~Where Are You ? ~
J'ai passé une superbe soirée. C'était la dernière phrase quand j'étais en train de rêver et que je me réveille soudainement.
J'ouvre les yeux. Je ne sais pas du tout où suis-je, dans quel endroit je me suis débarquée.
La première chose que je vois juste en ouvrant les yeux est un plafond tout blanc ainsi qu'un balustre.
Je tourne la tête à droite et vit que je suis sur un lit. Mais qu'est ce qui s'est passé hier soir ? Je relève ma couverture et regarde en dessous, je vois que j'ai encore mes vêtements. Ouff quel soulagement, au moins personne n'a tenté de profiter de moi.
Je me lève doucement du lit espérant de voir quelqu'un, tellement étourdie que je retombe sur le lit.
-Aihh ma tête me fait mal. Chuchotais-je.
Je me relève une nouvelle fois et regarde autour de moi.
Une si belle et immense chambre avec une table coiffeuse où se trouve un miroir, des peignes et des tas de choses mais surtout pas une seule chose mais plusieurs paires. Comme deux brushings, deux peignes et des tonnes de vernis, il y a également des tiroirs et un grand miroir.
Mais où suis-je ?
Quand soudain quelqu'un toque à la porte. Mon cœur palpite une nouvelle fois. Est-ce un violeur ? Un killer ? Dealer ?
Quand la porte s'ouvrit sans que je dise quoi que ce soit surtout pas la permission qu'on y entre mais Qui y entre ?
-Salut beauté. Disait la voix
grave.
Soulagée. Je soupire. Je l'observe de la tête au pieds. Mon boss est en pyjama, en penoir plus précisément. Je le vois tenir un plateau argenté plein de nourriture.
-Bonjour. Répondais-je d'un sourire .
-T'as bien dormi ? S'exprima-t-il.
-Euh oui. Disais-je d'un ton sec.
Mais où suis-je ? Rajoutais-je.
-Bah bienvenue chez moi ma belle. Rétorqua-t-il en tendant grands ouverts ses bras.
-C'est chez toi ici ? Réclamais-je tout en regardant autour.
-Oui, qu'est-ce que t'en penses ?
-c'est super jolie. Disais-je stupéfaite.
-Bon cesse de bombarder de questions et viens manger. Répliqua-t-il en s'asseyant sur le lit.
Je m'assoie près de lui. Je prends le plateau. J'observe les nourritures... Olala ça me fait baver, elles ont l'air si délicieuse . Je suis affamée, je l'avoue, du coup j'en raffole sans penser au bonne manière.
Je sens qu'il est en train de me fixer mais je m'en fou, mon estomac me ronge de l'intérieur c'est tout ce que je sais.
-Haha doucement ma beauté. Ria-t-il.
-Peux tu me dire ce qui s'est passé hier soir ? Demandais-je en arrêtant de manger.
-T'inquiète pas on a rien fait. Répondait-il en mettant ses mains dans mes cheveux.
-Mais qu'est ce que j'ai dit alors ?
-Alors là vaut mieux pas que tu le saches. Repliquait-il d'une voix moquant .
Il se lève, met sa main dans sa poche et se retourne, dos face à moi.
-Prépares-toi on sort dans quelques minutes . Rajouta-t-il.
Il sort de la chambre sans me dire un mot, pourtant je m'attendais à un "bon appétit" ou un "à plus" mais pas du tout à ça. Un air aussi froid, et dire qu'on a déjà passé à l'étape suivante en nous tutoiant. C'est vraiment injuste.
Après quelques minutes après son départ.
J'ouvre mon téléphone.
OH NON !!!
Je vois tas de messages de Vivi.
J'avais complètement oublié ce que je lui ai proposé, je l'ai dit qu'on allait sortir pour qu'elle me pardonne. Alors là j'en suis sûre maintenant, elle ne me pardonnera plus jamais.
Sans attendre une seconde, je l'appelle.
Ça sonne.
Elle ne me répond pas.
Je tente une nouvelle fois. Elle ne me décroche toujours pas. Je tombe sur sa messagerie.
