95. Chap 19 : Le 4 Avril, La fierté d'être le meilleur en tout point (Seiha)

Seiha ouvrit doucement les yeux. 9h. Qu'est-ce qu'elle dormait bien ces derniers temps !

Elle se retourna vers Tama et admira le garçon se frotter les yeux. Il avait toujours le visage gonflé le matin et Seiha adorait voir cette bouille-là. Elle lui fit quelques caresses sur la joue pour le réveiller doucement.

Ce matin, elle pensa à HyukJae. Elle se demandait si la soirée n'avait pas été trop dur pour lui ... Seiha s'était absentée quelques jours de son boulot de barmaid, le patron avait décidé de prendre un remplaçant pour aider HyukJae au Bottom's Up. D'après les messages de son collègue, le remplaçant lui donnait du film à retordre ... Il attendait déjà le retour de Seiha avec impatience ! Le pauvre. Seiha lui donnait tout son courage via ses messages ...

Les deux amoureux restèrent dans le lit une bonne demi-heure à se réveiller tranquillement puis rejoignirent le salon de l'appartement.

— Eh bah ce n'est pas trop tôt ! Ah ... Les jeunes.

Seiha envoya un sourire au garçon roux qui venait de leur crier dans les oreilles. Mitsu, le frère de Tama était bien plus extraverti que le brun. C'était marrant de voir à quel point ils étaient différents ces deux-là, à se demander s'ils étaient vraiment frères ... Seiha ne voyait réellement aucun point commun entre les deux, mais derrière leurs boutades, ces deux-là s'aimaient bien.

— J'imagine que vous avez bien dormi ... supposa Mitsu en les invitant à prendre le petit-déjeuner.

Seiha et Tama séjournaient sur le sol Nippon depuis deux jours, logeant chez Mitsu et sa petite-amie Hisae. Ils avaient été super bien accueillis et Seiha rigolait beaucoup avec Mitsu, ce garçon ne s'arrêtait jamais. Quant à Hisae, elle était bien plus différente, timide et introverti, un peu comme Tama ... Mitsu avait-il été intéressé par elle parce qu'elle ressemblait à son frère ? Ça avait été un sujet de débat pour eux, hier soir. Avant qu'ils n'entament un film d'horreur.

— Alors, tu n'as pas fait de cauchemars Seishi ? demanda Mitsu.

Seishi étant un mixte de son prénom et de son nom de famille : Seiha Onishi, petit surnom qu'il avait donné à la blonde dès le début de leur rencontre.

— Non, Tama me protégeait de toute façon, dit-elle en caressant la joue du garçon.

Mitsu fit mine de vomir, Tama lui envoya du riz au visage.

Seiha ne s'ennuyait pas, elle était très contente d'être revenue sur le sol Japonais. L'ambiance principale lui rappelait quelque peu sa vie d'avant ... La langue Japonaise, la nourriture, l'odeur, les paysages ... Mais elle se rendait compte qu'elle avait déjà renoué quelques liens avec son pays d'origine, avant même d'y poser les pieds : elle parlait fréquemment Japonais avec Tama puis ils mangeaient très souvent des plats de leur pays d'origine.

Ils logeaient en ce moment à Nagoya, Seiha avait très peu de souvenirs de ses parents en cet instant – elle n'y était pas allée souvent, dans sa jeunesse, à Nagoya -, alors, au lieu d'avoir l'impression de revenir dans le temps, Seiha avait l'impression qu'elle avançait dans sa relation avec Tama, tout simplement.

— Vous voulez faire quelque chose aujourd'hui ? Proposa Mitsu.

— Pourquoi faut-il toujours que tu sois dans nos pattes ? protesta Tama.

— Parce que je dois m'assurer que tu ne fais pas de misères à ma belle-sœur.

Tama leva les yeux au ciel et le verrou de la porte se fit entendre. Hisae entra dans le salon et déposa son manteau avec fougue.

— Non mais c'est du n'importe quoi ... grogna-t-elle pour elle-même.

