Je me réveille l'air tellement fatigué à cause des larmes que j'ai versé depuis ces derniers jours.

Aujourd'hui il faut vraiment que je sache qui est cette fille dont Muller a entouré la taille.
J'espère juste que ce n'est pas sa nouvelle copine.
Je me prépare pour aller à l'université,un peu stréssée je pars quand même pour obtenir une réponse.

J'entre par le portail principal comme toujours, tout le monde me fixe encore avec dégôut. Je vais dans un couloir là où il y a peu de gens pour me fixer avec dégôut.
Quand je vis Muller avec la fille en train de s'embrasser.
La fille est brune avec des yeux verts. On peut dire qu'elle est une vraie bombasse avec des seins bien volumineux et des fesses biens arrondies. Je vois, je comprends elle est donc l' heureuse élue. Je sens mon cœur se briser. Je tremble de la tête au pieds. Cette scène me bouleverse tant. Comment Muller peut-il trouver une copine alors qu'il est au courant que je crush sur lui?
Je ne peux même pas donc être sa roue de secours ? C'est la place que je veux si tu ne m'acceptes pas d'être ta meuf.
Écœurée je cours en pleurant vers la direction des toilettes.
Surprise dans les toilettes je vois Clara.
-Hey Laali. Me disait-elle d'un air neutre.
-Clara ? Disais-je toujours surpris.
-Alors t'as déjà vu la nouvelle nana de Muller c'est ça ? C'est pour cela que tu pleures autant? Répondait-elle d'un sourire malicieux.
-Laisses moi Clara. Disais-je toujours en pleurant.
-Alors tu ne veux toujours pas que je t'aide ?
-Clara ! Je n'ai plus aucune relation avec Stéphane si c'est ce que tu veux on est plus des meilleurs amis OK ? Répondais-je frustrer
Choquée,elle ne dit rien.
-T'es toujours prête à m'aider alors ? La questionnais-je
-Votre relation a duré si longtemps. Ce ne sera pas facile de s'oublier aussi rapidement. Disait-elle d'une voix douce.
-De toutes façons je ne veux plus être sa meilleure amie. Et c'est impossible suivant notre contrat. Repliquais-je en soupirant.
-OK ça se voit que tu ne veux vraiment pas être avec Muller. Parce que si tu le voulais vraiment tu ferais tout ton possible pour qu'il soit à toi. Disait-elle en partant.

Je ne sais pas pourquoi ses derniers mots me raisonnent autant. Ce qu'elle m'a répondu me touchait tellement.

Ohh non la sonnerie sonne plus le temps de réfléchir,je me précipite direction tout de suite dans la salle.

J' y entre. Je vis Stéphane avec une fille. C'est fou comme ce mec change de copine comme il change de tee-shirt. Et bien sûr les filles qu'il a sont si faciles. Pff Anh les mecs !!
Je prends alors calmement ma place de la première rangée en faisant semblant de les ignorer.

Le prof de coding y entre.
"Bonjour Monsieur" disait toute la classe en se levant
-Bonjour à tous asseyez-vous. Répondait-il d'un sourire.
Mademoiselle Laali. Est-ce que tout va bien maintenant ? Me questionna-t-il
-Oui Monsieur Yash. Répondais-je avec sourire.
-si vous avez des problèmes n'hésitez pas à me le dire. Disait-il à toute la classe.

Mouais c'est ça, il se prend pour qui maintenant ? Pour une personne qui comprend tous les problèmes ? Comme si nos problèmes l'interessé ouais. En tout cas je ne tomberai pas dans son piège, il veut juste coucher avec toutes les filles.

