Il est 6h.
Bizarre je me suis réveillée  très tôt aujourd'hui. Je me retourne et vois Vivi toujours  en train de dormir, encore au 7ème ciel. 
Je l'admire en train de dormir. Elle est vraiment très belle, j'aimerais  être  elle, comme si elle n'avait aucun problème et que personne n'est capable de lui arracher ce sourire magnifique.

Je la contemple pendant environ 5 minutes que je décide enfin de me lever, à peine debout je tombe sur le sol. Je sens violemment une vive douleur au niveau de mes pieds.
 La douleur est intense que je ne peux même plus me tenir sur mes deux jambes.
Je ne pourrais donc pas marcher aujourd'hui ?
Non il ne faut  pas laisser tombé aussi facilement.
J'essaie de me relever une nouvelle fois. Mais je ricoche encore, cette fois ci la douleur est plus intense que la première chute.
Je pousse aussitôt un cri  qui fût réveiller Vivi.

-Qu'est-ce que c'est ? Cria-t-elle.
-Aides moi à me relever s'il te plaît.

Elle se lève immédiatement du lit sans hésiter . Elle me relève sous mes aisselles et me pose sur le lit.

-Mais qu'est ce qui t'est arrivé ? S'exclama-t-elle d'une voix moquante.
-Ce n'est pas drôle.
-OK pourquoi t'es tombée ?

Je baisse ma tête sans répondre et lui montre le ballonnement de mes pieds. Ils ont grave augmenté de volume.

-Laali mais pourquoi...... Tes pieds. Béggayait-elle.
-Je sais ça fait mal à en mourir.
-Mais qu'est ce que t'as fait ?
-C'était à cause de....... 
Je ne voulais plus continuer ma phrase, devrais-je la dire ou non ?  Je ne sais pas encore de quoi elle est capable.
-De quoi?.. Dis le moi. Je suis prête à t'écouter.
-Du boss. Rétorquais-je en baissant la tête sans la regarder dans les yeux.
-Pourquoi il t'as fait ça ? De plus il doit....
-Stop. La coupais-je en la regardant
-Il ne doit rien savoir. Continuais-je
-Mais pourquoi ?
-Je démissionne. Disais-je d'un ton ferme.
-Mais qu'est ce qui s'est passé passé exactement entre vous deux  hier ?
-Je te conseille juste de ne pas être trop proche de lui, c'est le diable en personne.

Je remarque ses yeux, comme s'ils allaient sortir de leurs orbites, après ma dernière phrase.

-What ? Mais attends qu'est ce que tu dis là ?
-Tu m'as très bien entendu.
-Ne me dis pas que vous avez couché ensemble.
-Non n' importe quoi.
-Tant mieux. Soupira-t-elle.

Elle  se lève du lit. Je ne sais pas où elle va, mais la question à poser est :"est-ce qu'elle s'inquiète pour moi au moins ? " partir sans dire un mot.

  En tout cas Laali pas d'école pour toi aujourd'hui.  Au moins personne ne te regardera avec dégoût ma petite Laali.

Promptement mon téléphone sonne. J'hésite puisque ça peut être l'établissement qui veut savoir la raison de mon absence. Mais si jamais c'est lui je vais me faire renvoyé si je ne réponds non faut pas prendre de risques.
Je suis alors convaincue de décrocher.
Quand j'entends une voix de fille.

-Laali tu ne sers à rien
  disa la voix.

Je me rends compte que je n'ai pas regardé  le nom de la personne qui m'a appelé. J'enlève mon téléphone de mon oreille et regarde le numéro où la personne, mais apparemment c'est anonyme.

-Qui est-ce ?
-Tu ne me reconnais plus ?
-Tu ne reconnais plus ta  pauvre petite sœur ?  continua-t-elle.

Je n'ai pas bien sûr oublié son existence, mais pourquoi est-ce qu'elle me parle ainsi ?

-Qu'est ce qui se passe encore Elena?
-Ça se voit tu nous as oublié
-Qu'est ce que tu racontes là?
-Je croyais que.... que tu viendrais aux funérailles de notre très chère maman. Rétorqua-t-elle d'une voix tremblante.
-Tu pleures ?
-Écoute Laali. Tu as vraiment changé, je... Tu.... Nous.....