Elle se retourna vers ses invités et son petit-ami puis elle afficha un faible sourire. Elle s'abaissa et les salua poliment.

— Excusez-moi, bonjour, vous avez bien dormi ? demanda-t-elle aimablement.

— Qu'est-ce qui ne va pas ma chère et tendre ? questionna Mitsu en lui demandant de s'asseoir avec eux.

Hisae ne releva pas le surnom qui l'agaçait au plus haut point, puis s'assit avec les trois autres autour de la table.

— Mon éditeur n'en fait rien qu'à sa tête, encore ... C'était du n'importe quoi cette réunion. À la finalisation de mon livre, je change d'éditeur.

— C'est ce que tu dis à chaque fois, tu le sais ? lui fit remarquer son petit-ami.

— Oui, mais là je vais vraiment le faire, il m'a mise en rogne.

— Comme tu es mignonne quand tu es énervée ! s'exclama-t-il en lui pinçant les joues.

— Mitsu ! Je suis vraiment agacée ! rouspéta-t-elle.

— J'adore quand elle est comme ça, dit Mitsu à ses deux invités, tout en montrant Hisae du doigt.

— Rien à voir avec toi quand tu t'énerves, ajouta son frère.

Tama avait vaguement parlé des énervements de son frère à Seiha. Il lui avait précisé qu'il avait dû racheter une table un jour, à cause de lui, elle n'avait pas eu besoin d'en savoir plus. Hisae et Mitsu, ne s'énervaient pas du tout de la même façon.

Après une heure de petit-déjeuner, les quatre Japonais se décidèrent d'aller faire une balade sur un bateau à Hikone, où ils pourraient admirer les fleurs de cerisier tomber dans l'eau du lac Biwa.

Le temps était très lumineux, il n'y avait aucun vent, Seiha avait presque chaud avec sa jupe rouge épaisse et son t-shirt noir à manche longue, elle pourrait prendre de très jolies photos aujourd'hui. Elle voulait capturer tous ces moments qu'elle partageait avec Tama, et sa famille.

Le bateau apaisait absolument tout le monde. Même Mitsu. Il avait parlé durant tout le trajet en voiture, et maintenant qu'il se trouvait sur l'eau, il admirait tout simplement le soleil refléter au loin, où les arbres aux feuilles roses bordaient le lac. Parfois, Hisae lui montrait quelques endroits avec son doigt, elle écrivait ensuite dans son carnet ses pensées, Mitsu ajouta quelques idées à ses écrits et Seiha les admirait. Cela faisait plus de cinq ans que le couple sortait ensemble et, malgré leurs caractères totalement opposés, ils se complétaient à merveille. Elle se demandait si elle et Tama ressembleraient à eux plus tard ... Si les personnes penseraient aussi, qu'ils forment un beau couple.

Seiha commença à sortir le portable pour prendre Mitsu et Hisae en photo et pour son plus grand bonheur, la romancière lui proposa de la prendre en photo également. Seiha accepta avec plaisir et Tama ne broncha pas malgré qu'il n'aimait pas les photos. Se faire photographier avec Seiha ... Il avait dû mal à dire non, surtout que la blonde était très contente de les ranger ensuite dans un album photo personnel.

— Ça vous dit on se fait un petit resto à Kyoto ensuite ?

Cela les rapprochait de Osaka, près de Kobe, sa ville d'origine ... Seiha accepta malgré tout. Elle était très intriguée de retourner là-bas, même si une boule se formait au creux de son ventre. Elle avait cette impression qu'elle y croiserait le fantôme de ses parents, et ce n'était pas du tout ce qu'elle désirait.

Elle éprouva quelque chose quand ils mirent les pieds à Kyoto. Elle ne savait pas si c'était un sentiment agréable ou désagréable. En fait, elle ne savait pas ce qu'elle ressentait. Elle regardait de moins en moins Tama et beaucoup plus la ville ... Les habitants. À la recherche de silhouettes familières. Ayumi ? Aiba ? Ses grands-parents ? Peut-être même ... ses parents ? Elle ne le savait pas.

