette fois. Je veux que tu rentres à Los Angeles. Et que tu t'en sortes. S'il te plait. Marty, fais ça pour moi.
-Tu ne mourras pas. On.. on est tous là.
-Je ne veux pas avoir à choisir lequel d'entre vous devra mourir en premier.
-Tu n'auras pas à faire ce choix.
-Je t'en prie Deeks, sois lucide pour une fois! Comporte toi en soldat, nous sommes en plein milieu d'une guerre, les prisonniers... la torture, la captivité... tu ne penses pas sérieusement qu'ils vont nous inviter à prendre un thé?!
-Ne t'énerve pas! Je disais simplement que tu n'auras pas à faire ce choix, tu vas rentrer à Los Angeles avec moi.
-Non Deeks. Pas cette fois. On ne s'en sortira pas. Pas cette fois.
-Pourquoi tu dis ça.
Elle caressa délicatement sa joue :-Parce que c'est la vérité., Ils restèrent silencieux longtemps. A se regarder tout simplement. Je t'aime., murmura-t-elle, doucement, tout bas, une femme brisée, sentant sur ses joues brûler des torrents de larmes. Je t'aime.»
***
Noël. Sois heureux. Sois heureux, et souris. Tu es là pour tes filles. Tes filles et ta femme. Souris. Souris et sois heureux. Tout va bien ce soir. Fais une pause. Oublie un peu. Mets de côté... ce n'est pas juste. Rien n'est juste. Sois heureux. Rien n'est juste! Rien ne va bien! Contrôle toi Sam. Tu ne dois pas penser ça. Tout va bien se passer. Il n'y a rien de grave. Tout le monde en sortira indemne. Tout le monde ira bien. Tout se passera bien. Je n'ai jamais été aussi bien... Pourquoi?! Pourquoi mentir?! Je n'oublierai jamais. Sois heureux, souris. Fais comme si.
***
Henrietta Lange Le 24 Décembre
Centre Spécial des Opérations, 2014,
Los Angeles,
Directeur Vance,
Sûrement vous demandez-vous pourquoi cette affaire affecte tant notre équipe. Laissez moi vous éclairez.
Cette équipe, est une famille. Pour certain, la seule famille qu'ils aient réellement jamais eue. Pour d'autre, la seule famille qu'ils aient actuellement. Une famille. Ce ne sont pas des collègues, ce ne sont pas des amis. Ca va bien au-delà de ça. Et ça a toujours été bien au-delà de ça. Vous devriez le savoir, maintenant.
Si l'agent Blye meurt. Ce n'est pas qu'elle qui meurt. Notre équipe, notre famille, meurt avec elle. Il y a un équilibre instable. Comme sur une planche. L'équilibre tient toujours, tant que tout le monde est là. S'il manque une personne, la planche vacille dangereusement. Nous savons tout deux que Mlle Blye et M Deeks ont toujours été plus que de simples coéquipiers. Si Mlle Blye meurt, M Deeks sera le premier à céder. Il manquera deux personnes pour maintenir l'équilibre. Mlle Jones n'arrivera pas à rester. Il manquera trois personnes. L'équilibre ne sera plus présent. Juste un lointain souvenir.
Je n'ai aucune idée, monsieur le directeur, de ce qui m'a réellement poussé à vous envoyer mon agent. Peut-être devais-je la séparer de son partenaire. Mais que faire, si ça n'avait été qu'une énorme erreur? Que ferez vous, Monsieur le directeur, lorsque la meilleure équipe de Los Angeles ne pourra plus travailler? Y avez-vous pensé? Y avez-vous déjà pensé, à l'éventualité qu'elle ne revienne jamais? Il y a plusieurs choses cachées derrière ce "elle". Il y a Mlle Blye, bien sûr, mais aussi l'équipe. Nous perdons Kensi, nous perdons l'équipe. Je ne me pardonnerai jamais la mort de mon agent. Jamais, si cela devait arriver, et nous savons tous les deux que cela arrivera, je ne travaillerai plus ici. Je refuserai tout, jusqu'à ma propre culpabilité. Je ne veux pas la voir mourir. Je ne veux pas voir ma famille mourir. Je ne veux pas assister à cette descente aux enfers. Non, je ne pourrai pas le supporter. Je préfèrerai mourir.
Ne la gardez pas en vie pour la tuer plus tard.
Hetty.
Je sais, c'est vraiment très court, mais je voulais finir comme ça. J'essaierai vraiment de poster plus vite le prochain. J'espère que ça vous a plu.
Bonne journée!
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