Revenons à notre Laali ☺️

      C'est quand même surprenant que le boss m'invite à l'accompagner. Pourtant il y a plein de stagiaire dans l'entreprise alors pourquoi moi ?
-Dites moi boss, pourquoi m'avez vous emmené avec vous ? Interrogeais-je d'une voix calme.
- Parce vous êtes stagiaire. Répondait-il froidement.
-Est-ce que tout va bien boss ?
-C'est plutôt à moi de vous le demander. Disait-il.
Soudain j'ai senti que la voiture s'est arrêtée en plein  milieu de la route. Sommes nous en pannes ? Je commence à paniquer... Mon cœur commence à battre trop vite comme s'il allait sortir de ma poitrine. Quelle honte si je devais sortir et pousser la voiture, si jamais c'est le cas je n'irai plus jamais avec lui en voiture. C'est pour cela que je déteste les balades en voiture.
Je lève ma tête et va dans sa direction qui est en train de me fixer d'un air intérrogatoire. Si seulement il savait qu'il est trop mignon comme ça, mais enfin Laali ce n'est le moment de penser à ça. Je suis convaincue de réagir.
-Pourquoi la voiture s'est arrêtée ? Demandais-je toute paniquée.
-Répondez à ma question d'abord. Disait-il en s'approchant de moi.  Toujours les yeux fixés sur moi.
-Ça ne vous concerne pas. Hurlais-je.
Sans le vouloir je l'ai poussé comme si c'était volontairement mais en fait non, je voulais vraiment qu'il reste là à me regarder et m'admirer. En plus, Muller ne m'aime pas, j'ai besoin d'une personne qui peut me réconforter face à cette peine de cœur qui ne veut jamais s'arrêter.
Quand j'entends mon boss me répondre enfin.
-Très bien ma santé et mon humeur ne vous concernent pas aussi. Disait-il en démarrant la voiture.

    L'atmosphère est vraiment tendue. Durant tout le trajet. Personne ne s'exprime.
Je pense à tout et à rien, sur ce qu'il est en train de réfléchir en ce moment. Est-ce qu'il me déteste à présent  après ce que je lui ai fait ?
Mais à vrai dire qu'est ce que j'ai fait de si grave pour qu'il me haisse, rien je crois alors qu'il n'a pas le droit de faire ça.
Quand tout revient dans ma tête en une fraction de seconde surtout le décès de ma mère. Est-ce de l'adrénaline ou c'est ma vie qui est en train de s'éfondre ?
Je sens énormément de blessures dans le cœur que je n'arrive plus à retenir mes larmes et a beaucoup de mal à respirer. Je pleure en sanglot.
-Pourquoi ? Dis moi pour....quoi  ?.. Pourquoi estt....-ce que vous.... Vous.... me.. me..... laissé tous tomber ? Hurlais-je comme si j'avais le souffle qui me coupe.
-Calmes toi Laali. Criait mon boss.
-Prenez moi avec vous.... Je ne peux pas supporter votre absence.... Pitié pas cette absence qui sera pour toujours.

        J'entendis mon boss qui criait, moi tellement en larmes et en douleur,je ne l'écoute pas et ne comprends même pas ce qu'il dit. Il faut juste que je  sors tout ça.
Je ne peux plus supporter ce lourd fardeau dans ma petite poitrine innocente. Je n'ai pourtant rien fait de mal pour supporter tout ça.
-Calme toi ma beauté. Disait-il en plaçant sa main sur mon bras.
Je suis là, d'accord ma belle ? Laisses moi prendre soin de toi.

   Après qu'il ait déposé sa main sur mon bras je me sens si soulager et  heureuse, il m'a enfin appelé par le surnom qu'il m'a donné. Je vois mon cœur qui brille de l'intérieur comme si c'est tout ce que le manquait depuis tout ce temps, l'attention.
Je décide de prendre sa main qui est sur mon bras.
Elle est si chaleureuse. Je sens comme si je suis en sécurité et qu'il sera toujours là pour moi il va me soutenir dans n'importe quelle situation. Cette main et cette personne vont me protéger et me procureront beaucoup de plaisir je crois qu'elles me donneront également beaucoup de bonheur.
Si seulement cette personne était à moi.  Elle sait souvent me rassurer et grâce à ça j'ai l'impression que je ne suis pas en train de combattre cet combat ainsi que cette tristesse toute seule.

Il prend également ma main et me sors un petit sourire.
Il place sa main chaleureuse sur ma joue. Ça me donne des petits frissons mais surtout ça fait du bien.
-Je suis là beauté, ne pleures plus. Disait-il tout en me rassurant. Il efface également mes larmes.
-Mercii. Répliquais-je un peu calmé.
-Tiens bois un peu d'eau. S'exprimait-il me tendant une bouteille d'eau.
-Merci beaucoup. Rétorquais-je d'un sourire.
-Bon je pense que nous devrions aller là bas une autre fois quand ma beauté ira beaucoup mieux. Disait-il tout en gardant son sourire.
Cette phrase m'a donné des papillons dans le ventre, comme si je suis déjà à lui. J'ai l'impression qu'il s'inquiète pour moi. Toute cette attention me touche du plus profond de mon âme.
Je le veux vraiment. Mon plus grand désir en ce moment, c'est de l'avoir.

Il s'approche de moi, je sens de plus en plus la chaleur dégagée par son corps. Cet homme peut me rendre folle, tellement folle que je n'arrive plus à me contrôler quand il est si près de moi.
La distance de nos visages n'est en ce moment que quelques centimètres.  Sa respiration est toute collée à la mienne.
Qu'est-il en train de faire ? Je n'arrive plus à me contrôler et me laisse faire par ce qu'il va vouloir faire . Je ferme mes yeux et prête à tout. Je suis à lui maintenant. Tant pis pour le reste.