J'imagine qu'elle est vraiment fâchée, tellement fâchée au point de ne plus vouloir me parler.
Bon bah tant pis alors.
Je pose mon téléphone sur le lit.
Je m'admire à travers le miroir. C'est fou comme je suis belle aujourd'hui (sans vouloir être narcissique). Rigolais-je dans ma tête.
Je remarque un peigne rose posé sur la table à coiffeuse. Je démèle doucement mes cheveux par le biais du peigne, toujours en essayant de s'en souvenir tout ce que j'ai prononcé hier.
Tout ce que j'espère est de ne pas avoir dit d'absurdité qui pouvait le vexer.
Dans un petit coin je vois une armoire, j'ai vraiment besoin de me changer, en plus je crois que je me suis vomis dessus hier. Ces vêtements sentent le vomi.
J'ouvris l'amoir. Quelle surprise il n'y a rien dedans. Aucun vêtement ni chaussures.
Alors à quoi servent les brushings, les peignes et ses trucs de filles sur la table ?
Une minute j'ai cru que tous ces affaires appartenaient à sa femme ou sa copine mais en fait je ne sais pas puisqu'il n'y a aucun habit dans l'armoire.
Sans me changer, je sors de la chambre. Je sais je sens la moisissure mais que puis-je faire sans vêtement ?
Je descends en faisant attention à la marche. J'ai des vertiges on dirait du second degré , là j'ai peur de tomber.
-Hey Beauté. Disait mon boss.
Je l'observe de la tête au pied, je vois qu'il a vite fini de se changer. Habillé d'un tee-shirt blanc, un pantalon gris et des tennis ultra beausde couleur blanc. Je ne l'ai jamais vu aussi décontracté. On dirait un gentleman capable de prendre le soin de n'importe quelle fille dans sa villa. On peut appeler cette demeure villa non ?
-Bonjour. Retorquais-je en le souriant.
Il s'approche de moi. On fait la bise. Son visage est tellement glacial que ça me frissonne.
-Pourquoi tu frissonnes babe ? Je vois que t'as la chair de poule. Souffla-t-il dans mon cou.
Ce mec me fait trop d'effet et ça me met vraiment mal à la l'aise.
-Oh euh rien rien. Juste un petit coup de froid. (je mens).
-haha ouais. En passant t'as une drôle d'odeur. S'éloigna-t-il de moi.
-Ohh je cherchais justement des vêtements propres mais apparemment il n'y en a pas ici. Répliquais-je en baissant la tête.
-Anh oui c'est vrai. Attends moi là. S'exprimait-il d'une voix assez douce.
En l'attendant j'observe autour de moi. Je vois que tout ce qu'il y a autour sont tous très luxueuses et aussi blancs. J'ai toujours rêvé de vivre dans ce genre de maison avec l'homme que j'aime. "Alors s'il vous plaît faites que ça se réalise. Disais-je en croisant les doigts.
Je sens une main posée sur mon épaule. Sans le vouloir je sursaute en criant.
-je ne voulais pas te faire peur. S'exprima-t-il.
Je me retourne, heureusement ce n'était personne mais juste le boss.
-Tu m'as vraiment fait peur. Retorquais-je mettant un petit coup sur son bras.
-Désolé . Bref dépêches toi sinon nous allons être en retard.
Il me tendit une robe de couleur jaune moutarde, comme une robe de soirée.
Sans hésiter je me précipite, je monte dans la chambre. Je l'essaye. Je me regarde à travers le miroir, le résultat est plutôt pas mal puisque
la robe atteint à la moitié de mes cuisses et un dos nu arrivant juste en bas de mon dos. Heureusement le devant est bien fermé sinon on aurait imaginé que je ressemble à ces personnes qui vont vendre leurs corps.
Pour couronner le tout il m'a donné des talons jaunes moutarde, tandis que moi je ne sais toujours pas où on ira.
Je descends des escaliers avec prudence pour éviter de glisser.
-Waouh je suis sans voix. Exclama mon Boss.
Je ne dis rien la timidité m'envahit.