Le cours est terminé à Midi. C'était tellement fatiguant et pour ajouter ennuyant.
La réponse de Clara me raisonne toujours à l'oreille.
Je sors de la salle quand je vis Muller avec la fille. Ils sont déjà en train de se câliner. Est-ce que c'est un bad boy lui ?...
Non c'est pas possible il a ignoré ce que j'ai dit et ne m'a pas parlé alors il n'est pas du tout un bad boy, ça se voit tout de suite. Étudiais-je la situation.
Blessée quand même.. Après avoir vu cette scène, je cours vers la sortie quand je tombe en percutant Monsieur Yash. Il est allongé par terre dont le dos est au sol et moi sur lui.
-Dé... Désolée Monsieur. M'excusais-je en me relevant.
-Wow... Doucement Mademoiselle. Disait-il se relevant à son tour.
J'efface mes larmes pour lui répondre.
-Vous pleurez encore ? Disait-il l'air inquiet.
-Je vais bien Monsieur. Repliquais-je en souriant.
-comme je l'ai dit vous pouvez me raconter ce qui vous arrive. Disait-il en souriant.
-En tout cas je ne suis pas comme ses genres de meufs dont vous baiser chaque minutes dans votre lit. Criais-je
-qu'est ce que vous dites ? Répondait-il en commençant à se mettre un colère.
-Et bah oui Monsieur, vous croyez vraiment que nous ne sommes pas au courant ? Disais-je en croisant les bras
-Alors là vous vous trompé. Répondait-il ayant une voix un peu grave.
-Bref je n'ai pas tout mon temps à parler avec un homme comme vous j'ai tas d'autres trucs plus important à faire. Alors si j'étais vous j'éviterai d'être aussi hypocrite avec tout le monde. Disais-je en partant.

Je tourne mes talons et pars sans même me retourner pour voir s'il me regarde toujours. Mais surtout je ne veux pas le voir en train de mater mes fesses.
Il est dégueulasse cet prof. Est-ce qu'il commence à me draguer maintenant parce que il n'arrête pas d'aller sur mon chemin ?.... Alors là Laali il faut faire gaffe.
Une fois une élève m'a raconté qu'elle était déjà sorti avec ce Yash. Et que Monsieur Yash ne l'aimait pas vraiment. Qu'est ce qu'il voulait ? Bien sûr comme tous les mecs : avoir les meufs dans leur lit et les laissé tomber après . Elle pleurait me racontant cela. La pauvre. Elle était tellement traumatisée. Mais d'un autre côté je vois tout de même qu'elle est naïve. Sortir avec son prof c'est n'importe quoi.
À présent elle n' étudie plus dans cet établissement, apparemment c'est Monsieur Yash qui l'a renvoyé en disant qu'elle balançait des sottises sur le fait que Monsieur Yash et elle ont déjà eu une rélation et que ce dernier voulait juste l'avoir dans son lit puis la quitter. Quel pervers ce Monsieur Yash. Un homme sans cœur. Il comprendra bien quand il aura une fille et que les hommes la fera de la même manière dont ils traitent les filles. La vie est un peu comme un boomerang alors faut faire gaffe.

***************************

J'arrive chez moi. Je me repose un peu. Avant d'aller au travail.
Mais avant de le faire.
Je pense conclure sur ce qui passe avec ma sœur et ma mère. Je décide alors de les appeler en Skype pour un appel vidéo.
Ça sonne, personne ne me répond.
J'insiste une nouvelle fois quand elles me répondent enfin.

Je vis ma sœur à travers l'écran.
-Coucou Elena . Disais-je en souriant.
-Qu'est ce que tu veux encore ? Demandait-elle d'un air frustré.
-Je veux avoir vos nouvelles enfin.
-Arrêtes d'être hypocrite veux-tu ?
-Je peux voir Maman alors ? Répondais-je d'un ton calme.
-pourquoi tu veux la Voir? Retorquait-elle tournant sa tête à gauche.
-C'est ma mère quand même.
-Mais dis moi... Est-ce que tu t'es déjà demandé pourquoi Maman ne te donne plus d'argent ? Quand a-t-elle cessé de te donner de l'argent ?
-Bah oui mais je croyais qu'elle était très occupée. Disais-je un peu étonnée
-Et bah tu sais quoi Maman elle est enfermée dans une boîte de 4 côtés . Répondait-elle un peu triste.
-QUOI ? Qu'est ce tu racontes ? La demandais-je.
-Je me demande vraiment pourquoi t'es si conne.
-Maman elle est MORTE.
-pourquoi tu me le dis que maintenant ? Demandais-je
-Parce que tu voulais le savoir ? Je vois tes photos sur insta, Facebook, Snap ça se voit tu ne veux plus avoir une nouvelle de notre part.

