Chapter 9 : Dark on Me
Starset - Dark On Me
Vous allez me détester...
Ce fut comme un zombie que je retournais à l'hôtel. Mon corps était vidé de son énergie, mon esprit tournait au ralenti à tel point que lorsque mon Coach s'enquit de ma mystérieuse disparition, je lui montrai simplement mon téléphone avant de m'enfermer dans ma chambre.
Mon compatriote Russe, Yuri, était déjà allongé sur son propre lit et fut plutôt surpris de me voir rentrer dans notre chambre sans même une parole et de plonger tête la première dans mon propre lit.
-Bah qu'est- ce qu'il t'arrive Nikiforov ? Tu t'es rendu compte que tu es vieux ?
-Je n'ai que 28 ans Yuri... Marmonnais-je, ma voix étouffée dans l'oreiller.
Je me redressai avec un soupir.
-Yuri ?
-Hum ?
Je m'arrêtais un instant. Je voulais choisir mes mots avec soin sans trop dévoiler d'éléments. Mais en même temps je ne savais même pas vraiment ce que je voulais demander.
-Tu t'es déjà retrouvé dans une situation où tu savais quelque chose, sans savoir si c'était vraiment la vérité, et comment réagir ?
-Hein ?
Je me tus un instant.
-Non rien...
Une nouvelle fois, je ne pus dormir de la nuit, mais pour une bien autre raison que la dernière fois. Devais-je parler à Yuuri de ce que j'avais vu à la patinoire ? Cela changeait-il quelque chose à ce que ressentais envers Yuuri ? Je passais une bonne partie de la nuit à en parler par sms à Christophe après lui avoir expliqué en détail la situation. Aussi utile que me fut mon ami jusque-là, il ne put m'aider cette fois-ci. Il ne put que me conseiller de faire ce que me dictais mon instinct, le Suisse n'ayant aucune idée de quoi faire d'autres.
Le matin même, je fus le premier debout, pour une fois. La nervosité me rongeait le nerf à tel point que je m'échappais de la chambre d'hôtel aussi vite que je pus, pour retrouver un peu d'air frais. Minute par minute, l'horaire de rendez-vous que nous nous étions donné avec Yuuri approchait et je ne savais toujours pas quoi faire... Divaguant autant dans mes pensées que dans mon chemin, je finis par me retrouver devant le Hamster Wonder World, le café où nous nous étions arrêtés le jour précédent. Avec un soupir j'y rentrais : j'étais parti avec une telle hâte que j'en avais oublié de prendre un café.
L'ambiance était chaleureuse et le décor était étrangement coloré, mais cela avait son charme. La salle était assez grande, les bais vitrée permettant à la lumière d'inonder le café. Plusieurs tables rondes de bois sombre étaient disposées un peu partout dans la salle auxquelles quelques clients matinaux s'étaient déjà installés. Des petits portraits de hamsters étaient accroché un peu sur chaque mur, mignon. Quant à moi je me dirigeais vers le comptoir à ma droite. Fait du même bois sombre, il était relevé de bordures vertes et dorées qui se mariait très bien avec le reste de la salle.
Je m'assis sur l'un des tabourets surélevés qui étaient réalisés dans les même couleurs et avant même que je ne commande, je reconnus une tête familière derrière le comptoir :
-Phichit ?!
Le serveur à la peau mat et cheveux noirs coupé courts, habillé en chemise blanche et tablier noir se retourna vers moi avec un grand sourire.
-Si ce n'est pas la légende vivante Victor Nikiforov !
-C'est beaucoup trop pour moi si tôt le matin voyons ! répondis-je moqueur.
-Pardon, j'ai juste tellement l'habitude d'entendre Yuuri te glorifier, il doit déteindre sur moi !
Je souris à l'allusion bien que parler du jeune Japonais me rembrunis.
-Ça va ? s'inquiéta le Thaïlandais en voyant ma soudaine mine sombre.
-Oui, ne t'en fait pas... Je suis juste triste de savoir qu'il s'agit de mon dernier jour au Japon, improvisais-je.
