Chapitre 2
Hi! Désolée pour cette attente, on reprend les cours lundi (yaouh...) alors je serais plus organisée! Promis! J'espère que vous aimerez!
(Gravity -Don't let go)
Il était assis à une table le regard vide. Elle devait s'excuser. Se glissant doucement à ses côtés, elle posa une main délicate sur l'épaule du vieil homme.
«Vous ne méritiez certainement pas cela.
-Tout est de ma faute Kensi. Je suis désolé de vous avoir traînée ici.
Elle l'arrêta: -Je ne vous laisserai pas., sa voix était faible, presque éteinte. Vous n'allez pas mourir. Vous ne serez pas seul. Nous allons faire équipe. Nous allons faire équipe et rentrer, ensemble, à Los Angeles., ses yeux brillaient, l'espoir était beau. L'espoir était beau, mais vain. Vous n'allez pas mourir. Nous n'allons pas mourir. Nous n'allons pas mourir., se répétait-elle. Sûrement essayait-elle de se convaincre. Nous n'allons pas mourir.
-Kensi... ce sera vous ou moi.
-Non! Non! Vous... vous ne pouvez pas. Nous sommes une équipe Granger. Nous sommes devenus une équipe à partir du moment où vous m'avez annoncer mon affectation. Nous sommes une équipe Owen. Deux partenaires. Et, après avoir travailler quatre ans avec Deeks, je sais ce que font les partenaires.
-Ils tombent amoureux., murmura-t-il en souriant légèrement.
Elle le frappa à l'épaule: -Non. Ce n'est pas une règle. Il suffit d'observer Sam et Callen., plus sérieusement, elle reprit. Non. Non, deux partenaires sont toujours là l'un pour l'autre. Ils se soutiennent et se sauvent mutuellement les fesses. Granger, je ne vous laisserai pas tomber! Nous sommes une équipe. Une équipe vous m'entendez?! Vous n'allez pas mourir. Je ne vais pas mourir. Nous allons.. nous retournerons à Los Angeles., il ne répondit pas. Nous y retournerons... n'est-ce pas?, toujours rien. Granger! Nous y retournerons?! Répondez-moi. S'il vous plait! Je vous en prie, dites moi qu'on y retournera!
Face aux larmes présentes dans les yeux vairons, Granger ne put rien répondre. Il se contenta d'hocher doucement la tête. Non. Non... Non! Nous ne pouvons pas... nous allons... nous allons nous en sortir. Nous pouvons... je ne veux pas mourir ici! Je veux rentrer à Los Angeles. Je veux dire à Deeks que je l'aime. Je veux dire à Sam et Callen que je les ai toujours considérés comme mes frères. Je veux dire à Hetty que j'aimais vraiment ses thés. Je veux serrer Nell dans mes bras, dire à Eric que je serai toujours là pour une partie de jeu. Je ne peux pas mourir ici. Je vous en prie Owen. Faite quelque chose. Faite nous rentrer.
Lorsqu'il réussit à parler, sa voix était brisée: -Je ne peux pas. Nous sommes condamnés. Nous n'y retournerons sûrement jamais. Nous allons mourir. Nous allons mourir!, il se leva et jeta un caillou loin d'eux. J'aurai dû m'imposer. J'aurai dû dire non. Ca nous aurait sauvé tous les deux. Et au lieu de ça, je me suis plié aux ordres. J'ai signé notre arrêt de mort.»