Elle n'arrivait plus lentement à continuer sa phrase. Je l'entends pleurer en sanglot. Mais qu'est ce que j'ai fait ? J'ai vraiment changé  pour ne pas venir à l'enterrement de ma propre ma mère ?
-Laali, les funérailles de Maman ne seront pas tous les jours alors je te conseille de venir.  Poursuiva-t-elle.
Elle raccroche aussitôt l'appel après avoir dit sa dernière phrase.

Mais qu'est ce qui me prends bordel ?
J'ai même oublié les funérailles de ma propre mère.
Je suis une fille inutile, qui oublie de dire au revoir une dernière à sa mère.

Je suis désolée Maman.
Je n'ai plus de larme à couler. J'ai assez pleuré comme ça. Je reste figer sur le lit, le cœur lourd comme s'il était remplit de pierres qui pèsent une tonne. Tous les souvenirs retombent encore une fois. Maman m'a mis au monde pour que je puisse honorer ma famille et que je la remplace.
Maman chérie, je suis désolée.
Ma matinée ne fait que commencer et pourtant ça se passe déjà mal.
Je défile mes photos avec ma mère. Tous ces bons moments me manquent.
Pourquoi m'avoir mis au monde pour que je vive tous ces enfers ? Pourquoi devrais-je assister à ton décès Maman ?  C'est moi devrais partir avant toi. Même si je sais que tu es la seule personne qui veut mourir avant moi, c'est quand même moi qui devrais y aller Maman.

Je lève ma tête vers la porte quand je vis Vivi, en train de me regarder. Bien sûr j'ai eu peur,que je sursaute.

-Ce n'est que moi t'inquiète.
-Je dois aller voir ma mère.
-Comment ? Tu n'es même pas capable de te tenir debout.
-Conduis moi alors. L'ordonnais-je.
-Mais c'est où ?
-En Inde.
-Mais c'est vraiment loin.
-Je sais mais je dois y aller.

Après que ma phrase soit terminer. La sonnerie de la maison retentit qui annonce la présence de quelqu'un devant la porte.
Vivi sort de la pièce et ouvre la porte.
Mais qui ça peut bien être ?  Je ne reçois jamais de visiteur. Je n'ai aucun  ami. Je n'ai rien commandé du tout. Alors c'est qui ?

J'ausculte Vivi dire:
-Bonjour Monsieur.

Mon cœur pompe à une vitesse maximale.
Je perçois leur de plus en plus, ils se rapprochent de moi.
Je lève ma tête vers la porte et une tête familière y est.
-Salut Beauté.
-Vous ?
Ouii, c'est le boss  qui viens me rendre visite. Je l'observe de la tête au pieds. Il est habillé d'un  jean bleu foncé, une chemise noire ainsi qu'une veste de la même couleur. Bien sûr toujours des mocassins pour courroner le tout.
Un vrai grand homme. Je n'ose pas le regarder dans les yeux par peur de lui péter la gueule.

-Comment tu vas ? Me questionna-t-il
-Qu'est ce qu'il fait la Vivi ?
-Faut qu'il assume ce qu'il a fait. Me disa-t-elle  en baissant la tête
-Mais je t'ai dit de ne pas le dire putain.
-Je ne t'ai jamais vu dans un état pareil alors....... Hum je vais vous laisser. Elle sort de la chambre et ferme la porte.

Je plonge aussitôt sous la couverture pour ne plus voir le visage de ce vilain homme. C'est un monstre sans pitié.

-Laali ?
-Qu'est ce que vous voulez ?
-Pourquoi continues-tu de me parler comme ça ?
-Vous ne me considérez pas comme une personne normale au contraire vous me considerez comme une mois que rien........ Vous vous prenez toujours pour le plus supérieur alors....
-Arrêtes.....ne dis plus rien. M'interompa- t-il.
-Je n'ai jamais voulu te traiter de tel mais si je t'ai blessé alors je suis navré.

Je suis frustré jusqu'au  plus profond de mes systèmes nerveux. Je veux le tuer. Oui, je vais le tuer. Je vais passer en action une bonne fois pour toute.

