Chapitre 15:
Lelia
Encore une fois on finit par se disputer. Je n'en peux plus. Je sors du lycée car de toute manière je n'arriverai pas à me concentrer en cours. Alors je me balade et vais jusqu'au Parc Boston Common je m'assois sous le kiosque avec un bon livre.
C'est calme aujourd'hui d'habitude le parc est toujours pleins de monde mais il y a des heures comme ça où tu n'as quasiment personne. Je me mettais à repenser à mon baiser avec Dylan.
***
- Attends Dylan, je peux pas. Je suis désolée.
- Non c'est pas grave c'est moi qu'il est. Je voulais juste le faire au moins une fois voir ce que je ressens.
- Et qu'est ce que tu as ressenti ?
- Ce que je m'étais imaginé. C'était parfait.
- J'ai adoré ce baiser aussi seulement...
- Je sais ne m'en dis pas plus.
- Non je te dois la vérité tu mérites d'être avec une fille qui t'aime réellement et tu l'as trouvera j'en suis sûr. Ce que je suis incapable de te donner parce que j'ai des sentiments pour Scott. Mais j'espère qu'on pourra tout de même rester ami je ne veux pas te perdre.
- Je comprends. Ça va être difficile d'être ami avec toi mais je ne veux pas te perdre non plus donc l'amitié ça me va.
On se sourit puis je le serre dans mes bras. En m'ecartant de lui j'aperçois Scott qui se dirige vers nous furieux.
***
Je reviens à la réalité quand je reçois un appel de Dylan, je décroche.
- Salut, dis je.
- Salut où est ce que t'es passé ?
- Je suis pas au lycée. J'aurais pas été concentrer en cours de toute façon.
- Oui je comprends mon baiser t'as retourner le cerveau c'est compréhensible elles réagissent toute comme ça.
Je peux sentir son sourire au bout du fil je vois qu'il veut détendre l'atmosphère.
- Alors je suis comme toutes ces filles. Tu es le pire snob tombeur qui soit.
On rigole mais il me repose la question:
- Du coup t'es où maintenant ?
- Pourquoi ça t'intéresse ?
Il faut que j'arrête de faire la gamine c'est lourd. Je poursuis:
- Je suis au Boston Parc Common sous le kiosque je me détends avec un bon livre.
- Tu lis quoi ?
- Harry Potter et la chambre des secrets.
Il rit.
- J'avais oublié que t'étais la geek musicienne romantique.
Ça me fait de la peine parce que je me dis que si je n'eprouvais ces sentiments pour Scott je me serais laisser une chance avec lui.
- Oui c'est ça c'est moi.
- Je dois te laisser je vais en cours. On se reparle plus tard.
- Ok, à plus tard.
Une heure plus tard, je me dis que je vais bouger un peu. Seulement lorsque je me lève il y a Scott devant moi. Pourquoi il est là ? Est ce qu'il savait que j'étais ici ? Il s'approche mais je m'éloigne et continue à marcher. J'entends sa voix derrière voix moi:
- Lelia attend s'il te plait.
Je marche toujours.
- Arrête toi tout de suite ! Là il me crie dessus.
Je m'arrête net. Il est derrière moi et me demande:
- On peut parler ?
- Comment tu savais que j'étais la ?
- C'est Dylan qui me l'a dit.
Je comprends mieux maintenant pourquoi il me demandait où j'étais. Scott se met sur un banc et me fais signe de m'asseoir, j'obéis. Je ne le regarde même pas mais lui me devisage.
- Tu ne veux même plus me regarder dans les yeux ?
Je lève la tête vers lui et lui dis :
- Qu'est ce que tu veux ? J'ai encore fais quelque chose. Ah mais j'oubliais que tu ne me laissais même pas le bénéfice du doute.
- Je m'excuse. J'aurais dû te croire seulement c'est normal que j'ai cru que ce soit toi.
- Mais oui bien sûr... Il m'interompt.
- Laisse moi finir. Tu as tes torts aussi.
Je le regarde outrée en me levant du banc et lui réponds :
- Tu te fiches de moi !
- Tu vois c'est ça ton problème tu t'énerves sans comprendre.
- Il y a que toi qui me rends comme ça.
Tu fais ressortir ce qu'il y a de pire en moi.
- Non je pense que tu es réellement comme ça sauf que tu refuses de le montrer. Avec moi tu n'hésite pas à t'affirmer, tu es juste toi.
Je me rassois parce qu'au fond ce qu'il dit est vrai avec lui je ne me cache pas, je me montre telle que je suis.
Il poursuit :
- Je suis désolé, j'ai merdé. Encore. Mais essaye de me comprendre aussi après ce qu'il s'est passé chez toi Mack est au courant cinq minutes après et...
- C'est pas une excuse ! Tu as tiré des conclusions hâtives maintenant que tu connais la vérité tu reviens comme une fleur. En réalité...Ça m'a vexé que tu crois que je pourrais faire une chose pareille.
- Je sais et je suis désolé sincerement. Plus jamais je ne douterai de toi. Je comprendrai si tu me détestes.
- Quoi ? Non Scott. Je ne te déteste pas et tu le sais. Seulement j'ai l'impression qu'entre nous il y a toujours quelque chose. Je veux dire à chaque fois qu'on parle ça finit en dispute. Je suis désolée, je sais que je suis pas facile parfois et que je me renferme vite mais sans le vouloir toi aussi.
- Je sais et je te promet que ça va changer mais laisse nous une chance. Laisse moi une chance d'être un mec bien pour toi.
Ce qu'il dit fait fondre mon coeur seulement je pense à Mack. Je vais pour le lui rappeler mais il me dit:
- J'ai rompu avec Mack.
- Quoi ? Pourquoi ?
Il se rapproche de moi.
- Parce que je ne suis pas amoureux d'elle et je ne veux plus me voiler la face. Maintenant je veux écouter ce que mon coeur me dit de faire.
- Et qu'est ce qu'il te dit ?
Nos visages se rapprochent et nos lèvres sont à quelques millimètres.
- Il me dit de faire ça.
Il me prend par le visage et m'embrasse. Je lui rends son baiser, je n'arrive pas à y croire. Ce moment est enfin arriver où je peux l'embrasser sans me sentir coupable. Je l'arrête malgré tout et lui dis :
- Um... Je crois qu'il faut qu'on prenne notre temps, non ? Surtout que j'ai embrassé Dylan il y a une heure donc...
- Ouais là tu viens de gâcher ce moment, dit il en riant. Tu as raison étape par étape. D'ailleurs la première serait ton pardon est ce que je suis pardonné ?
- Pour l'instant.
Il rit et me demande si je veux marcher, j'accepte avec plaisir.
- Alors est ce que t'as tenu ta part du marché ? Demandais je.
Je lui souris ça se trouve qu'il ne s'en rappelle pas.
- Le marché ? Ah oui ! Tu parles du film ?
Je hoche la tête.
- Oui alors tu as vu lequel ?
- Love, Rosie.
Je sautille folle de joie car j'arrive pas à croire qu'il l'ai fait quoique ça ne m'étonne pas de lui.
- T'en as penser quoi ?
Il rigole.
- C'était nul à chier.
Il rit encore plus quand il voit que je suis bouche bée. Il se rattrape en disant :
- Bon il y a pire disons que ça ne m'étonne pas que ce soit ton film préfèré.
On continu à parler, à rire pour une fois sans prise de tête. Je passais un moment inoubliable en sa compagnie.
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