Bonu(s) 1

«M-Mais Aymeric... J-Je t'aime... »

«Ch'suis désolé Bapt. Je savais pas. J-Je voulais pas te faire de mal mais... Mais moi non... », La claque résonna fort sur sa peau, laissant une trace mémorable.

«J-Je suis dé-désolé... J-Je vou-voulais p-pas. », Avant même d'avoir une réponse je me mis a courir loin de lui.

J'ai honte.

Je me fais des idées et c'est lui qui ce prend une baffe.

Je... Je pensais vraiment qu'il m'aimait, j-je... Je croyais que tout les gestes qu'il me donnait était plus qu'amicaux...

Mes larmes coulaient tellement, me cachaient tellement la vue, que je rendis pas compte de l'endroit ou je me trouvais.

«Hey petit! », Je me retournais et essuyais quelques larmes.

L'homme qui m'avait appelé avait la peau mat, de grand et beau yeux noir et des cheveux de la même couleurs cachés par sa capuche grise.

«Tu aurais du feu? »

«J-Je... Oui. », Je sortais mon briquet et lui donnait.

«T'as pas peur, toi pour donné ton briquet à un bledard! Heh... Ça vas? »

«Ou-Oui. J-Je v-vais bien. », j'essuyais les gouttes salées qui n'avais pas cessées de tomber.

«Arrête, tu pleurerais pas comme ça si ça aller. », Il récolta quelque larmes de son pouce et les goutta.

Son action me fis frisonner.

«J-Je m-me s-suis pri-pris un ra-rateau. », Il sourit et rit a gorge déployée.

Son rire est particularité mais agréable à entendre.

«Comment un p'tit mignon comme toi a pus se faire remballer par une gonzesse!? », Il caressa ma joue.

«Euh... B-Bah.... »

«Quentin! Grouille toi frère! »

«J'arrive Marvin! Ça te dis de venir avec nous? On va dans un endroit qui va te plaire, j'en suis sûr! »

«J-Je p-pense qu-que j-je vais v-vous dé-dérangés. »

«Mais non! Allez dépêche toi avant que mes potes nous défonces! », Il me pris et me tira vers son groupe.

Il y avait trois gars. Clope aux becs.

Le premier avait des yeux marrons, un bonnet noir Zelda sur ses long cheveux brun, un t-shirt avec le même logo et la même couleur. Le second avait les cheveux bleus et une dégaine de métalleux. Le dernier avait les yeux bleus, les cheveux blond et un style plutôt banal.

Un groupe qui ne semble rien avoir en commun, pourtant ils rigolaient ensemble à gorge déployer. Je n'ai pas envie de m'inviter dans leur groupe, ils ont l'aire très bien sans moi.

«Qu-Quentin? »

«Oui? », Il me sourit de toute ses dents, blanche. Il a un beau sourire...

«J-Je... »

«Frère c'est qui le p'tit gars avec toi? », Mais pourquoi ils m'appellent tous petit?

Quentin me dévisagea longuement.

C'est vrai qu'il ne me la pas demandé... Preuve que j'ai aucune chance.

«Baptiste... Je m'appelle Baptiste. »

«Bonjours Baptiste. Moi c'est Antoine, lui c'est Marvin et lui c'est Ludovic. », Il avait un ton plutôt enjoué et amical.

«Il peut venir avec nous, il vient de se faire recaler? »

«Si ça le dérange pas de traîner avec des attardés... », Ils me regardaient tous, des étoiles dans les yeux.

«N-Non, ça ne me dérange pas. », Je souris et Quentin me pris par les épaules, nous nous mimes a avancer vers les baffons de la cité. «Vous êtes sûr que c'est une bonne i-idée d'aller là bas. »

«T'inquiète frère on est connu dans la street, t'as pas à avoir peur. En plus si quelqu'un t'approche, on s'occupe de lui. »

Sur le chemin nous rigolions ensembles. Ils étaient tous très sympathique et drôle, malgré leur humour gras et leur expression... Particulière.

Nous avancions peu à peu jusqu'à arriver a un immeuble énorme. Quand ses amis furent rentrés dans le bâtiment Quentin descendit son bras de mes épaules jusqu'à ma main et la pris fermement. Je rougis a cette actions et sentais mon bas ventre chauffé. Nous entrions a notre tours quand quelqu'un le plaqua contre un mur. Aymeric.

«Lâche le! »

«Wow, wow, calme toi frère. Je vais pas lui faire du mal. »

«Ouai, ouai. Tu vas lui faire du bien tous ça... »

«Arrête Pierre! »

«Bapt qu'est ce que tu fou avec des cons comme lui! J'ai pas envie de te retrouver dans le caniveau, moi! »

«Pierre c'est un... Un ami. », Quentin eu un sourire mais il semblait déçu.

«Un ami? Un ami!? »

«Ouai, un ami, tu peux me relâcher ou il faut que je te soulève. », Aymeric le relâcha et le regarda avec haine.

«Viens Baptiste on s'en va... »

«Non. »

«Pardon? »

«Non j'ai pas envie! Je suis pas à toi Pierre! », Je repris la main de Quentin, ce qui le fit sourire.

«C'est vrai... Tu n'es pas à moi... », Il se rapprocha passa sa main sur ma joue et m'embrassa. Je croyais que mon cœur se serait mit a battre plus fort mais non. Je ne sentais rien. Pierre remarqua que je ne répondais pas alors il se détacha de mes lèvres.

«Au revoir Baptiste. », Il me regarda tristement avant de partir.

Pourquoi son baiser ne m'a pas procurer tout les sentiments que j'avais quand j'étais avec lui.

«C'est lui qui t'avait remballer? », Quentin avait un tons triste, je le regardais et son visage semblait froid, impassible.

«J-Je... N-Ne me fait pas de mal! », Je protégeais mon visage de mes bras.

Il fronça les sourcils.

«Pourquoi je te ferais du mal? », Il retira délicatement mes bras de devant mon visage tenant mes mains dans les siennes les caressants de ses pouces.

Son contacte était doux rassurant.

«Bah... J-Je suis... Différent..? », Il sourit et rigola doucement.

«Dans ce cas moi aussi je suis différent. Mais qui ne l'est pas? », Je le regarda pensif.

«Philosophe de comptoir. », Il pouffa en tournant se tête négativement.

Il relâcha une de mes mains mais garda l'autre encrée a la sienne.

Nous montions les paliers d'une lenteur exécrable, profitant du contacte que nous avions et qui s'accentuait à chaque monté. jusqu'à arriver sur le toit de l'immeuble.

Et...

Wow...

La vue était splendide.

Nous pouvions voir une grand partie de Paris; la Tour-Eiffel doré de lumière au centre du cadre.

«Magnifique. »

Quentin murmura quelque que chose que je ne pus entendre.

( «Comme toi. » )

Il me pris par la taille, me collant a son torse, et nous dirigeâmes vers ses amis.

Marvin me regarda puis regarda Quentin un léger sourire en coin.

«Tu vois tout ça? »

«Oui? »

«Ça n'appartiens qu'a toi. », Je souris.

«Je ne pense pas que Paris m'appartienne. », Il ria légèrement se rapprochant de mon oreille.

Son souffle soulevait, doucement, quelques mèches de cheveux.

«Non, mais ce moment oui. », Il embrassa ma mâchoire et mon cœur rata un battement. «Maintenant il m'appartiens aussi... »

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