Tu n'es pas seul
Titre : Tu n'es pas seul
Disclaimer : Haikyuu appartient à... à... à un japonais je suppose, et je suis française moi... donc... pas à moi c'est logique 😐
Rating : K
Couple : KageHina
Genres : Romance - Yaoi - Drame
NDK: Bonsoir!
Alors j'avais dis que ce serait la dernière partie pour Noël mais en faite non... 😐
C'est parce que je veux faire un chapitre par jour (chut Kuesha ! Je vais y arriver, j'te dis), sauf que je bloque sur une partie... 😐 et la journée est presque fini (il est presque 22h chez moi!). Du coup, je poste tout de suite eeeeettttt... je sens que la prochaine (pitié Seigneur que ce soit la dernière aussi! 😭) va être plus courte que les autres... vraiment court... 😐 (déjà que celle-ci est pas bien longue non plus...)
En espérant que vous allez aimer, bonne lecture!
KT//HS
Ils étaient finalement rentré (à vélo en faisant attention à pas se faire prendre). Natsu avait été silencieuse durant tout le trajet, et Shôyô n'avait pas eu envie de briser ce silence. Lorsqu'ils étaient arrivé chez eux, à peine la porte fermée, que leur parent débarqua. Sa mère sauta sur Natsu pour un gros câlin et leur père avait l'air si soulagé. Shôyô ne put s'empêcher de penser : et si ça avait été lui qui avait disparu? Est-ce que son père aurait l'air aussi soulagé lorsqu'on l'aurait retrouvé? Ou aurait-il été heureux de se débarrasser de son idiot de fils...? Shôyô se dit que pour son bien, mieux vallait qu'il ne sache jamais la réponse.
-Natsu, ma cherie, enfin qu'est-ce qui t'a pris?, demanda Madame Hinata.
-Je... je voulais trouvé la sphère aux voeux..., avoua la petite.
-La sphère aux voeux ?
Shôyô sentait qu'il n'allait pas aimé ce qui aller suivre...
-Je..., commença-t-il. Je lui ai raconté l'histoire de la sphère bleu. Maman me l'a conté souvent quand j'étais petit.
Une boule se forma dans la gorge de Shôyô lorsque, au lieu de se faire gronder, il ne se fit que fusiller du regard par son père et que sa mère lui jeta un regard déçu. Ce dernier regard l'attrista plus que tout. Sa mère l'avait toujours défendu mais là... Elle était déçu de lui.
Shôyô se mordit la lèvre inférieure. Il se sentait vraiment minable maintenant.
Pourtant aucun de ses parents ne lui fit de commentaires. Sa mère les envoya se doucher, puis ils dinèrent tous ensemble (une chose assez rare depuis peu...), et ensuite au lit. Pour l'histoire du soir de Natsu, ce fut ses parents qui le fit. Et Hinata comprit le message : il se passerait un long moment avant qu'il puisse à nouveau lire des histoires à Natsu, peut-être même qu'il ne pourra plus lui en lire du tout. Ainsi, ce fut le moral au plus bas que Shôyô rejoignit sa chambre, soupirant une fois dans son lit.
Cette journée avait été longue...
Et elle n'était pas près de se terminer, pensa Shôyô lorsque son téléphone sonna. Soupirant à nouveau, le rouquin se leva et prit son téléphone. Il fixa pendant 2 secondes le nom sur l'appareil...
Kageyama.
..puis il décrocha.
-Allô?
-Est-ce que ça va?, attaqua directement le noiraud.
-Bien sûr que ça va Bakageyama!
-Elle me l'a dit, avoua Kageyama.
Et Hinata sentit son cœur se geler. Est-ce... Sa petite sœur s'était-elle confiée au noiraud...?
-Elle m'a dit... ce qui se passer en ce moment chez vous, souffla le noiraud.
-Je... Je ne vois pas de quoi tu parles.
-Ne me mens pas Hinata.
Quelque chose dans la voix de Kageyama faisait battre le cœur du rouquin plus vite. Son passeur avait l'air de beaucoup s'inquiéter pour lui... Et cette constatation lui réchauffa le corps et le cœur. Sans qu'il ne comprenne pourquoi, il sentit ses yeux lui piqués, comme s'il allait pleuré.
-Tu n'as pas à t'inquiéter Kageyama, murmura Shôyô. Tout ira bien...
Un silence suivit... puis la voix chaude du noiraud se fit à nouveau entendre.
-Tu te dis ça à chaque fois n'est-ce-pas, souffla Kageyama avec douceur.
Et cette tendresse que Hinata entendait dans la voix du noiraud lui donnait encore plus envie de pleurer.
-Je...
-Tu n'es pas seul Hinata.
-Je sais... J'ai Natsu et... et mes parents.
-Ils ne comptent pas eux, grinça des dents le noiraud.
-Et j'ai les autres, continua Shôyô. Suga-san et toutes les personnes que j'ai rencontré...