Je vois ses yeux qui scintillent et brillent. Ouii je vois à travers ses yeux qu'il est amoureux.
Je le pense juste mais à vrai dire je ne sais pas.
Mon père me disait toujours que :" quand les yeux d'une personne brillent et scintillent de milles feux, c'est parce qu'il y a l'amour dans l'air".
-aller viens ma beauté. S'exclama-t-il en me faisant un bras de sous.
Toute amoureuse.... ou non ? Je l'accepte sans dire un mot. J'imagine que je lui doit vraiment en m'achetant cette robe et ces chaussures qui ont l'air de coûter si chères, je devrais donc rester sâge sans le contredire.
On sort de la villa. La première chose que je vois en première est le paysage. Il est si beau, on dirait qu'on est sur une montagne, on voit d'ici la belle vue de la ville.
Mes yeux sont remplis d'étoiles, juste en voyant cette magnifique vue.
-Est-ce que ça va ? Disa-t-il en mettant sa main sur mon menton.
-Oui oui. Rétorquais-je encore halluciné par la beauté du paysage.
-Pourquoi tu ne dis rien alors?
-C'est vraiment beau ici. Répliquais-je en enlevant sa main sur mon menton et avance d'un pas.
Je respire fort pour sentir l'air propre et frais.
Mais mon maux de tête ne cesse toujours pas.
Je baisse la tête puisqu'elle me fait mal. Comme si elle allait s'exploser d'une minute à l 'autre. Je me retourne vers lui.
-T' as un Doliprane ? M'exclamais-je sentant ma température en mettant ma main sur mon front.
-Pourquoi ? Ça ne va pas bien ? Interrogea-t-il.
-Non c'est juste que j'ai mal à la tête.
-Je t'avais déjà dit hier de ne pas trop boire d'alcool, mais mademoiselle n'en fait qu'à sa tête. Répliqua-t-il me lançant un regard terrifiant.
Il retourne ses talons et rentre dans la villa. Sûrement pour me chercher un Doliprane.
Je me retourne également et readmire le paysage. Regardant cette beauté me rend triste. Dommage que mes parents n'ont pas vus cette vue sublissime.
Vous êtes là haut, je sais que vous êtes en train de me m'observer Maman et Papa. J'aurais aimé que vous soyez encore là pour que je puisse encore vous rendre fiers de moi.
J'entends la porte claquer. Le silence est partit.
-Tiens . S'exclama-t-il d'un ton froid.
-Merci. Répondais-je avec un sourire.
Je le bois avec douceur. Ça a plutôt un goût amer du coup je n'ose pas le boire d'un coup.
Je lui rends le verre.
-Merci beaucoup.
-Ce n'est rien.
Il le faisait tellement d'un air glacial. Il est énervant en me lançant toujours les mêmes airs.
-Allons-y.
-Très bien. Mais où on va plus précisément ?
Sans répondre à ma question. Il fait le tour de la voiture et y entre. Il entre dans la voiture sans même me regarder ou ouvrir ma portière. Je n'ai rien fait de mal pourtant alors qu'est ce qui le met en colère. Sans aucune raison peut-être ? Comme les filles qui ont ses règles et se fâchent sur n'importe quoi.
Je fait également la même chose. Je fais le tour de la voiture et essaye d'ouvrir la portière arrière.
-Pourquoi ça ne s'ouvre pas ?
-Qu'est ce que tu fais derrière viens ici. M'ordona-t-il.
-Je ne veux même pas m'assoir à côté de toi.
-Et bah c'est dommage puisqu'elle est verrouillée. Répondait-il en se moquant.
-Monsieur Antoine Rodriguez arrêtez de jouer avec moi. Disais-je en croisant les bras.
-Si tu ne veux pas monter donc j'y vais.
Il démarre soudainement la voiture.
Et part sans dire un mot ni m'attendre.
Comment ose-t-il m'abandonner ici?Chez lui. Alors qu'il n'y a personne.
Comment peut-il me faire ça ?
Je me retourne et ouvre la porte de la maison. Mais je n'y arrive pas. Je rêve ou il l'a fermé à clé.