Je me lève rapidement du lit. Mais malheureusement mes pieds m'en empêchent puisque je tombe, mais le pire dans tout ça c'est que je tombe dans ses bras.

-Lâchez moi. Criais-je pour qu'on puisse m'entendre jusqu'au petit coin de la rue.
-Règlons ça calmement s'il te plaît.
-Oui nous allons le régler calmement comme des adultes puisque je démissionne.
-Non tu ne peux pas.
-Bah si si je peux très bien le faire puisque je ne vous pardonnerai jamais.

Il ne répondait pas. Il reste bouche bée. Je le sens paralyser par mes mots mais je m'en fou.
Son acte hier est encore pire que mes mots. Jamais je ne tomberai plus dans son panneau.

-Vous avez fait tomber votre masque. Alors je vous demande de partir d'ici tout de suite.

Il me pousse brusquement sur le lit. Ça m'a provoqué un petit cri de douleur.
Il veut me blesser encore plus ?

-Écoutes moi Laali...... Il baisse lentement sa tête et regarde vers la direction de l'éflure de mes pieds. Il arrête soudainement de parler, comme s'il est choqué de l'avoir vu.
-Qu'est ce qui t'est arrivé ? Me regarda-t-il d'un regard inquiet.
-C'est vous qui avez causé ça. T'es content maintenant ?
-Non.
-Allez vous-en.
-Laali.

Je lui lance ma couverture pour signe qu'il se dégage de ma chambre. J'espérais qu'il laisse tomber mais au contraire il se rapproche de moi.
Il se rapproche peu à peu.

Il serre brusquement mes poignées, pourquoi les serre-t-il d'une telle force ?  Sait-il au moins que je suis deux fois plus faible que lui ?
Je n'arrive plus à bouger mes poignées , ça fait mal en plus.

-Arrête de te débattre Laali. Me cria-t-il en pleine face.
Je ne bouge plus. J'ai arrêté. Je n'arrive pas à y croire j'exécute à ses ordre.
-Écoutes moi s'il te plaît.
Il me lance un regard noir qui fait énormément peur. Faut pas se laisser  plier ,  je ne tourne pas la tête au contraire je le fixe droit dans les yeux. Je ne me montrerai jamais faible face à un homme.

Il me lâche doucement. Pas de brusquement sinon je vais vraiment lui faire voir ses ancêtres.
Je m'assoie aussi correctement sur le lit, dos collé au mur. Il s'assois également sur le bord du lit.

-T'es prête à m'écouter maintenant ?

J'hoche juste la tête pour lui répondre. Mes nerfs sont encore en feu. Pas de de morale pour lui circuler ma voix dans ses oreilles.

-Ok je suis désolé beauté. Je n'ai jamais voulu te blesser mais je vais prendre soin de toi pour le faire pardonné d'accord ?

J'hoche la tête sans un mot.
-Très bien tu veux quoi ?
-Je veux que tu m'achètes deux billets d'avion pour l'Inde. M'exclamais-je calmement.
-OK j'ai un avion privé pour t'y emmener.
Mes yeux scintillent doucement après sa dernière phrase. Il est obligé d'être  si riche? Me questionnais-je dans ma tête. Ça me fait un peu sourire qu'il se préoccupe un peu de moi après  ce qu'il a fait.
-Et pour tes pieds,.. Euh il faut aller à l'hôpital.
-Non c'est très grave.
-Tu n'es même pas capable de te lever alors tu dis vraiment que ce n'est pas grave ?
-Mais.....
-Non pas de mais..... Habilles toi je t'y emmène tout de suite. Me coupa-t-il.

Il se lève du lit. Prend ma main et l'embrasse. Ça m'a donné des petits frissons mais j'ai adoré. Je me sens de nouveau en sécurité près de lui j'avoue ça m'a manqué toute cette attention.
Il sort de la chambre et m'abandonne toute seule sur le lit. Même si maintenant je me sens beaucoup plus en sécurité. 

Je vois effectivement Vivi entrer dans ma chambre. Elle cours vers l'armoire.
-Je vais te choisir des fringues stylés ma belle. Disa-t-elle en fouillant dans mon armoire.
-haha oui vas-y.