***
(Lorde - Yellow Flicker Beat)
Il guettait. Rien. Personne. Aucun bruit. Peut-être était-ce le moment. Peut-être devraient-ils intervenir. Pourtant, personne ne bougeait. Et il ne savait pas pourquoi. Il était seul, à attendre. Il n'aurait pas du être seul. Il aurait du être avec elle. Attendre avec elle. A la dévorer des yeux. Se moquer d'elle gentiment. Elle aurait du répliquer quelque chose. Il l'aurait appelée Fern, elle l'aurait appelé Shaggy. Mais elle n'était pas là, et Deeks était seul à guetter. Seul à attendre. Attendre que quelqu'un fasse quelque chose. Kensi aurait bondit dans l'action. Kensi serait déjà dans le bâtiment. Kensi... il devait arrêter de penser à elle. Pour quelques minutes seulement, elle devait sortit de son esprit, cesser de le torturer. Pour quelques minutes seulement, il devait être concentré sur la mission, et juste sur la mission. Il ne demandait pas grand chose. Deeks l'avait pleurée. L'avait pleurée, la pleurait toujours et la pleurera encore. Il le savait, il en était conscient. Mais juste pour quelques minutes, juste le temps de cette intervention, juste là, il aurait aimé être tranquille, et ne pas vouloir pleurer. Juste là, pour quelque minutes, il aurait aimé être concentré. Bien concentré. Et prouver à tous, Sam, Hetty, Callen, à tous, qu'il était capable. Capable d'être parmi eux. Qu'il le méritait. Et pas seulement parce que Kensi et lui étaient... qu'étaient-ils réellement? Il n'en avait aucune idée. Aucune fichue idée. Si ça n'avait tenu qu'à lui, il aurait dit qu'ils étaient ensemble. Ensemble, tous les deux, amoureux. Ils étaient amoureux. Personne ne pourrait dire le contraire. Ils étaient amoureux, vraiment amoureux. Pourtant, ils ne s'étaient pas vraiment dit "je t'aime". Ils se l'étaient fait comprendre par cette nuit, juste après le restaurant. Mais ils ne se l'étaient jamais dit. Pourtant, ils étaient amoureux. Amoureux. Deeks aurait voulu sourire. Amoureux. Des cris. Soudainement, il n'entendit que des cris. Puis l'explosion, et tout se passa très vite. Des dizaines d'hommes sortirent du bâtiment, armés. Ils tiraient, et sûrement, ripostaient-ils. Mais Deeks ne pouvait rien voir, rien entendre. Tout était noir. Ce monde était devenu mutique. Mutique, silencieux. Un seul sifflement. Un sifflement strident. Il lui semblait que quelqu'un criait son nom. Il cru murmurer Kensi. Puis il tomba à genoux. Prit sa tête entre ses mains. Ce sifflement, ce long sifflement. Il ne s'arrêtait pas, il ne s'arrêterait jamais. Des larmes vinrent. La douleur était trop forte. Une autre explosion. Callen se jeta à genoux à ses côtés. Il lui parlait. Il disait quelque chose, ses lèvres bougeaient. Mais aucun son ne parvenait à Deeks, sourd. Toujours le sifflement. Kensi, il voulait voir Kensi. Puis soudain, il comprit. Soudain, il réalisa. Si elle avait été avec lui. Si elle avait été là, sûrement aurait-elle été touchée par l'explosion. Alors il sourit, se concentra, utilisa toutes ses forces, et sourit. Kensi... Kensi irait bien. Le sifflement... la main de Callen sur son dos, des bruits de pas. Non, il ne les entendait pas. Il les sentait. Sam, sûrement Sam. Puis il se sentit soulevé du sol. Et ils partirent. Partirent vite. Pressés, effrayés.
(Lily's theme)
***
«Nous avons un lien., s'écria Booker. Nous avons un lien! Avec... le NCIS de Los Angeles. Nous avons un...
Kensi, le poussa, s'assit à sa place, lança la connexion: -Répondez, répondez, répondez... Allez! Hey! Les gars!, elle scruta l'image. Où... où est Deeks?
Ils échangèrent un regard. -Nous sommes heureux de te voir aussi.
-Où est Deeks...? Les gars... où...
-Il est à l'hôpital Kens'. Mais il va bien. Nous avons été pris dans une embuscade ce matin. La routine. Il va bien.
Elle soupira:-Vous lui direz.
-Oui.
-Qu'il a intérêt à rester en un seul morceau. Ce n'est pas lui qui est en terrain de Guerre.