Pourquoi je ne sens rien ?.... Il n'est pas en train de m'embrasser ou me carresser ?  Pourquoi a-t-il fait cela. Quelle déception.
Je décide d'ouvrir mes yeux. Quand je le vois en train de s'assoir tranquillement sur son siège.
-Ma beauté je ne peux pas faire ça. Disait-il en baissant ses yeux.
-Pourquoi mais moi j...je ne m'... m'attendais à rien. Répondais-je faisant semblant. Je mens.
-Vraiment ? Disait-il d'un air dragueur.
-Euh.. Euhm oui. Retorquais-je sans le regarder.
-Dis moi que je te fais beaucoup d'effet. S'exclama-t-il.
-Euhh...
-Dis le moi ma beauté. Répliqua-t-il toujours les yeux dirigés vers moi.
-Non. Disais-je froidement.
-Haha très bien. Ria-t-il

  Bizarre il sort de la voiture. Mais quand est-ce qu'il s'est arrêtée d'abord?
Il ouvre ma portière.
-viens sors ma beauté. S'exclame-t-il en tendant sa main vers moi.
Je prends sa main et sors de la voiture.
Nous marchons dans la rue  main dans la main comme si nous étions des vrais couples. Je ne sais pas pourquoi ça me rappelle le soir pendant la fête de Muller. Mais bordel arrêtes un peu de penser à lui. Tu ne vois donc pas qu'il ne t'aime pas ? Il t'ignore même et toi tu penses encore à lui ? Il faut que j'arrête. Je relève enfin ma tête et se questionne Où on va.
On entre enfin dans un restaurant ? Un restaurant vraiment classe là où il ne devrait être que ses riches.
-Mais boss.... Pourquoi vous m'avez emmené ici ?
-on va un peu manger. Disait-il en souriant.
-Mais regarde ma tenue. Elle n'est pas adaptée à cet endroit. Retorquais-je d'un air triste.
-Peu importe ta tenue ça ne me dérange pas.

Il me tire brusquement vers l'entrée et on y entre. Ce geste brusque me fait souvent craquer.
L'hôtesse le questionne quelques choses mais je n'entends rien.
On prend un ascenseur. Que je l'interroge enfin.
-On va où ?
-Sois patiente ma beauté. Disait-il en touchant ma joue.

La porte s'ouvrit. Quand beaucoup d'hôtesse nous accueille.
"Bonjour Monsieur Antoine Rodriguez" saluaient les hôtesses et les serveurs en nous regardant.
Est-ce que mon boss serait Antoine Rodriguez ou ?
"Bonjour à vous" répondait-il.
Le regard de tous est fixé sur nous. 
On se dirige vers une table dans un petit coin.
En tout cas tout ce que je vois ici est trop classe.

       Une petite photo du restaurant.

Il tire ma chaise et m'invite à m'asseoir.
-Je suis vraiment gênée. M'exprimais-je en mettant mes cheveux lisses et noirs derrière mon oreille.
-Pourquoi.... Je veux te faire plaisir. Répondit-il s'asseyant à son tour.
-Pourquoi tu veux me faire plaisir ?
-Je vois que tu as beaucoup de problèmes alors je veux au moins voir un petit sourire sur ton visage. Repliquait-il
-Bah vas-y tentes un peu si tu y arrives. Disais-je en riant.
-Ça fait un bail que je ne t'ai pas vu rire. Je craque. S'exclama-t-il mordant ses lèvres.
-Mais....j'ai une question je ne sais pas si c'est déplacée ou non.. Mais bon... Répliquais-je d'une voix tremblante.
-Rien ne sera déplacé si c'est toi ma belle. Disait-il d'un air dragueur.
-Est-ce que tu es Antoine Rodriguez ? Répondais-je avalant ma salive.
-Euh....oui.
-Quoi ? T'es sérieux là ? Disais-je toute choquée.
-Tu ne le savais pas ?

       Antoine Rodriguez fait partie des top 10 des hommes les plus riches dans ce pays . Je n'ai jamais vu son visage auparavant et je ne m'imaginais pas non plus être si proche de lui plus tard.
Je n'arrive pas du tout à y croire. Pourquoi lui ? Pourquoi l'homme le plus riche dans ce pays?
Mais est-ce qu'il est marié au moins ?
Je n'ai jamais entendu que le fameux Antoine Rodriguez était marié. Mais la question à poser est:que fait un homme plein de succès en train de s'asseoir et manger devant moi?
-Je savais que tu ne m'avais pas reconnu. Je voulais juste être une personne normale sans popularité. Disait-il d'un air triste.
-Très bien.... Je vais te traiter comme je traite tout le monde donc. Et puis fais pas cette tête je te traiterai comme tout le monde. Répliquais-je en souriant.
-Merci ma belle.
-On apprend à se connaître ? Le questionais-je.
-Très bien ma beauté.

        Je suis stréssée, j'ai peur et je ne sais pas la raison.
Je bois beaucoup surtout pour enlever le stress et la tristesse en moi.
-Tu bois beaucoup  dis donc. S'exprimait-il en souriant.
-Je... Je... S...sais. Retorquais-je toute ivre.
-Mais doucement quand même. Je ne peux quand même te ramener comme ça chez toi.
-Ouii.
C'était mon dernier mot. Avant que je sois dans un profond sommeil sans plus me réveiller.