Chapitre 21:


Scott

- Je crois que je suis en train de tomber amoureux.

Je peux voir la surprise dans ses yeux et ce que je dis je le pense vraiment. J'éprouve de réels sentiments pour cette fille, elle m'a redonné l'envie de me battre, de vivre. Contre attente, elle me répond par une chose à laquelle je ne m'attendais pas du tout :

- Je crois que je suis tombée amoureuse la première.

Sa réponse me fait sourire. Si seulement elle savait. Maintenant je me rappelle de ce qu'avait dit Dylan, à Mack et même à tout le lycée que soi disant elle aurait eu des vues sur moi bien avant qu'on se connaisse. Je ne peux pas dire si c'est la vérité ou pas. La pluie s'est calmée et nous sommes totalement trempé quelques rayons de soleil aparraissent. On regagne la station de bus.

En rentrant ma mère vient vite vers nous en nous engueulant mais gentiment:

- Les enfants regarder comme vous êtes trempé. Allez vite vous changez. Scott tu peux donner mes affaires à Lelia, je ne voudrais pas qu'elle attrape froid. Toi non plus d'ailleurs.

- Merci beaucoup Madame Evans.

- Je t'en prie, appelle moi Caroline.

Lelia lui lance un petit sourire timide. Elle est vraiment trop mignonne. Je passe mon bras autour de ces épaules et l'invite à aller dans ma chambre. Elle commence à trembler alors je lui mets vite mon plaide autour d'elle et la frotte pour la réchauffer ce qui la fait sourire.

- Tu me traites comme une enfant.

- C'est ce que tu es, non ?

Je prends un sweat de mon armoire et vais chercher un leggings dans celle de ma mère. Une fois que j'ai trouvé ce qu'il faut je lui balance à la figure pour l'embêter un peu.

- Merci. Bon maintenant tu veux bien te retourner ?

- Quoi ? Pourquoi ?

- J'ai pas envie que tu me regardes alors que je me déshabille.

- Je t'ai déjà vu à moitié en soutien gorge.

- Pas de discussion Scott retourne toi et change toi aussi d'ailleurs.

Je fais semblant de bouder et elle me dit d'arrêter de faire l'enfant. Je commence à me déshabiller aussi. Je me retiens de rire parce que je peux la voir sur le reflet de mon écran d'ordinateur elle a un corps magnifique. J'aimerais pouvoir le toucher, le caresser, embrasser chaque pacerelle de sa peau. Je me ressaisi, ce n'est pas le moment d'avoir ce genre de pensée. Ça tombe bien car ma mère nous appelle pour aller dîner.

On s'assoit à table. Ma mère est encore en train de finaliser quelque chose dans la cuisine donc j'en profite pour chuchoter à Lelia :

- T'as vu j'ai su me montrer sage.

- Tant mieux. Peut être que tu auras le droit à une récompense juste après.

- C'est pas une bonne idée de me dire ça maintenant car là je n'ai qu'une envie c'est de te remonter dans la chambre.

- Tu n'oserais pas, dit elle avec un sourire.

- Tu me mets au défi.

Elle explose de rire.

- Attention à vous les enfants c'est très chaud. Je nous ai préparé un plat de lasagnes.

- Wow, il a l'air excellent.

- C'est le seul plat que ma mère sait bien faire.

- Tu rigoles, j'espère ? Bon je ne suis pas non plus digne de " The Great British Bake Off " mais quand même.

- Premièrement, ça c'est une émission de pâtisserie et la dernière fois tu as raté des pâtes.

- J'avais mal lu le temps de cuisson.

On se met à rigoler tous les trois sur les talents culinaires de ma mère. Chacun se sert puis on se met à manger, Lelia à l'air de se régaler. C'est ma mère qui entame la conversation avec elle :

- Alors Lelia parle moi un peu de toi. Quelles sont tes activités en dehors du lycée ?

- Euh et bien je fais partie de l'orchestre du lycée. J'ai commencé le piano depuis mes six ans ensuite je lis beaucoup, je cuisine même parfois.

- C'est bien ça. Tu as une idée de ce que tu aimerais faire plus tard ?

- J'hésite encore beaucoup mais j'ai pensé à l'édition.

- Oui c'est très intéressant par contre il faut avoir une grande culture littéraire.

- Exact, je me suis arrêtée aux Harry Potter donc j'ai encore du boulot.

Ma mère explose de rire. Ce qui a l'air d'étonner Lelia car se n'était pas censé être drôle. Ma mère poursuit:

- Et donc vous vous êtes connu comment tous les deux ?

- Dylan est dans sa classe, on a mangé ensemble une fois puis je dirais qu'on a accroché.

En disant cela je ne l'ai pas décroché du regard et elle non plus. Ma mère fait mine d'avoir une toux pour nous faire revenir à la réalité. On finit de manger et le dîner se passe dans une bonne ambiance ma mère a l'air vraiment d'apprécier Lélia, tant mieux. Elle propose de débarrasser mais ma mère refuse catégoriquement.

- Merci beaucoup pour ce dîner. C'était très bon, dit Lélia.

- Avec plaisir ma belle, tu reviens quand tu veux.

On monte dans la chambre puis je la vois mettre ses chaussures. Je ne peux m'empêcher de lui dire:

- Reste.

- Quoi ?

- Reste avec moi ce soir.

Elle vient s'asseoir  sur mes genoux et me fait une moue de celle qui est désolée:

- J'aurais bien aimée. Vraiment. Seulement j'ai même pas d'affaires et tous mes cours sont chez moi.

- On ira les chercher demain matin.

- Il faudra se réveiller à quatre du mat'. Puis même ma mère va péter un câble. Promis une prochaine fois.

Je me disais que la prochaine fois que je la verrais ça sera à l'hôpital. Il faut que je garde la tête froide, pour elle.

- Ça marche. Dis moi ça te dit d'être ma cavalière pour le bal de samedi ?

Elle sautille de joie.

- T'es sérieux ?

- Oui sinon je te le demanderai pas.

- Oui mais tout le monde va nous voir ensemble, même ton ex. Tu penses que c'est une bonne idée, que c'est peut être pas un peu tôt.

- C'est toi que j'ai choisi comme cavalière il n'y a aucun mal à ça. Puis qu'est ce qu'on s'en fou des gens.

- Tu as entièrement raison, qu'ils aillent tous se faire foutre.

- Doucement quand même.

On explose de rire. Elle m'embrasse tendrement puis elle descend de mes genoux. Je la raccompagne jusqu'à la porte d'entrée et elle dit au revoir à ma mère.

- Je vais te raccompagner.

- Non pas besoin, t'inquiète pas c'est pas très loin j'ai juste qu'à prendre le bus au coin de la rue.

Elle me fait un bisou au coin des lèvres et me lance un " à demain ". Elle s'apprête à partir mais je lui attrape le poignet et l'attire vers moi pour l'embrasser. Après qu'on soit bien essoufflé tous les deux, elle s'en va avec un grand sourire aux lèvres. Même moi je souris comme un imbécile.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top