Mais pourquoi il m'inflige cela ?
Il ne veut donc même pas que je pénètre chez lui. Pour que je puisse m'assoir.
C'est un vrai monstre.
Je reçois soudainement un texto quand j'entends mon téléphone sonne.
"Rejoins moi à l'hôtel le plus proche de là.
A. R."
Je n'ai qu'une envie en ce moment. C'est de le tuer. Parce qu'il veut maintenant que je le rejoinne après ce qu'il m'a fait?
Je ne tolère pas ça.
Je ne vais sûrement pas y aller. Il me laisse tomber et maintenaient il me demande de le rejoindre ? Non.
merci il joue trop avec moi.
Quand je reçois un nouveau texto de sa part.
"Si tu ne viens pas je te vire. N'oublies pas que t'es encore une stagiaire."
Je relis une deuxième fois sur la partie "N'oublies pas que t'es encore une stagiaire" cette phrase me fait un pincement au cœur.
J'avais oublié qu'il est mon boss.
Je l'ai traité comme un ami comme il me l'a demandé. Mais apparemment lui il me traite toujours comme une stagiaire.
Il veut qu'on lui traite normalement alors que lui il prend tout le monde comme inférieur à lui ?
Quelle genre de personne peut faire ça ? Est-ce un traître ou juste un bipolaire ?
Je sors du territoire. Je descends vers la pente alors que mes talons sont à environs 10cm. Mes chevilles me font mals du coup j'enlève mes talons et marche à pieds nus. Même si le goudron chauffé par le soleil me brûle. Je ne peux pas marcher avec ce genre de talons avec cette pente.
Mes pieds brûlent jusqu'en arrivé tout en bas.
Arrivée en bas, je remets mes chaussures. Mais impossible. Mes pieds gonflent et me font mal. Je ne peux pas mettre mes chaussures.
Alors là Antoine Rodriguez vous êtes un connard sans aucun cervelle.
Je regarde autour de moi. Aucune maison, aucune personne ni voiture qui roule.
Où devrais-je aller ? À gauche ou à droite ?
Quand je me suis rendue compte que j'avais un GPS.
Je l'ouvre. Il n'arrive pas à me localiser. Mais où suis-je ? Toujours vivante au moins ?
Quand une voiture arrive dans ma direction c'est en fait ce monstre.
-Montes. Disait-il d'une voix grave.
Bien sûr je monte fallait vraiment que je me repose un peu.
-J'espère que cette correction t'as fait réfléchir. S'exprima-t-il toujours avec froideur.
-Ramènez moi chez moi.
-Non nous devons encore régler quelques affaires.
-Je vous dis de me ramener chez moi tout de suite je ne vais pas le répéter. Criais-je de colère.
-Je te dis que non. Nous devons enco....
Sans plus l'écouter je sors de la voiture. Je ne veux même plus l'écouter.
-Et dis moi où compte tu aller ?
-Je rentre chez moi.
-Non c'est moi qui commande alors tu montes dans la voiture tout de suite.
-T'es pas mon père.
Je ne sais vraiment pas ou aller c'est vrai mais il faut juste que je m'éloigne de lui. Je décide ainsi de courir.
Quand je trébuche et tombe. Sans regarder le chemin.
Il sort de la voiture et me relève.
-Je t'ai dit de monter dans la voiture Putain !!!!
-Alors ramène moi chez moi. Répondais-je en le regardant dans les yeux. Une minute de silence intervient quand je sens que mes mots n'ont pas pu le convaincre puisqu'il me lâche. Entre dans la voiture et la démarre.
-Vas te faire foutre. Disait-il me pointant un doigt d'honneur.
Il me laisse encore là. Sans personne ni maison autour de moi.
J'avance doucement en pleurant comme une petite fille qui s'est perdue et ne trouve plus le chemin où aller. Même si c'est vrai je ne sais pas dans quelle direction je devrais y aller.
J'avance espérant de trouver quelqu'un mais personne.
J'ouvre mon téléphone. Mais il m'annonce que je n'ai plus de batterie.
Me voilà seule sans personne autour de moi.
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