Au restaurant, Seiha ne se montrait pas très réceptive à leur conversation. Elle se rappela son père manger du poulpe dans cette sauce pimentée que l'on venait de leur servir. Ce souvenir ... Il semblait tellement loin ... En fait ... il semblait même appartenir à quelqu'un d'autre. Comme si Seiha était rentrée en contact avec une personne inconnue et avait bénéficié de ses souvenirs. Malgré les rires de Mitsu et les regards inquiets de Tama, Seiha ne put répondre que par des sourires lointains, à leur discussion.

Ils se déplacèrent ensuite à Osaka pour s'y promener, Hisae proposa d'y dormir, n'ayant aucune motivation de retourner à Nagoya dès ce soir. Ils passeraient la soirée dans un onsen, et cela convenait à tout le monde.

Ils firent quelques magasins et salles d'arcades Japonaises où Seiha réussit enfin à se replonger dans l'ambiance de la famille Tamamori quelques instants. Hisae était très prévenante et la blonde était très contente d'avoir une belle-sœur comme elle. La barmaid aimait beaucoup voir Tama et Mitsu se taquiner, c'était principalement Mitsu qui embêtait son petit-frère, mais Tama n'avait jamais peur de lui mettre des taquets moraux ou physiques, c'était assez amusant à voir.

Ça avait été une belle vision durant une trentaine de minutes. Puis Seiha s'était de nouveau replongée dans ses pensées, reconnaissant quelques ruelles, quelques magasins, quelques restaurants qu'elle avait déjà remarqués durant son adolescence ... Mais aucun souvenir ne refaisait surface. Comme si elle avait vu des images de ces ruelles, de cette ville, sur internet, sans s'y rendre personnellement.

Le soleil commença à tomber et les quatre Japonais déambulèrent dans des rues piétonnes.

— Il va bientôt faire nuit ... On devrait peut-être commencer à trouver un onsen, vous ne pensez pas ? proposa Hisae.

— Ne t'inquiète pas, Hisa, on va trouver, il y en a un paquet par ici, assura Mitsu.

— On ne va pas attendre la nuit non plus, protesta Tama qui voulait profiter des bains chauds.

Seiha acquiesça, elle commençait à fatiguer de cette journée mouvementée.

Pendant le trajet en voiture, Seiha continua de penser à son passé ... Elle avait prédit quelques jours auparavant qu'elle repenserait probablement à ses parents quand elle remettrait le pied sur le sol Nippon. Ni à Nagoya, ni à Séoul ils hantaient ses pensées comme ici, à Osaka. Ce qui la dérangeait réellement, c'était cette impression qu'elle avait, que ces quelques souvenirs qui remontaient n'étaient pas les siens. Pourquoi ? Il y avait quelque chose qu'elle ne comprenait pas ... Et plus la nuit se faisait sombre, plus elle se posait de questions ... Pourquoi ne ressentait-elle pas plus de tristesse ? Pourquoi ces quelques images de ses parents ne la faisaient pas sourire, non plus ? Pourquoi avait-elle l'impression d'avoir un néant à la place du cœur, ici-même ?

Ils arrivèrent à un onsen et réussirent à obtenir une chambre, ils déposèrent leurs affaires et s'apprêtèrent à se rendre aux bains chauds. Mais Seiha s'était rendu sur le balcon, elle regardait les étoiles ...

— On vous rejoint, allez-y ! lança Tama à son frère.

Le brun passa ses bras autour des hanches de Seiha et admira les étoiles avec elle. Ces astres lumineux qu'elle observait souvent à Séoul ... Avec TaeMin et JongIn ... En fait. Ses copains lui manquaient. Elle était très bien avec Tama, oui, mais il manquait leurs voix, leurs rires, leurs visages ... Seiha était attaché à eux. Mais pourquoi, ses parents ne lui manquaient-ils pas ?

— Quelque chose ne va pas ? chuchota Tama en passant une main dans les cheveux de la blonde.