Enfin je suis détendue. Ma colère s'est envolée comme si de rien n'était. Même pas ce qui s'est passé hier. Je le considère comme si c'était l'année dernière.

-Je n'arrive pas à y croire que t'es vraiment aveugle. S'exprima-t-elle en tournant vers moi avec un visage tout content.
-Qu'est ce que tu dis ?
-non non rien. Enfile moi ça.

Elle m'a tendu une robe évasée rouge arrivant jusqu'aux mes genoux, et sans une manche. Ma robe préférée.
Et pour finir des scandales, malheureusement.

-T'es prête ? Disa Antoine entrer sans nous prévenir.
-Oui.

Il s'approche de moi. Et me soulève. Tenant mes deux jambes pliées dans son bras droit et  mon dos dans son bras gauche. Et moi je pose ma tête sur sa poitrine.
J'entends son cœur battre. Ça fait du bien de le sentir  à travers son corps  virile . Si seulement ce cœur ne  battait que pour moi.
Je suis tellement confortable dans ses bras. Je ne veux plus m'enlever de là.
Il me dépose dans la voiture sur la place du co-pilote.
Il fait le tour de la voiture et entre sur la place du conducteur. Il est trop charmant.

-C'est bon ?  Me questionna-t-il.
-Oui oui.
-Ok attaches ta ceinture ou je t'aide ?
-Non je suis quand même capable de bouger les mains.

La musique arrive à alléger la tension.
De plus elle me berce. Ce qui me permet d'être  aussitôt dans un profond sommeil.

Après quelques heures, j'ouvre lentement les yeux, je regarde autour de moi.
Je suit déjà sur un lit, ou plutôt dans une chambre toute seule.

Je croyais qu'on devait aller à l'hôpital et pourtant je n'y suis pas, ou je suis toujours en train de rêver ?

-Salut beauté.
Je croyais que j'étais seule alors pourquoi j'entends une voix pourtant il n'y avait aucune claquement de porte.
Je tourne à ma gauche et je vois le boss.

-T'es réveillée? Continua-t-il.
-Où sommes-nous ?
-À l'hôpital.

Hôpital ? Est-ce qu'il en est sûr ?
Un hôpital peut-il être aussi luxe ?
Et bizarre, qu'est ce que je fais allonger sur un lit d'hôpital ?

-Ça va ? Poursuiva-t-il.
-Qu'est ce que je fais allonger ici ?
-Tu t'es endormie alors je ne voulais pas te réveiller.
-Merci.

Soudainement quelqu'un toque à la porte. Elle l'ouvre sans avoir notre permission.
Je vois une infirmière habillée  tout en bleu.

-Bonsoir. Disa-t-elle.
-Comment-allez vous ? Continua-t-elle.
-Bien je crois.
-À propos de vos pieds, ils ont juste besoin de pommade et vous pourrez marcher. S'exprima-t-elle en souriant.
-Donnez moi l'ordonnance je vais l'acheter tout de suite. Rétorqua Muller.

Il se lève la main dans sa poche, tellement charmant. Il prend l'ordonnance que l'infirmière lui tend, et sort silencieusement de la chambre.

-Vous avez beaucoup de chance d'avoir un petit ami pareil. S'exclama-t-elle en souriant.
-Ah non c'est pas mon petit ami. 
-Anh vous rougissez. Disa-t-elle bougeant ses sourcils.
-Non n'importe quoi.

J'essaie de me lever lentement devant les yeux de l'infirmère.
Miracle, je peux enfin me lever, même s'il y a toujours une petite douleur qui domine.

Quand Muller subitement dans la chambre. Un sourire lumineux vient d'éclairer son visage quand il me voit tenir debout.

-Doucement beauté. S'exprima-t-il d'un air inquiet.

J'essaie de marcher cette fois-ci mais je trébuche à cause d'un sac qui se trouvait par terre.
Mais heureusement Muller  m'a rattrapé. Un vrai prince charmant.

-Sois prudente. Disa-t-il d'un air dragueur.

Cette phrase me frissonne.  Pourquoi j'ai autant d'effet sur lui?
Aidez moi à m'en débarrasser.
Je le veux encore. Oui je le veux.