-Oh ! Quel dommage ! Yuuri est tellement plus énergique lorsque tu es dans les parages ! Je n'ai pas eu besoin de faire la vaisselle en une semaine, si ce n'est pas génial ça !
-En effet, répondis-je en gloussant. Sinon, tu travailles ici ?
-Mieux ! Je possède l'endroit !
-Vraiment ?! Mais tu ne travailles pas aussi à History ? m'enquis-je d'une voix plus discrète.
Le jeune homme, lui, ne se priva pas pour répondre d'une voix bien forte :
-Ah mais History n'est qu'un passe-temps et un moyen de boucler les fins de mois ! Et puis pour être tout à fait franc, je sais que si je n'y allais pas, Yuuri serait trop timide pour y aller de lui-même. Après tout, c'est grâce à moi qu'il s'y est mis !
Je remarquais qu'un trait d'eye liner soulignait son regard malicieux. Cela lui allait à ravir.
-Ainsi, c'est toi qui l'a entraîné dans tout ça ?
-En quelque sorte. Yuuri avait déjà la technique avant même que je ne le rencontre, il ne lui manquait plus qu'un public qui sache l'apprécier à sa juste valeur.
-Et c'est pour cela qu'il se donne en spectacle dans un club de streap tease gay ?
Je m'étais penchée en avant par-dessus le comptoir, un ton insinuant bien plus de choses qu'il n'en fallait.
-J'ai fait ce que j'ai pu, répondit-il avec un haussement d'épaule innocent. Il n'empêche que les spectateurs ont l'air d'apprécier. Et vue la façon dont tu le dévisageais le premier soir, j'oserais dire qu'ils ne sont pas les seuls à apprécier la vue...
Phichit s'appuya sur ses hanches : il savait. Il avait été là ce soir-là. Ce fameux soir où, en entrant par inadvertance dans le lieu le plus improbable et inattendu, j'avais rencontré la créature la plus gracieuse, la plus envoutante, la plus incroyable qu'il soit. J'avais été séduit par la promesse tenue dans ses tendres yeux chocolat, un espoir de sérénité dans le monde agité et inconstant qu'était le miens. Inconsciemment, je portais une main à la joue qu'il avait caressé avec la douceur la plus infinie du monde. Phichit m'avait vu, nous avait vu ce soir-là.
-C'est bien ce que je me disais, répondit-il avec un sourire de contentement. Je te mets un café ?
Je relevais les yeux vers lui. Je m'attendais à voir de la malice dans son regard, mais j'y vis tout autre chose. Une sorte de douceur comparable à celle de Yuuri, mais avec une touche de respect et de fierté, comme celle d'un frère. Phichit et Yuuri avaient vraiment une relation unique.
-Oui, je veux bien...Mais ça ne te dérange pas qu'on le regarde ainsi ?
Intérieurement, j'avais peur que la réponse soit positive, mais d'une certaine façon, j'avais besoin de son accord. J'avais besoin de sa permission. Il me répondit tout en préparant mon café :
-Et bien ça fait partie du job. Mais de temps en temps, ça nous permet aussi de vivre des expériences uniques...
Il posa mon café fumant sur le comptoir.
-Tu en est bien la preuve.
~•~
J'avais quitté Phichit quelques heures plus tôt, l'esprit un peu calmé, bien que mes questions soient restées sans réponses. J'avais cependant échangé mon numéro de téléphone avec celui de Thaïlandais, promettant de lui donner de mes nouvelles.
Mais il était maintenant l'heure de ma dernière leçon de patinage avec Yuuri, et jamais de ma vie je n'avais été aussi pris de tremblements. Je ne savais littéralement pas quoi faire, et j'étais angoissé de ce qu'il pourrait en ressortir.
J'étais rentré dans le hall principal tout juste à l'heure mais Yuuri n'était pas encore arrivé. Je pensais prendre de l'avance et chausser mes patins mais je reconnus l'homme à la mâchoire carrée d'hier soir qui m'avait permis d'aller chercher mon téléphone après l'heure de fermeture. J'appris qu'il se prénommait Takeshi Nishigori et qu'il s'agissait en fait du mari de Yuko avec qui il tenait la patinoire. C'était quelqu'un qui parlait avec une très forte voix pleine d'entrain, un mélange étonnant de force brut et de gentillesse.