Seiha ne quitta pas du regard, Sirius, l'étoile la plus éclatante de la constellation du Grand Chien. C'était celle que préférait son père. Pourquoi la regardait-elle, à présent, sans forcément penser à lui ? Lui qui lui avait tout appris. Ces soirées qu'elle avait passé à ses côtés à regarder ces astres lumineux, à observer son doigt, vers où il pointait. Seiha ne pensait plus à tout ça. Et pourtant, chaque 7 du mois, elle posait une journée pour penser à eux, essayer de se rapprocher de leur esprit ... Mais en fait, elle se rendait compte qu'elle regardait leurs vieilles photos par habitude. À force de les regarder, les souvenirs qui y étaient associés avaient disparu par ces images fixes qu'étaient la photographie.

— Je veux aller devant chez eux.

Seiha ne crut pas à sa propre parole. Elle n'était pourtant pas prête à revoir sa maison d'enfance ? Elle n'avait jamais été prête ! Mais pourtant, sa voix était sortie d'elle-même, son cerveau avait commandé ... C'était son subconscient qui la poussait à y aller.

Tama ne posa pas plus de questions que ça. Il prit les clefs de la voiture de son frère et emmena Seiha à l'extérieur du onsen.

Tama ne parla pas, il laissa Seiha admirer les étoiles le long du chemin. Elle ne savait plus quoi penser, elle ne cessait de se dire qu'ils devaient faire demi-tour et pourtant ... elle le laissa continuer. Elle devait être sûre, elle devait voir.

Une boule se forma au creux de son ventre, de sa gorge, quand elle entra dans l'enceinte de Kobe. Son esprit avait envie de pleurer mais ses yeux étaient très secs. Sa respiration était lente mais saccadée, ses membres étaient contractés et détendus en même temps. Son esprit était au Japon et en Corée du Sud. Elle était perdue, elle ne savait plus qui elle était vraiment, ce qu'elle devait faire de son avenir, de sa profession, de son entourage ... Elle sentit un coup de poignard dans son cœur quand elle aperçut la maison de ses parents.

Tama se gara puis sortit de la voiture. Il vit ouvrir la porte à Seiha et l'aida à se lever du siège. Elle tint fortement sa main et avança avec lui pour se poster devant la maison de ses parents. En deux ans, peu de choses avaient changé. Quelques fleurs avaient été plantées et les voitures qui étaient garées devant n'était plus la Hyundai i20 et la Toyota Yaris de son père et sa mère. Les lumières étaient éteintes, privant Seiha de tous détails qui auraient pu changer sur la façade ou les fenêtres ... Elle avait vécu ici, avec ses parents, elle y avait beaucoup dansé, chez eux, la musique ne cessait de tourner, jour et nuit ... Elle y avait observé les étoiles avec une grande admiration, elle avait énormément rigolé, pleuré, sourit, elle avait vécu de très bons moments ... Ses yeux se baissèrent vers la boîte aux lettres.

« Nishikido Ryo et Michiko »

Seiha sentit des larmes monter à ses yeux. Ce n'étaient plus les noms de « Onishi Hiroyuki, Yumeko et Seiha », ils étaient vraiment partis ... dans les cieux. Ils n'étaient définitivement jamais revenus à la maison ...

Elle sentit le bras de Tama s'enrouler autour d'elle, lui montrant sa présence en cas de besoin. À ce contact, Seiha se mise à fondre en larmes. Elle plongea dans les bras du brun pour y fourrer son visage, caché, près de son torse. Son corps tremblait, ses émotions venaient d'être mises à vifs, elle avait froid et chaud en même temps. Elle agrippa fermement le manteau de son petit-ami et il lui caressa doucement le dos.

— Ils te manquent ... chuchota-t-il.

