épilogue; un échappatoire avec espoir.

en espérant que cela ne vous fait pas trop de mal de lui dire au revoir...


t'avais cette manière de t'isoler quand ça allait mal. cela faisait un an que c'était fini et chaque mois, je recevais un de tes dessins par la poste. c'était ta mère qui me les envoyait et m'expliquait comment tu allais. pourquoi ? tu n'osais plus me parler et chaque dessin que je recevais, c'était elle qui te les volait dans l'espoir que je vienne t'aider à aller mieux. chaque dessin, c'était toi et moi.

et c'était tellement dur de voir que t'avançais pas, t'étais encore coincé sur notre histoire. tu me manquais, tellement fort et savoir que tu pleurais à cause de tout cela avait brisé encore plus mon cœur. tu pensais que je t'avais oublié avec une de ces cruches qui me tournaient autour et ça te rendait malade de penser que c'était la faute de tes parents que c'était fini. mais moi, j'avais arrêté d'être en colère, ça s'était tu, cette colère sombre qui vibrait en moi. j'avais compris que c'était comme ça et que je ne pourrais rien y faire. c'était si vide sans toi, mes fous rires avec tes amis qui étaient devenus les miens n'étaient les mêmes. et les autres avaient remarqué que ça n'allait pas, que c'était pas normal mais que faire dans ce genre de situation ?

jusqu'à ce que ta mère m'a envoyé un billet de train, m'invitant à venir cet été. j'avais pleuré. littéralement pleuré de joie. j'allais revoir ton sourire, ressentir tes mains dans les miennes, j'allais pouvoir t'aimer encore une fois. deux fois. trois fois. et d'autres encore.

et c'est ce que j'ai fait, quand je t'ai vu ce jour-là, que le soleil se déposait sur ton corps en ta dernière journée de cours et ce sourire qui s'est installé sur ton visage, ces larmes qui ont dévalé tes joues quand tu m'as aperçu, j'ai perdu raison.

tes lèvres ont retrouvé les miennes dans un instant de bonheur, de perte d'esprit complète. j'ai eu le cœur qui a vacillé, j'en ai perdu tout ce que j'avais vécu ces derniers mois. j'ai approfondi le baiser, passant mes mains sous tes cuisses pour pouvoir mieux te soulever en ayant tes jambes autour de ma taille. je t'ai serré fort dans mes bras, ressentant tes mains se faufiler dans mes cheveux. j'avais peur que si je te lâchais une demi-seconde, j'allais te perdre encore une fois.

parce que ta présence dans ma vie était mon échappatoire, et que maintenant j'y croyais en cette fin heureuse à tes côtés. c'était mon échappatoire avec espoir.





je crois que c'est la pire épilogue qu'on ai pu faire dans l'histoire de l'écriture et j'en suis désolée.

j'espère qu'elle vous a plu, car moi j'ai aimé l'écrire. j'ai adoré tout ça et je sais pas, je pense que ce qui compte le plus pour moi dans cette histoire c'est savoir que vous avez aimé la lire comme moi j'ai aimé l'écrire.
je ne compte, bien sûr, pas vous laisser comme ça, j'ai 2 bonus pour vous qui viendront prochainement. je vous remercie de l'avoir lu, d'avoir surpassé le fait que c'était pas ouf mais que c'était cool. je vous adore.

pour celles qui lisent attache sentimentale, j'essayerai d'écrire ce soir aha

bisous mes amours, mathou

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