-Mais donc tu dois donc connaitre Yu-
-Yuuri ! me coupa-t-il.
Je me retournais en sursaut dans la direction du regard de Takeshi, une impatience soudaine m'ayant ébranlée le corps. Mais la vision qui m'apparue me glaça le sang.
Ce Yuuri qui passait la porte d'entrée, n'avait rien à voir avec celui que j'avais appris à connaitre ces derniers jours.
Il ne s'agissait ni du Yuuri timide, ni du Yuuri avec son innocente joie, ni même d'Eros. C'était un Yuuri sombre, sans expression, l'ombre de sa propre personne. L'aura de lumière qui l'entourait habituellement avait été remplacé par quelque chose... d'obscure et instable. De sinistre. Quelque chose qui vous faisait d'autant frissonner que si vous étiez en train de marcher sur un lac gelé dont le fond était tellement hors de portée que seul un gouffre d'ébène vous parvenait. C'était absolument terrifiant.
Il avait vraiment mauvaise mine. Ses cheveux encore plus ébouriffés qu'à l'accoutumée et le teint cireux, il donnait l'impression de n'avoir pas dormi depuis plusieurs jours. Son corps entier traduisait une faiblesse telle que je ne lui avais vu.
Masquant du mieux que je pus la sueur froide qui coula le long de ma nuque, je l'interpellais avec un sourire tremblant :
-Yuuri !
Il s'approcha, sans un mot.
-Yuuri ? Tout va bien ?
Je rangeais mon sourire et fronçais les sourcils d'inquiétude. Que lui prenait-il tout d'un coup ? Alors qu'il s'arrêtait face à moi, je me permis poser une main sur son épaule. Il ne réagit pas. Il ne me regarda pas.
-Ne me touche pas, s'il te plait.
Je retirais ma main avec l'impression que ses paroles m'avaient fait une décharge électrique.
-Je te demande pardon ?
J'étais confus. Il mit un moment avant de me répondre, comme s'il cherchait ses mots.
J'aurais aimé que jamais il ne les trouve :
-Va-t'en.
Quelque chose qui se brise.
-... Quoi ?
-Va-t'en. Je ne veux plus jamais te voir.
Qui se brise avec un bruit étourdissant...
-M-Mais... Yuuri... Enfin, pourquoi-
-JE VEUX JUSTE QUE TU T'EN AILLES ! Ne peux-tu pas comprendre ?!
Sa voix sa brisait et chaque parole prononcée fissurait un peu plus quelque chose au plus profond de mon âme.
-Nous ne pouvons pas... Nous ne pourrons jamais... Tu es Victor Nikiforov, une légende vivante, tellement décoré que tu pourrais faire un sapin de Noël avec toute tes médailles... Tu es adulé de tous, un modèle pour tous. Alors que moi, moi je suis...
Un sanglot passa ses lèvres.
-Je ne suis que moi. Un streaper dans un club gay, une déception pour ma famille, trop faible pour affronter ses propres émotions. Je le sais bien, jamais je n'aurais le droit d'espérer te voir rester à mes côtés. Je ne serais jamais suffisant... Je... ne suis que moi...
Tout volait en éclats, dans le silence le plus assourdissant.
Il prit une inspiration qui sembla ébranler tout son corps et me fixa droit dans les yeux.
-Je veux que tu partes. Ne reviens jamais me voir.
Des larmes remplirent ses yeux.
-Je te hais.
Et il sorti.
Je pris peur de ce que je ressentis à ce moment-là. Un sentiment tellement puissant et dévastateur que je ne pus lui donner un nom. Je crus entendre Takeshi me poser une question mais je ne pris jamais le temps de l'écouter en entier. J'avais besoin de fuir. J'avais besoin de retrouver Yuuri. Je ne savais pas laquelle de ces idées primais sur l'autre mais l'une d'entre elles devait être réalisée sinon j'allais devenir fou.
Je courus à l'extérieur. Yuuri n'étais visible nulle part. Bien évidemment, c'était sa ville. Jamais je ne le retrouverais.