-On lui dira. On ne voudrait pas que tu trouves le moyen de nous faire du mal...
Kensi sourit doucement. -Je vais aller m'entraîner. Je vous vois plus tard les garçons., et sur-ce, elle se leva, et se rendit dans sa modeste chambre. Granger la regarda, et se nota mentalement de lui rappeler que le centre d'entrainement n'était pas ici.
-Si on avait sorti le joker Deeks, elle serait restée.
-Vous la connaissez bien... Vous aviez besoin de nous contacter? J'espère que vous savez ce que vous faîtes, rien n'est sûr ici.
La petite femme fit son apparition à l'écran: -Que voulez-vous dire Owen?
-Vous m'avez compris. Rien n'est sûr ici., répéta-t-il en insistant sur l'avant dernier mot. Rien. Rien, et vous devez trouver le principal élément.
Le sourcil de Callen s'arqua. Il ne voulait pas jouer aux devinettes. Puis il comprit. -Nous trouverons monsieur., un silence s'installa. Comment allez-vous?
-Ca va, plus ou moins bien. On s'accoutume, on s'habitue. On se prépare. On attend.
-Comment va-t-elle Owen?
-Elle tient le coup, je suppose. On en est tous là, tenir le coup. Elle... elle ira bien.»
Pourtant, il n'en était pas sûr, pas du tout. Elle n'allait pas bien. Et ça ne s'améliorerait pas, il le savait. Et il se détestait pour ça. Il se détestait pour toutes les choses qu'il lui infligeait. Il se détestait, pour le sacrifice qu'il lui demandait. Elle n'irait pas bien, elle serait morte. Et si elle revenait, ce dont il doutait, elle ne serait pas bien. Elle serait morte. D'une mort différente, mais d'une mort lente et douloureuse. Une torture incessante qui ne cesserait de la tourmenter. Et Granger se détestait pour lui imposer ça. Elle n'irait pas bien. Elle mourrait, dans tous les cas. Puis il vit, oui, il vit les cinq visages dans l'ordinateur. Quatre amis, une petit mère. Ils seraient là, pour l'aider, durant sa descente aux enfers. Elle mourrait, mais peut-être, peut-être finirait-elle par revenir. Peut-être, peut-être pouvait-il s'accorder cette pensée. Peut-être, oui, peut-être y avait-il encore un espoir. Une lueur, infime lueur, mais peut-être, peut-être arriveraient-ils à la saisir. Lorsqu'il s'avança vers la chambre, c'est ainsi qu'il l'appellerait, c'était épris d'un nouveau sentiment. Un sentiment qu'il avait risqué oublier.
Un sentiment que Deeks craignait de ne plus jamais connaître. Et si, oui, et si elle ne revenait pas? Serait-il capable de revenir à son tour? Serait-il capable de ne pas mourir? Serait-il capable, tout simplement. Deeks n'était pas lâche, Deeks n'étais pas idiot, Deeks n'était pas suicidaire. Non, il n'était pas tout ça. Il était simplement amoureux. Amoureux d'une femme vivant jour et nuit, dans le danger. Amoureux d'une femme, prisonnière d'une mission qu'elle n'avait jamais demandée. Amoureux d'une belle femme, une femme forte, au sacré caractère. Mais on ne revient pas indemne d'une guerre. On souffre, et on souffre encore plus. Mais la douleur jamais ne s'arrête. Mais la douleur, toujours reste présente. Alors, assis dans ce lit d'hôpital, il ne sait pas quoi faire. Il pleur et se laisse aller à son chagrin. Il n'y a plus rien de l'homme brave et courageux. Seul les vestiges d'un homme brisé sont assises sur ce lit. Seul les larmes d'un homme brisé coulent sur ce lit. Seul cet homme brisé se trouve dans cette chambre. A attendre. Attendre qu'elle lui revienne. Et il craignait ne plus jamais la revoir. Elle avait disparu. Et il allait disparaître avec elle. Son film préféré? Titanic. Sa réplique préférée? Si tu sautes, je saute. Et elle allait sauter. Elle allait sauter, et il sauterait avec elle, comme ils avaient toujours fait. Comme ils s'étaient toujours silencieusement promis de faire. Elle lui manquait.