-Oui.
-Et je t'ai toi..., souffla Shôyô.
-... Oui... tu m'as moi, affirma Kageyama.
Ils ne le savaient pas mais tous deux étaient contents de cette affirmation. Chacun arborait un sourire sur leur visage, malgré le fait que l'un était inquiet pour son camarade et que l'autre sentait des larmes débordés de ses yeux. Shôyô se sentait un peu minable de pleurer pour si peu. Il avait juste suffit qu'il entend la voix de Kageyama pour que tout ce qu'il avait réussi à dissimuler depuis le début des disputes de ses parents remontent à la surface. Il se sentait totalement submergé par tous ses sentiments. Il se sentait proche de sa limite, qu'il était à deux doigts de craquer. Mais, bizarrement, le fait qu'il allait s'en doute se dévoiler totalement à Kageyama ne le déranger pas autant qu'il l'aurait cru.
-Ka-
-Tout ça c'est parce que tu le laisses faire ce qu'il veut.
Shôyô sursauta. Cette voix...C'était celle de son père. Il n'avait pas crier mais avait parlé assez fort pour que lui l'entende. Intrigué, Shôyô se rapprocha de la porte de sa chambre.
-Chut! Tu vas réveiller les enfants, dit sa mère. Et... Et je sais que je passe beaucoup de choses à Shôyô. Mais ce qui est arrivé aujourd'hui n'est en aucun cas sa faute.
-Bien sûr que si! Notre idiot de fils lui a raconté cette histoire à dormir debout. Natsu a beau être intelligente, elle est encore qu'une enfant.
-Je-Je sais cela.
-Imagine qu'il lui soit arrivée quelque chose. Notre pauvre fille aurait pu être attaquer par un pervers ou pire!
-Ne dis pas de malheur!
-Shôyô est trop naïf. Il pense que tout est facile dans la vie! Tout ça parce que tu le laisse faire ce qu'il veut.
-Oui... Tu as peut-être raison...
Les voix s'éloignèrent progressivement, laissant derrières elles, le cœur brisée d'un jeune homme.
Shôyô avait tout entendu. Et il ne pouvait pas s'empêcher de penser que son père avait raison... Il avait voulu faire plaisir à Natsu, sans prendre en compte le fait qu'elle était encore une enfant pleins de rêves et d'espoirs. Si Kageyama n'avait retrouvé Natsu qui s'est ce qui aurait pu arrivé...
D'ailleurs, ce dernier était toujours au téléphone, appelant Hinata. Mais celui-ci ne lui répondit pas.
-Hinata? Ça va? Qu'est-ce qui se passe?
L'inquiétude était très présente dans la voix du noiraud mais le jeune homme roux ne l'a perçu pas cette fois. Il s'était appuyé contre la porte de sa chambre et s'était laissé glisser jusqu'au sol. Il avait ramené ses genoux à lui, les entourant de son bras. Ses yeux fixaient un point invisible devant lui. Ils étaient vides. Dans sa tête, les paroles de ses parents résonnaient en boucle.
KT//HS
Kageyama était inquiet. Très inquiet. On était le réveillon de Noël et cela faisait déjà deux jours qu'il essayait de joindre Hinata, sans succès. Depuis leur dernière conversation où le noiraud avait sentit qu'un lien était en train de naître entre eux, conversation qui s'était fini brutalement, le noiraud avait un mauvais pressentiment. Il avait vaguement entendu des voix autre que celle de Hinata ce soir là mais n'avait pas compris ce qu'elles se disaient. Quelque chose lui disait que le silence de son coéquipier venait de cette conversation qu'il avait perçu... Mais cet idiot ne répondait plus au téléphone!
Assis dans la cuisine, devant une tasse de chocolat chaud, Tobio tapait frénétiquement du doigt la table. D'un regard noir, il fixait son portable dans l'attente d'un signe de son rouquin préféré. Mais il savait qu'il ne recevrait aucun message de Hinata ni d'appel. Ce qui l'inquiétait et l'irritait en même temps.
C'est pourquoi il sursauta lorsque son téléphone se mit à vibrer sur la table.
Son cœur rata un battement alors qui espéra que ce fut Hinata qui l'appel. Mais le numéro qui s'afficha lui était inconnu. Malgré tout, il décrocha.
-Allô?
-Tobio-nii...?
La petite voix fluette qui entendit, surprit Kageyama.
-Natsu? Comment as-tu eu mon numéro?, demanda le noiraud, surprit d'entendre la petite sœur de Hinata.
-Je l'ai pris dans le portable de Nii-chan quand il avait le dos tourné, expliqua la petite.
-Et... avec quel portable du m'appelle...?
-Celui de grand-mère ! J'ai dis à maman que je voulais voir grand-mère, une voisine, et je lui ai dis que je devais absolument appelé quelqu'un. Grand-mère a accepté.
-Oh, je vois...