Alors fuir.
Ma notion de la fuite devait être ébranlé par quelque chose de plus puissant que ma volonté, car je ne pus courir. Je marchais, d'un pas lourd et lent. Tout le contraire de mes pensées. Elles à l'opposées tournaient en boucles à une vitesse folle.
Pourquoi ce revirement soudain de comportement ?
Pourquoi cette haine soudaine ?
Pourquoi se disait-il une déception pour sa famille ? Jamais jusque-là je n'avais eu l'impression qu'il aurait pu faire quelque chose de mal...
Pourquoi créer entre nous un si grand écart par rapport à nos métiers ? Ne lui avais-je donc jamais dis à quel point je le respectais pour sa passion ? Non. Jamais je ne lui aie dit.
Jamais je ne lui aie dit qu'il était bien possible que je l'aime...
Pourquoi...
Encore et toujours cette question.
C'est avec un esprit plus que tourmenté que, tard dans la nuit, alors que les lumières de Tokyo brillaient comme mille lucioles, je pris mon avion pour retourner en Russie. Chez moi.
Je ne m'y sentais plus chez moi.
Quelque chose m'avait été arraché.
Je ne m'en rendis compte que lors du premier entrainement sur ma bonne vielle patinoire.
J'étais devenu muet depuis notre retour. J'avais peur qu'à la moindre parole je ne craque. Je ne pouvais pas craquer. J'étais Victor Nikiforov.
Yuri s'en était beaucoup moqué, jusqu'à ce qu'il finisse par s'en lasser. Yakov n'avait pas fait de remarques : il s'en fichait soit il s'inquiétait mais ne savait pas comment réagir ou réagissait exactement comme il le fallait. Je ne le savais pas. Ce fut plus un choc pour mes autres confrères patineurs, eux qui était habitués à me voir énergique pendant mes pauses et concentré à en mourir sur la glace. Aujourd'hui je n'étais ni l'un ni l'autre. Mila vint s'enquérir de ma situation mais je lui répondis avec un faible sourire que tout allait bien. Gregori resta plus à distance. Ce n'est que plus tard que je me dis qu'il avait alors peut-être compris la raison de mon soudain mutisme.
Et ce fut une fois sur la glace que je compris.
J'allais sauter. Un flash, un tintement à mes oreilles. Une image. Des yeux, du plus beau brun jamais vu sur Terre. Une promesse. La promesse que jamais plus je ne pourrais patiner si la présence de Yuuri me permettait de savoir que je pourrais être en paix. Je sautais. Et le retour à la réalité fut douloureux.
Je tombais rarement. Ça faisait drôlement mal. Mon épaule vint s'écraser la première dans un choc qui parcouru tout mon corps. Ma tête toucha la glace en second, avec un craquement sec.
Yuuri me manquait déjà...
La tête me tournait mais j'eu vaguement conscience de mon entourage. Le froid. Mila et Gregori, les premiers à mes côtés, qui me semblaient hurler des phrases que je n'avais pas le temps de comprendre. Un fin filet rouge sur la glace. Mon sang.
Mon épaule droite et un point autour de mon arcade sourcilière droite m'élancèrent. Je portais la main à ma tempe droite. Elle était poissée de sang.
J'avais mal. Autant extérieurement que moralement.
Je craquais.
Des larmes cristallines se mirent à couler le long de mes joues et je n'y pouvais rien. Un filet rosé me parcouru la joue droite, mélange de mon sang et de mes larmes.
Je n'avais pas pleuré depuis des années, encore moins de tristesse et de douleur réunies.
Mais je pleurai tout de même.
Pendant ce qui parut une éternité, je restais ainsi à verser des larmes silencieuses, dans le silence religieux qui s'était fait dans la patinoire.
Lentement, j'émergeais de la transe dans laquelle je m'étais engouffré lorsque que Mila et Gregori me soulevèrent doucement, pour ramener vers la terre ferme.