Seiha pleura encore plus. Il ne pouvait pas comprendre ... Pour une fois, Tama ne lisait pas en elle. Mais elle ne lui en voulait pas, elle était si heureuse de se trouver à ses côtés, c'était avec lui qu'elle pouvait tout partager, manger de la nourriture Japonaise, regarder les étoiles, parler des heures, frissonner à chaque mot doux qu'il lui disait, craquer à chacun de ses regards noirs qu'il pouvait lancer aux autres, à vouloir lui sauter dessus quand il disait que Seiha était la personne la plus intéressante qu'il n'avait jamais rencontré. Elle était vraiment très bien avec lui, elle ne pouvait pas s'agacer contre Tama, pourtant, elle était énervée. Contre elle. Attristée par sa réaction, par sa façon de les avoir traités, de les avoir mis de côté.

— Non Tama ... C'est pire que ça.

Tama hocha la tête, pensant comprendre, mais Seiha ouvrit à nouveau la bouche, difficilement.

— Je les ai oubliés.

Seiha pleura de plus belle. Elle comprenait maintenant. Depuis leur décès, elle avait réagi comme ça. Elle n'avait jamais accepté qu'ils ne reviennent plus, elle s'était cachée, elle avait quitté son pays d'origine pour fuir, pour oublier tout son passé. Elle avait continué la danse et étudier les étoiles pour avoir un semblant de lien avec eux ... Mais maintenant, la danse était liée à TaeMin et JongIn et les étoiles à Tama. Plus rien n'avait de rapport avec ses parents, même son séjour à Nagoya, ne lui avait jamais rappelé de moments avec son père et sa mère ... C'était pour ça qu'elle avait l'impression de posséder les souvenirs de quelqu'un d'autre ... Elle refusait de les accepter à nouveau dans son esprit, elle ne voulait pas vivre dans le passé. Elle était si bien maintenant avec sa vie en Corée du Sud, puis avec Tama ... Le Japon à ses côtés, n'a montré qu'un futur avenir avec lui, jamais Seiha n'avait eu l'impression d'avoir fait un pas en arrière depuis qu'elle avait pris l'avion il y avait deux jours. Tama lui faisait retrouver ses origines tout en avançant, en se projetant dans la vie ... Elle comprenait très clairement, ces sentiments étranges qu'elle avait le 7 de chaque mois quand elle regardait leurs photos. Elle ne ressentait plus rien, elle s'était totalement cloisonnée sur son passé. Ne laissant que passer l'essentiel, ceux avec quoi elle pouvait continuer à vivre : ses passions. La danse et les étoiles ne pourraient jamais l'abandonner, elle avait continué de croire en ces deux choses, pensant que c'était son amour pour ses parents qui la laisser aimer, de plus en plus ces deux passions. Ce n'était en aucun cas cette raison. C'était tout simplement une façon pour elle de s'évader, tout en restant Seiha, ne souhaitant pas mettre toute sa personnalité, tout ce qui la constituait, de côté. Elle était devenue une nouvelle Seiha, vivant dans son temps, sur une nouvelle terre, avec de nouvelles personnes. Elle avait retrouvé le bonheur grâce à eux. Grâce à lui.

Seiha serra le manteau de Tama. Avec lui, elle pourrait revenir ici sans revivre son passé, elle le savait à présent. Tout était si clair. Elle remonta son visage, ses larmes ne coulaient plus. Elle l'embrassa avec douceur, promena ses mains encore tremblantes sur son visage, et plongea ses yeux gonflés, dans ceux inquiets du brun.

— Je tiens beaucoup à toi Tama ... Ne m'abandonne pas.

— Jamais. Ne l'oublie en aucun cas, tu es la personne la plus précieuse à mes yeux, Seiha.

Seiha l'embrassa à nouveau. Leur couple était si récent et en même temps ... Elle avait l'impression que tout cela était écrit, qu'ils auraient dû se rencontrer, peu importe les évènements qu'ils auraient traversés. Elle était vouée à lui, il était voué à elle. Elle avancerait à ses côtés. Que ce soit dans la capitale Coréenne ou sur le sol Nippon, elle serait toujours avec lui, le seul homme qui arrivait réellement à percer son cœur.


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