Sans même conclure ni dire au revoir elle m'a coupé. Ma sœur ne veut pas non plus prendre mes nouvelles.

À présent je me sens vraiment seule sans parents ni famille. Est-ce vraiment mon destin ?
Un destin sans avenir ?

Je pose mon ordinateur et décide de faire une petite sieste pour me calmer et oublier tous mes problèmes.

-----------------*--------------------

Après quelques heures je me lève. Tellement pâle. Je ne veux plus cacher mon visage, plus la peine de se maquiller. Je suis en deuil alors je choisie une tenue sombre comme un tailleur avec rayure noir et blanc et un talon noir. Je m'habille comme si je vais à un entairrement, les cheveux attachés en queue de cheval. Je sors comme ça pâle et triste plus aucune famille.
Je mène le combat toute seule à présent plus aucune famille pour me soutenir et me câliner.

Je sors de chez moi, la tête baissée sans regarder personne. Donc j'imagine que je n'ai même pas vu mes voisins et ne les salue pas. Tant pis s'ils me haïssent, ma vie me bouleverse déjà à présent. Pour moi la chose la plus importante était ma famille, pourtant j'ai l'impression que notre famille est décomposée à présent. Je n'ai pas pu tenir la règle numéro 1 de ma vie "La famille avant tout et le reste se résoud"
Ma sœur me rejette déjà j'imagine qu'elle ne veut plus non plus entendre de ma nouvelle. Toute façon pourquoi serait-elle intéressée par ça. Je soupire, je transpire je sens que tout s'écroule en un rien instant. Que ma vie va me rendre folle. Je ne peux plus tenir le coup. Trop de tristesse, trop de problèmes je ne peux pas porter tous ces lourds fardeaux. Mon cœur me pique et il est si lourd.

Arriver au travail. Je ne salus non plus personne. J'y entre je m'installe et me concentre. Le but est d'oublier ce que ma sœur venait de dire.
Quand j'entends une main posée sur mon épaule.
-Salut ma belle. Disait une voix rauque.
Je me retourne et vis le Boss.
-Bonjour. Répondais-je d'un ton froid.
-Est-ce que tout va bien beauté ? Se souciait-il.
-oui Monsieur. Répondais-je toujours avec froideur.
-Peux-tu venir dans mon bureau dans 30 minutes alors ? Disait-il en souriant.
-Très bien. Retorquais-je d'un ton ferme.

20 minutes passées quand je vis Vivi.
-Coucou toi. Disait-elle toujours aussi souriante .
-Coucou.
-Est-ce que tu vas bien ma chérie ?
-Mouais.
-Ça te dit de sortir un peu tout à l'heure ? Histoire de se déchaîner un peu? Répondait-elle surexcitée.
-je ne suis pas trop d'humeur aujourd'hui je suis désolée. Soupirais-je
-Tu sais que je suis là ?ta meilleure amie ? Ouh laa.... Pourquoi tu ne me racontes rien sérieusement.
-Laisses moi un peu tranquille veux-tu ?
-Très bien. Mais saches que les meilleures amies s'entraident et se racontent tout.

Je l'ai offoncé mais je m'en fou j'en connais pire en ce moment.
Ça ne m'apporte rien à présent si tout le monde me déteste. J'avais tout et le tout s'écroule en me laissant avec un cœur plein de tristesse et ressent d'abandon.
Les personnes qui m'ont plus aimé et qui m'ont mis au monde, qui m'ont permis de voir le soleil sont partis pour toujours, sans donné ni demandé des nouvelles, sans laissé aucune lettre qu'ils m'aiment toujours. En une fraction de seconde je sens une goutte de larme sur ma joue. Cette larme elle est pour toi papa. Quand mon œil gauche coule aussi une goutte de larme, celle là elle est pour toi Maman.
Chaques larme qui coulent sur mes joues sont destinés pour vous maintenant.
Je vous promets que je ferai tout pour que vous soyez fiers de moi de là haut.
Durant mon adolescence je vous ai créé beaucoup de problème, beaucoup de crie et de larme. J'avoue je n'étais pas une bonne exemplaire durant toute mon existence jusqu'à présent et aujourd'hui je vous promets de changer et d'être mâture. J'implore mon pardon devant vous mes parents chéris. Si vous pouviez revenir laisser moi m'agenoullier devant vous et vous demander pardon.

