Pdv de Ren, chez elle

J'ai stoppé la progression du poison grâce à un enchantement. Mais cela ne le sauve pas pour autant. Un seul effort trop épuisant et c'en est fini de Jason the toy maker.

Le fabricant de jouets me regarde de ses yeux verts. Il passe sa main sur ma joue et penche mon visage vers le sien pour m'embrasser.

- Tout est de ma faute...Je suis tellement, tellement désolée...

- Ta voix...est magnifique...

Je le fixe et rougis un peu.

- Si un jours, je perdais ma belle voix...est ce que tu m'aimera toujours ?

- Bien sûr. M'a t'il dit en me caressant la joue.
J'aurais aimé pouvoir te répondre quand tu m'a embrassé...alors je te le dit maintenant. Je t'aime Ren.

- Je t'aime aussi Jason.

Il se redresse du lit où il était allongé et se met a ma hauteur. Il tourne ma tête vers la sienne et tira ma bouche jusqu'à la sienne. J'entrouvrit mes lèvres pour y faire passer sa langue et partager un premier vrai baiser.

Ma mère m'appella. Je la rejoignit vite.

- Ren, ma chérie, tu peux aller chercher du pain ?

- J'y vais.

Je sors de la maison avec mon porte-monnaie. Je marche jusqu'à la boulangerie et commence à faire la queue. Une jeune fille et un jeune homme se trouvent devant moi. Leurs imperméables noirs leur donne un air...louche.
Encore les Proxies ?

Je fais la queue encore un quart d'heure et re-sors. Les jeunes gens m'attendent. Je ne les regarde pas et continue mon chemin.
Ils me suivent.
Je me cache dans une impasse et les y attend avec un enchantement.

Ils tournent dans l'impasse et avant qu'ils ne réalisent ce qui leur arrive, ils se retrouvèrent attachés par des chaînes bleues pâles.

- Qui êtes vous ? Pourquoi est ce que vous me suivez !?

Je tire la capuche de la jeune fille. De beaux cheveux roses tombent sur ses épaules. Le garçon secoue la tête et laissa sa longue chevelure bleue a l'air libre.

- Salut Ren !

- April ? Candy ?

- Ravis de te voire ! Lança la jeune femme.

Je désactive mon enchantement et les laisse partir.

- Que faites vous donc ici ?

- On est venu pour te donner le sérum pour Jason ! Il est malade n'est ce pas ?

- Oui mais...comment le savez-vous ?

- Masky nous l'a dit. Il nous a "donné" le sérum pour le soigner.

- Donné ?

- Ouais...en fait on lui a volé. Mais il faut que Jason survive ! Il nous est indispensable.

- Je vois...et que contient ce sérum ?

- Un peu du sang de Masky.

- QUOI !?

- En fait...c'est Jack qui lui en a pris un peu et qui nous l'a donné.
- Merci.

- Nous devons partir a présent. Nous ne sommes pas censés être ici.

- Je comprend. A bientôt les jumeaux !

- Salut, répondirent-ils a l'unisson.

Ils disparurent dans un flash bleu et rose.

Je marche jusqu'à chez moi. En traversant un parc désert j'entend soudain une voix.

- Salut Ren.

Un homme muni d'un masque noir et rouge, habillé d'orange se tient à deux mètres de moi.

- Hoodie ? Si c'est pour effacer ma mémoire, je vais me défendre cette fois !!!

- Les ordres ont changés Ren.

Dit-il en braquant son fusil en ma direction.

Pdv de Jason, chez Ren.

Je descend faiblement les escaliers pour aller me chercher à manger. La mère de Ren renge le salon en sifflant.
C'est le moment ou jamais de confirmer ma théorie.

- Madame ?

- Oui, Jason ?

- Je peux vous poser une question ?

- Je t'en prie.

- Je voudrais connaître le nom du père biologique de Ren.

- Non.

- S'il vous plaît ! C'est une question de vie ou de mort !

Si c'est l'homme auquel je pense, mes amis du monde du dessous sont en grand danger.

- Tu ne me croirais pas.

- Dites toujours.

- Et bien...tu vois, ces légende qui circulent sur le net en ce moment, les "creepypasta".

- Oui, je vois.

- Tout est vrai. Et le père de Ren est un creepypasta.

- Son nom ?

- Je ne le connais pas. Il utilisait un pseudonyme. Mais je peux vous le décrire.

- Allez-y.

- Grand, pâle, portant des vêtements noirs, dépourvu de cheveux et de visages...

- Slenderman ?

- Non...je ne pense pas. Il avait pour seule expression un sourir carnassier.

- O-Offenderman !!!?

- Oui. Offenderman est le père biologique de Ren.

Je tombe des nues, Offenderman, l'employeur de Jack, le pire criminel du monde du dessous est en réalité le père de ma petite amie...

On sonna à la porte. Je vais voire qui s'y trouve et je tombe sur April, complètement paniquée.

- OÙ EST REN !!!? cria la jeune femme alors que je lui ouvrait la porte.

- A la boulangerie, pourquoi ?

- Hoodie à été envoyé pour la tuer, mais Masky a convaincu le patron de faire revenir Ren !
Hoodie ne répond pas au téléphone et je ne sais pas où il est ! Ren est en danger de mort !

Nous entendons soudain un coup de feu. April disparue soudain, sans doute rappelée par le patron. Je cours le plus vite possible vers le parc d'où est parti le coup de feu.

Au milieu de la neige brunie par la boue de la terre, se tenais Hoodie, fusil en main.
Et à ses pieds, une jeune fille aux magnifiques cheveux verts dorés. Son visage est pâle et du sang coule de ses lèvres et de son nez.

Je la prend dans mes bras. Elle entrouvre les yeux.

- Jason...si un jour je venais à mourir...est-ce que tu m'aimerais toujours ?

- Bien sûr...Je t'ai promis de t'enalcer lorsque tu briserais tes ailes !!! Pour t'empêcher de mourir !

- Tant...kof...kof ! Mieux...

Elle ferma les yeux et sa main tomba sur le sol gelé.

A cet instant, dans ce monde gris, tout s'est arrêté sauf la neige qui tombe.
J'ai réalisé...que même les "Je t'aime" ne pouvaient être dits éternellement.
Je ne peux rien faire à part l'enlacer.

- Ren... Dis-moi si tu as de la peine, dis-moi si tu es seule
Je te trouverais n'importe où...
S'il te plait ne me laisse pas, s'il te plait, je t'en supplie...
Je t'aime, et je suis  incapable de te le dire.
Notre monde est entrain d'attendre sa fin.
Peut importe à quel point je peux crier, ni ta voix ou toi-même ne reviendra...mais...

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!!!

Chutes de neige, je vous en supplie, s'il vous plait, n'arrêtez pas de tomber
Et emportez-moi avec elle
Laissez tout mourir avec ma misérable voix !

- Ren...a quoi ressemble ta voix maintenant ?

Même si je le disais...elle ne pourrait pas l'entendre...

- Ren...Je t'en supplie...

Dis mon nom...