Mardi - Hoseok / J-Hope

Le second garçon, Calia l'avait rencontré une semaine plus tard, un mardi, mais il n'était pas aussi manipulable que Jin, alors parfois, ils se voyaient les autres jours de la semaine, brièvement, mais elle ne lui refusait jamais un mardi...

Hoseok n'avait pas fait partie de ses plans. Il bossait à la pharmacie de son père, elle avait juste eu une énorme migraine ce jour là et Hoseok n'avait pas aidé avec son numéro de charme.

Sortant de chez elle juste pour acheter de l'aspirine, elle ne s'était même pas donné la peine de s'habiller correctement et portait juste sa combinaison Rondoudou. Ses cheveux attachés à la va vite en chou sur le dessus de sa tête, sans maquillage, elle avait même gardé l'appareil dentaire qu'elle ne portait que pour dormir.

La voyant dans cet état lamentable, Hoseok, avait commencé à la taquiner depuis son comptoir :

- Oh ! Un rondoudou ! Tu es venu me chanter une berceuse ? Ou alors, je suis déjà en train de rêver ?

Lui lançant juste un regard noir, elle avait continué à flâner dans les rayons à la recherche du médicament qui calmerait les vrombissements dans son crâne.

Le soir, il y avait très peu de passage à la pharmacie et Hoseok s'y ennuyait ferme, cette fille avait donc paru comme la plus évidentes des distractions.

Il s'était présenté sans qu'elle ne lui demande :

- Bonsoir rondoudou, moi c'est Jung Hoseok, mais tu peux m'appeler J-Hope. Tous mes amis m'appellent comme ça parce que je leur apporte de l'espoir... Sinon c'est quoi ton petit nom ? Avait-il continué tout en restant derrière son comptoir.

Contre le gré de la jeune femme, il lui avait arraché un regard furtif et un sourire en coin :

- Je m'appelle Calia, avait-elle juste répondu d'une petite voix en tentant de cacher son sourire derrière un agacement feint.

- Calia... Comme la fleur empoisonnée ? Avait-il rétorqué en se penchant au dessus de son comptoir pour mieux observer la jeune fille. Je devrais me méfier alors ?

- ... Si tu savais... avait-elle chuchoté alors avec une expression mystérieuse.

Il l'avait trouvé adorable tout en rose, sans artifices et faussement courroucé. Il avait été intrigué par ce mignon petit Pokémon sauvage. Mais elle avait bien eu raison, s'il avait su...

A la suite d'une longue conversation où elle avait essentiellement grogné ses réponses, Calia avait fini par se détendre et en échange de la boite d'aspirine qu'elle était venu acheter, elle lui avait laissé un faux numéro.

Hoseok avait tout de suite tenté de l'appeler, mais s'était rendu compte un peu tard qu'elle s'était moquée de lui... Déjà à l'époque, il aurait dû se douter qu'elle n'était pas digne de confiance, mais persévérant, il avait erré dans le quartier dans l'espoir de la rencontrer « par hasard ». Il l'avait croisé un dimanche soir, alors qu'elle rentrait chez elle et après qu'il eu insisté lourdement, elle avait accepté d'aller boire un café avec lui le mardi suivant... puis d'aller au cinéma, un autre mardi soir... et de sortir encore le mardi d'après.

Etait donc venu le fameux soir, où après une sortie au restaurant où ils avaient bien rient et J-Hope avait dépensé un mois de paie, ils n'avaient pas eu envie de se quitter trop tôt et avaient commencé à discuter sur le pas de sa porte.

- Tu penses que c'est trop tôt pour que je rentre chez toi ? Avait-il presque miaulé en se rapprochant d'elle.

- Oui, lui avait-elle répliqué en le regardant droit dans les yeux, une lueur machiavélique dans le regard.

- Ah... Alors, j'y vais ? avait-il bredouillé en tentant de reculer.

Elle l'avait alors saisie par les pans de sa veste et l'avait embrassé avec douceur et virtuosité. J-Hope avait fait de son mieux pour ne pas paraître trop ardent, mais elle s'était entièrement plaquée contre lui, se frottant subrepticement contre son bassin, forçant le pauvre gars à poser les mains sur la porte derrière elle, pour se donner contenance.

Doucement, elle avait éloigné ses lèvres sans éloigner son corps de celui de son compagnon et elle avait susurré en le regardant droit dans les yeux :

- Tu n'es vraiment pas mon genre...

Surpris de cette affirmation, Hoseok avait tenté de reculer d'un pas, mais elle avait continué à s'accrocher aux deux pans de sa veste, le forçant à rester collé contre elle :

- Tu n'es vraiment pas mon genre, reprit-elle dans un sourire malicieux, ton humour, ta personnalité, ton corps, rien ne m'attire chez toi...

Il avait voulut répliquer, mais elle avait alors fait glisser une de ses mains jusqu'au pantalon de J-Hope, là ou le désir qu'il ressentait pour elle ne pouvait-être dissimulé... Il en avait perdu l'usage de la parole :

- Ton visage, avait-elle renchérit en lui caressant l'entrejambe, franchement cette longue face de cheval... Tu penses que tu mérite une fille comme moi ?

Elle avait levé son visage angélique pour embrasser J-Hope, mais une expression glacial gravé sur sa face qu'elle venait de dénigrer si ouvertement, il avait reculé ses lèvres afin qu'elles soient hors de porté :

- Je ne sais pas pourquoi j'ai dis oui pour le café et le reste, continua t'elle imperturbable. Je sais pourquoi je t'ai donné ce faux numéro, mais le vrai... ?

Elle le lâcha alors, s'adossant à sa porte, le regard fixé sur J-Hope qui les mains toujours posés de chaque côté de la tête de la jeune fille, n'était plus d'humeur à rire :

- Tu as finis ton speech ? Avait-il demandé avec froideur.

Mais au lieu de lui répondre, elle avait passé sa main sous sa robe pour enlever doucement sa culotte qu'elle avait ensuite secouée sous le regard médusé de J-Hope. Toute colère, toutes pensées cohérentes avaient de suite quittés le jeune homme. Il s'était jeté sur les lèvres de Calia pendant qu'il se débattait pour libérer son membre à l'étroit dans son jean et avec autant de frustration qu'il avait ressentit quand elle l'avait insulté, il l'avait alors prise contre sa porte d'entrée. Une fois en elle, il ne s'était arrêté que pour mettre une capote, mais avait reprit aussitôt leurs ébats.

Aucun d'eux ne s'était soucié de savoir si les voisins, les passants, pouvaient les voir, ou même les entendre. Ils s'étaient donnés à fond durant cette nuit de printemps, contre cette porte, transpirant malgré l'air frais qui mordillait leur peau, là ou elle était dénudée...

A partir de cet instant, ils s'étaient déclarés en couple, tout naturellement, mais leurs ébats s'étaient toujours déroulés de la même manière : elle l'insultait, le frustrait et lui sautait dessus après. Pendant leurs onze longs mois de relation, elle avait piétiné l'amour propre du garçon, s'était servit de lui pour se fournir en médicament avec des prescriptions parfois douteuses, elle l'avait initié a l'alcool avec excès, à la cigarette... Il avait seulement réussi à éviter les drogues dures, mais il n'était pas sûr qu'elle n'en ait pas glissé quelques unes parfois dans ses verres.

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