-Ma belle.... Disait une voix
Heyooo beauté réveille-toi .
-Boss ? Répondais-je
-Tout va bien ? Me questionne-t-il.
-Oui.
-Tu crois que je ne vois les larmes sur tes joues ? Disait-il en me pinçant la joue.
-Laissez moi tranquille. Répondais-je rouge de colère.
-Mais beauté.... Je t'ai dit de venir dans mon bureau il y a 30 minutes. Je m'inquiétais puisque ce n'est pas dans tes habitudes d'oublier une chose aussi importante. Disait-il en s'asseyant sur ma table.
-Je suis désolée boss. Répondais-je en baissant les yeux.
Soudain il s'est levé de ma table, arrange sa chemise, prenant un air sérieux. Et décide de parler:
-Bon Mademoiselle veuillez me suivre dans mon bureau. Disait-il froissant les sourcils.
-oui j'arrive. Répondais-je toute étonnée.
Il part et va tout de suite dans son bureau avec un allure tout charmant.
Je me lève à mon tour et vais vers son bureau.
Je vis son garde du corps, il m'ouvre la porte. Et j'y entre.
Je le vois se levant dans un coin montrant son dos à la porte.
-Assayez-vous. Disait-il avec froideur. Pourquoi ne me tutoie-t-il plus ? Il ne m'appelle même plus "ma belle" ou "beauté".
Tranquille je m'assoie.
-Très bien, vous êtes stagiaire, il est temps de vous montrer comment fonctionne une entreprise et tout à l'heure j'ai un truc à faire alors je voudrais que vous veniez avec moi.
Disait-il d'un air toujours aussi sérieux.
-si c'est professionnel je viendrai avec plaisir. Répondais-je d'un ton calme.
-Vous me prenez pour qui ? Vous croyez vraiment que je vous invite pour un rendre-vous galant ? Est-ce que je n'ai pas d'autre chose à faire que de vous emmener regarder le paysage? Hurlait-il me lançant un regard noir.
-Très bien monsieur. Répondais-je terrifiante.
-Bien préparez vous nous allons partir dans quelques minutes. Disait-il se retournant vers les vitres et montrant le dos.
Doucement je me lève, ouvre la porte et sors discrètement.
Quand j'y ressors je vis le garde du corps devant la porte me regardant des yeux interrogatoires. Est-il possible qu'il ait tout entendu ?
Sans le porter attention je pars tout de suite sans dire un mot.

Je range mes affaires déjà prête pour partir. J'attendis le boss avec impatience sur mon bureau.
Je vis Vivi. Je décide de m'approcher d'elle.
-Salut Vivi.
-Salut. Répondait-elle d'une voix rauque sans me regarder
-Je suis désolée sur ce que j'ai dit tout à l'heure. Disais-je en prenant sa main.
-Ne t'inquiète pas pour moi. J'ai l'habitude d'être rejetée. Me répondit-elle avec un sourire.
Je ne m'attendais pas du tout à ce genre de réponse de sa part. J'ai toujours cru qu'elle était toujours heureuse dans sa vie. Qu'elle ne rencontrait aucun problème. Pourtant elle a toujours l'air si heureuse et joyeuse en même temps. Comment peut-elle cacher sa tristesse au fond d'elle.
-Qu'est ce que tu fais rester planter là. Continait-elle
-Ça te dit de venir chez moi tout à l'heure ? La proposais-je
-T'es sérieuse ? Répondait-elle en souriant montrant ses dents.
-Bah oui bien sûr. Disais-je ripostant son sourire.
-cool mercii beaucoup.... Je savais que t'avais un cœur au fond de toi. Répondait-elle en riant.
-Quand je reviendrai avec le"Boss" on ira chez moi. Disais-je en souriant.

Quand le boss m'appela de venir dans la voiture je l'ai suivi en prenant un très grand souffle.

Hey hey hey, n'hésitez pas à laisser un petit commentaire, si vous voyez des erreurs ou fautes d'orthographes ❤️😊