A mi-chemin, je repris contenance et pendant que mon coach me hurlait dessus à grand coups de « Est-ce que ça va ? Tu ne t'es rien cassé » et de « Tu n'es qu'un imbécile ! Tu pensais à quoi bon sang ?! Cela fait plusieurs jours que tu fais l'idiot mais là tu risques ta santé ! » je finis par lui répondre avec ce qui fut très probablement le sourire le plus brisé qui m'échappa malgré moi :
-Ne t'inquiète pas, je suis juste un peu fatigué...
Ma voix était stable, mais tout mon corps trahissait ce que je ressentais vraiment. Je l'aurais su si j'avais regardé mon jeune ami Yuri. C'était la première fois qu'il se rendait compte que le grand Victor Nikiforov, n'avait rien de grandiose. C'était la seconde fois qu'il voyait quelqu'un d'aussi brisé.
Toujours dans le silence maintenant étouffant qui avait suivi ma déclaration, je déchaussais le plus naturellement mes patins.
Et je sortis de la patinoire.
Sans un mot.
Personne ne me retint.
Je ne pouvais plus patiner. Plus sans Yuuri.
Bonus' Chapter :
Phichit's POV :
La nuit venait tout juste de tomber sur Tokyo et j'avais fermé le café quelques dizaines de minutes plus tôt, pouvait enfin rentrer à l'appartement que je partageais avec Yuuri. Je n'avais pas eu le temps de le voir ce matin, il était sorti bien plus tôt que moi contrairement à son habitude, mais j'espérais ne pas le voir ce soir non plus : il avait intérêt à être avec Victor à l'heure qu'il est ! Tant pis pour sa prestation à History, je lui trouverais bien une excuse.
Mais je soupirais en entendant la porte d'entrée claquer doucement. Dommage pour ma fanfiction...
-Alors cette leçon, c'était comment ? lançais-je à la volée en attendant qu'il me réponde depuis l'entrée.
Mais aucune réponse ne me parvint. Je n'entendis qu'une sorte de souffle rauque étouffé. Je connaissais ce son.
Je me levais en urgence, faisant tomber la boisson que je m'étais préparée mais qu'importe. Je courus vers la porte et vis exactement ce que je redoutais. Yuuri s'était roulé en boule contre la porte, sa veste toujours sur lui. L'une de ses mains agrippait ses cheveux noirs pendant que l'autre était fortement accrochée à sa poitrine.
Il hyperventilait.
Il n'avait pas eu de crise depuis des mois, pourquoi aujourd'hui ?
En un instant, je me retrouvais à genoux à ses côtés, faisant de mon mieux pour le calmer et le rassurer. Sa crise dura longtemps. Et pendant tout ce temps, au travers des hoquets douloureux et des larmes abondantes il me murmura d'une voix faible :
-Je suis désolé... Je ne voulais pas... Il le fallait... Il... Je devais le faire... Pour lui... Je devais le sauver.
***
Bonjour/ Bonsoir à tous ! Incroyable, je suis à l'heure sur la publication d'un chapitre !! (Il n'est pas sorti en février mais ça fait bien 1 mois ! )
Et... eh eh eh (⌒-⌒; )
Et bien voilà un peu de drama ! ... Sérieusement je me sens mal d'avoir écrit ce chapitre, mais il le fallait !
。゚(゚'Д`゚)゚。
En ce qui concerne la musique que j'ai ajouté : Je savais depuis très longtemps ce qui allait se passer dans les péripéties de cette histoire. Et puis un jour j'ai écoutée les paroles de cette musique et jamais je n'aurais pu trouver une musique plus correspondante à ce chapitre !
S'il vous plait, si vous avez 3 minutes de libres, allez écouter cette musique
(*'∀')♪
Yuuri a bien une raison qui l'a poussé à soudainement agir ainsi, je serais d'ailleurs bien curieuse de savoir ce que vous en pensez !
Pour Victor, il faut bien comprendre qu'il avait enfin atteint un certain niveau de bonheur qui, pour une fois, n'était pas uniquement le fruit du patinage artistique. Perdre ce bonheur est vraiment mortifiant.
Donc attendez vous à une partie un peu plus sombre dans cette histoire ( courage à vous )
Sur ce !
-Avyene out-
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