J'ignore ce que je dois faire. Je n'avais jamais éprouvé de tel sentiments pour une fille. Je savais au fond de moi qu'elle ne pourrait se faire à l'idée que je sois pour elle, plus qu'un amis. Moi non plus je n'ai jamais sus me voir autrement.
Je suis là, dans la rue à me demander comment résoudre mes problèmes sentimentaux. Je suis pitoyable, c'est vrai, peut-être qu'elle ne m'aime pas, peut-être qu'elle préfère Tristan...
Non, je lui avouerais mes sentiments et peut importe si elle les décline.
Je m'apprêtais à rentré lorsque j'aperçois Tristan assis sur un des bancs du parc.
- Salut!
Il se tourne vers moi l'air un peu surpris.
- Salut, je peux t'aider?
- Oh non, je ne voulais pas te déranger, je passais juste par ici...
- tu ne me dérange pas mais, tu est le meilleur ami de Mitsuko, non? elle m'a tellement parlé de toi.
- Elle t'a parlé de moi?
- Oui, enfin des exploits que vous aviez fait étant enfant.
- Dis moi, est ce que tu l'aimes ?
- Je dois avouer qu'elle me plaît mais je sais que je n'ai aucune chance, elle est amoureuse de toi mec. Au départ je pensais pouvoir être plus qu'amis mais j'ai bien vu qu'elle faisait une fixette sur toi...
- Je ne sais pas ce qu'elle éprouve pour moi, c'est incompréhensible, elle me rend un baiser et ensuite s'enfuit...
- peut importe ce qu'il peut se passer, le plus important c'est que vous vous aimiez. Tu ne dois pas attendre pour lui avouer tes sentiments ou sinon elle pourrait partir et ne jamais revenir. Alors, est-ce que tu l'aimes?
- Oui, je l'aimes!
- Alors dès que tu la vois dit lui ce que tu ressens.
- Compris, je dois t'avouer quelque chose, avant je pensais que tu étais un peu bizarre mais maintenant je me demande pourquoi tu n'as pas beaucoup d'amis...
- Ah, merci, ça fait toujours plaisir d'entendre ce genre de choses...
- Bref, merci, je te laisse, il est tard...
- Salut !
Je marche durant une bonne dizaine de minutes avant d'apercevoir enfin ma maison.
Lorsque je pousse la porte de la maison, je remarque les lumières allumées, ça doit être maman qui est rentré. C'est bizarre, elle ne revient jamais si tôt. Je pousse la porte et tombe nez à nez avec deux hommes...