~Sorry~

         Des heures passèrent. Sans apercevoir personne. Aucune présence, la jauge de silence s'augmente ainsi que l'enflure de mes ripatons.
J'ai besoin d'une petite goutte d'eau juste pour m'hydrater un peu. Même une seule goutte.
Je m'achemine prudemment le long de la route.
Je n'arriverai jamais aussitôt chez moi.
Les minutes duraient comme des heures et les heures comme des jours.
Des sueurs coulent sur ma peau velouteuse. J'aperçois lentement des étoiles qui défilent sous mes yeux.
La terre tourne autour du soleil pourtant j'ai l'estimation que c'est elle  qui contourne autour de moi et moi seule.
La pulsation de mon cœur est cent à l'heure.
Le sang dans mes veines s'assèchent, de l'eau je vous en supplie.
Je  vois subitement du noir que du noir.

Quelques heures plus tard, je me réveille. Encore perdue de l'endroit où je suis.
Je suis apparemment sur un lit dont le drap et la couette sont blancs. Mais où suis je encore?
Quand une porte s'ouvrit.
Je me relève du lit.
-Restes là. Disait la voix.
-Qui est-ce ?
-C'est moi calmes-toi.
-Vous ? Resistais-je de colère.
-Calmes-toi.
C'est la dernière chose que j'ai pu entendre.
Quand je m'évanouie de nouveau.

Point de vue d'Antoine :

Elle s'est évanouie une nouvelle fois.
J'imagine qu'elle est vraiment épuisée.
Mais elle le méritait aussi de toute manière , je n'ai aucun regret. Pour qu'elle se rende compte qu'elle ne peut pas faire tout ce qu'elle veut.

Je la regarde, je vois une fille  sublissime mais  a une santé fragile . Elle a besoin qu'on la protège.
Je calcul qu'elle subit beaucoup de chose en ce moment. Quand était ton dernier sourire ?

Je constate qu'elle pleure h24. Ses yeux cernés montrent à quel point elle souffre.
Quand on était dans la voiture j'ai cru qu'elle était devenue folle incontrôlable.  Cette envie de la protéger m'envahit de plus en plus.
En dépit qu'elle soit une vraie tête de mule.

1 heure plus tard un cri surgit de la chambre.
Je  me précipite pour vérifier.
Je distingue qu'elle est en train de faire un cauchemar.
-Hey beauté. La réveillais-je.

Aucune réponse. Elle ne se réveille pas. En tout cas elle s'est calmée, c'est le plus important.
Elle s'est apaisée. Pourquoi est-elle si belle ? Elle va me faire craquer.

Ses sourcils  si biens tracés. Ses lèvres pulpeuses me donnent envie de l'embrasser rigoureusement. Tout est parfait chez elle.

Bref, il faut que j'arrête ses délires n'importe quoi. Elle est beaucoup trop jeune pour toi Antoine. Laali  a encore beaucoup de chose à traverser, je dois essayer de ne pas m'interférer  dans sa vie. Elle n'a que 22 ans alors que moi 39 ans.

Je me tourne vers la porte prêt à partir quand j'osculte une voix.
-Boss ?
-Laali ? T'es réveillé ? Retournais-je dans sa direction.
-On est quel jour aujourd'hui ?
-On est toujours le même jour où tu t'es évanouie. Allaiguais-je en s'approchant d'elle.
-Je veux rentrer chez moi. Me supplia-t-elle.
-T'es encore trop fatiguée reposes-toi.
-Mais......
-Pas de mais, reposes toi.
-Tout ça c'est de votre faute.  Leva-t-elle d'un ton.
-Arrêtes avec ce vouvoiement.
-Je ne veux même plus vous voir ni travailler pour vous.
-Pardon ? Ripostais-je choqué.
-Vous avez très bien compris, dès demain matin je démissionne. Disait-elle d'un air frustré.
-Tu n'as pas le droit.
-Je fais ce que je veux. Rétorqua-t-elle croisant ses bras.
-Comme t'es mignonne. Mais nonn je ne te laisserai jamais démissionner.
-Non vous ne pouvez pas.
-Mettons close à cette conversation si tu continues de me vouvoyer.

Je me tourne et sors de cette pièce glaciale. La façon dont elle me parle me donne la nausée.

Je ne la laisserai pas se désister de cette manière. J'espère toujours pouvoir coopéré avec elle. Laali, je ne te laisserai pas.

Je m'installe sur le canapé. En train de réfléchir ce que je devrais inventer pour qu'elle reste dans l'entreprise.
Quand une idée  me vient en tête. Ça ne va nuire personne . On sera quitte après ça,elle le verra bien.

Je perçois incessamment des bruits de pas s'approcher, ceux de Laali sûrement.

-Boss je....
-Continues pas ta phrase tu ne parviens à me faire un langage familier. La coupais-je.
-Ok. Répondit-elle froidement.
-Tu voulais dire quoi ?
-Que je voudrais rentrer chez pour me reposer. S'exprima-t-elle en plaçant sa main sur son front.
-Tu peux très bien te reposer ici.
-Nonn chez moi.
-Comme tu veux alors. Mais remets tes vêtements je les déjà lavé.
-Merci, je vais  rendre cette robe et ses talons.
-Non gardes les. Repliquais-je lui donnant ses vêtements sur lesquels elle s'y est vomi.
-Encore merci. Disa-t-elle en s'eclipsant montant à l'étage.

      Je pense que c'est assez pour aujourd'hui. Je l'ai bien corrigé, j'estime qu'elle s'en rendra compte. Je n'ai plus envie de me disputer avec elle, elle me fait beaucoup trop pitié.
En plus elle est assez désarmée.

-Je suis prête. Disa une voix derrière moi.
-Très bien. Je répète en sortant de la maison.

Elle me suit par derrière. Je ferme la porte par l'intermédiaire d'un télécommande permettant de fermer automatiquement la porte et les fenêtres. Par la suite, J'entre dans la voiture.

    Le silence exaspère. La tension monte. Le calme absolu.

Quand elle dicte enfin après de long moment.
- Dites  moi tout de suite si vous ne m'aimez pas au lieu de jouer avec moi. Réagissa-t-elle.
-Je n'ai nullement rien à te dire si tu emplois encore....
-OK. Me coupa-t-elle. En penchant sa tête.
-Tu as toujours l'envie de me parler ?
-Non. Rétorqua-t-elle.
-Pourquoi ?
-Je ne peux pas te vouvoyer.
-Juste pour ça ? Me tournant vers elle.
-Je....
-Je te le demande parce que je ne suis pas un inconnu.
-Pourtant c'est ce que j'ai cru quand tu m'as abandonné.
-On est arrivé descends.

Elle sort de la voiture, sans me remercier. J'ai vu des larmes à ces yeux. Qu'est ce que j'ai fait de mal !?

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