Sa fille. Il lui manquait sa fille. Julia, de rage, saisit le vase rapporté d'un voyage en Chine, et le laissa s'écraser contre un mur. Des larmes vinrent remplir ses yeux. Partie, sa fille était partie. Loin d'elle. On lui avait arraché son bébé. On lui avait arraché, encore une fois. C'en était trop, pour cette mère à qui, il avait toujours manqué sa fille. Epuisée, elle s'effondra à genoux. Tout autour n'était plus que brouillard. Les larmes ruisselaient sur ses joues, et impuissante, elle ne pouvait que pleurer. Pleurer et crier. Crier de rage. On lui avait arraché sa fille, son bébé. Allongée, par terre, cette mère, mise à l'écart de la vie de sa fille, ne put arrêter ses larmes. Son bébé... son bébé, sa petite princesse, sa grande fille, sa belle fille. Elle l'avait perdue. Perdue. Encore une fois. Une larme, une larme scintilla sur l'iris marron. Une larme, une seule, glissa sur la joue détrempée. Une larme, une seule, atterrit au coin des lèvres. Une larme, salée, s'écrasa violemment sur le parquet. Sa fille. Son bébé.
Elle l'avait toujours considérée comme sa fille. L'unique fille qu'elle eut eue. Et maintenant, maintenant qu'elle l'avait assassinée, Hetty se sentait faible. Faible, et terriblement triste. Malheureuse. Seule. Quelque chose lui manquait. Quelqu'un. Les petites disputes entres partenaires. Tout. Il n'y avait plus rien. Elle n'avait plus rien. En perdant Kensi, elle avait tout perdu. C'était comme un château de cartes. En perdant une carte de la base, on perdait tout. Kensi était cette carte qu'on avait retirée, retirée sauvagement, retirée brutalement. Et avec elle, tout s'était allé. Bientôt, il n'y aurait plus que des ruines. Vestiges d'une équipe brisée. Et l'équipe brisée serait debout, bancale, à attendre qu'un jour, quelqu'un la répare. Comme un vieux jouet qu'un jour, grand-père avait promis de réparer. Comme un vieux jouet, oublier dans le garage, grand-père ayant abandonné, grand-père ayant été amené. Brisé.
***
«Elle va mourir?
Eric releva les yeux. Le regard que Nell lui lançait n'était pas vraiment interrogatif: -Non. Non Nell. Non, elle ne mourra pas.
-Granger, Hetty, tout le monde pense que...
-Et c'est justement ça le problème! Nell, si tout le monde pensait qu'elle ne tiendrait pas. Si tout le monde pensait qu'elle finirait par mourir là-bas, penses-tu vraiment qu'elle réussirait à s'en sortir? A tenir?! Non! Elle a besoin de soutien, de notre soutien, elle a besoin qu'on soit là pour elle. Elle a besoin de nous, ses amis. Nous qui comptons sur elle pour revenir en vie. Parce qu'elle va revenir, on connait Kensi, on la connait tellement bien qu'on peut pratiquement deviner quelle sera la première chose qu'elle dira en arrivant.
-Et à ton avis? A ton avis, ça sera quoi?
-Je t'aime.», et, ayant murmuré ces mots, il l'embrassa.
Voili Voilou! J'espère que ça vous a plu! Bon y a pas beaucoup d'actions... je suis pas une grande grande fan d'actions. Mon truc c'est plutôt les histoires d'amour (Vive Jane Austen et Emily Bronte)! N'hésitez pas à laisser des avis!
Bonne semaine! Je posterai la suite dans deux semaines car la semaine prochaine, c'est la suite de Wicked.
Emy
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