Cette petite était décidemment très maline... Est-ce qu'il devait s'en inquiété? Il l'avait quand même trouver seul dans la rue à la recherche d'une pierre aux pouvoirs magique...
-Et pourquoi as-tu fais ça?, questionna encore le noiraud.
-Nii-chan ne va pas bien!, déclara la petite avec tout le sérieux que pouvait donné sa voix.
Kageyama se gela.
-Qu'est-ce qui ne va pas avec lui?
-Natsu ne sait pas! Il ne parle plus à Natsu!
Kageyama tiqua. La petite se désignait à la troisième personne... Elle devait vraiment être inquiète et perturbé par les évènements.
-Il reste toute la journée dans sa chambre, même quand papa et maman ne sont pas là, continua la petite. Tobio-nii! Aides-moi!
Le noiraud pouvait sentit la détresse dans la voix de la petite, ainsi que des sanglots refoulés.
-D'accord, d'accord, je vais t'aider! Ne pleures pas.
-Natsu ne pleure pas, fit la petite d'une voix boudeuse.
Kageyama eut un fin sourire, attendri.
-Il faut que je parle à Hi... Shô... à ton frère, décida finalement le noiraud.
Il trouvait bizarre d'appeler Hinata par son prénom. Et la petite avait le même nom de famille. Alors il ne savait jamais comment appeler le rouquin avec Natsu...
-Mais il ne répond plus aux messages ni aux appels, poursuivit Tobio.
-Viens à la maison alors!, s'exclama Natsu.
-Hein?
-Parle à Nii-chan directement! Tu peux venir à la maison. De toute façon, papa et maman ne serons pas là.
Ils n'étaient pas là? Les parents Hinata ne seraient pas chez eux le jour du réveillon? Bon, Natsu lui avait dit toutes les tensions qui régné dans leur famille, mais delà à priver des enfants des festivités de Noël... À moins qu'ils arrivent plus tard.
-Tu sais à quel heure ils vont rentré, Natsu, demanda le noiraud.
-Sûrement demain..., souffla le petite.
-Demain?
La surprise se faisait clairement entendre dans la voix de Tobio.
-Oui... Papa a des affaires à régler et Maman a eu une urgence dans sa boutique...
-Alors ils ne rentreront pas...
Kageyama était... furieux et triste. Comment pouvaient-ils laissé leurs enfants seuls pendant les fêtes! Et après ce qui s'était passé l'autre jour! Natsu s'était aventuré seul dans les rues! Avaient-ils conscience de cela?! Elle pourrait très bien recommencer (même Tobio en douter après la frayeur qu'elle avait eu...).
-Oui..., confirma la petite. Est-ce que... Est-ce que Tobio-nii va venir?, demanda-t-elle ensuite avec hésitation.
-Bien sûr Natsu! Je vais venir mais ne dis rien à Hinata.
-D'accord! À tout à l'heure Tobio-nii.
Et Natsu raccrocha. Kageyama resta pendant quelque instant silencieux à fixer son portable. Ce fut sa mère qui le sortit de sa contemplation en l'interpellant. Il fixa alors sa mère... Une idée avait germé dans son esprit... Il voulait la réalisée mais il devait d'abord savoir quelque chose.
-Maman?
-Oui? Qu'est-ce qu'il y a? Tu es bizarre Tobio.
-J'ai... Que se soit le réveillon, Noël ou le Jour de l'An... ce sont des fêtes qu'on passe en famille... n'est-ce-pas ?
-Oui, ce sont des fêtes familiale...
Tobio tiqua de la langue. Et son regard bleu s'assombri.
-... mais, continua la jeune femme. Mais tout dépend de ta définition de la famille Tobio.
Le noiraud fixa sa mère sans comprendre alors que cette dernière lui souriait avec tendresse. Il ne comprenait pas... La famille, ce sont des personnes liés par le sang ou les alliances non?
-On peut considérer quelqu'un comme faisant partie de la famille sans qu'il y est forcément un lien, qu'il doit génétique ou par alliance, avec nous, expliqua sa mère en voyant l'incompréhension dans les yeux de son fils. Certaines personnes non plus de famille "génétique"... alors ils passent les fêtes avec ceux qui leur sont chers. Et ces personnes sont devenus leur famille.
Tobio se leva en écarquillant les yeux. Ça voulait dire... qu'il pouvait...
-Maman! Merci!, remercia le jeune homme.
Il embrassa sa mère sur la joue puis partit en courant. La jeune femme, restée seul dans la cuisine, sourit. Elle avait le pressentiment que son fils n'allait pas être présent ce soir avec eux. Mais ce n'était pas bien grave... Elle sentait qu'il allait faire quelque chose de bien.
-Bonne chance Tobio, souffla-t-elle.
À suivre...
À demain donc... tard dans la soirée... très tard même parce que demain je travaille... et que je cale toujours sur cette partie... 😐
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