Chapitre VIII
**Devant l'hôtel**
Pdv t/p
J'ai dis à mon père que j'allais me balader avec Andréa, qui a accepté d'être ma complice. Je l'ai aussi prévenu que ne sait pas à quelle heure je rentrerai, simplement je l'appellerai pour qu'il vienne me chercher en taxi éventuellement. Enfin, mon père m'a dit qu'il passera l'après midi à préparer le concert et à prendre des nouvelles de ma mère et de ma sœur, restées en France. Ces précautions prises, je peux partir sans soucis.
D'un pas léger, je traverse l'enceinte de l'hôtel en me dirigeant vers la sortie. J'ai décidé de m'habiller simplement, mais joliment, et je trouve que le rendu est pas mal
Je passe le portail et regarde de chaque côté, mais ne vois pas Chan. Je regarde alors si il ne m'a pas laissé de message quand je sens un poids me tomber sur le dos. Je m'affaisse légèrement sous le coup, et un rire retentis près de mon oreille. Chan mets alors le pied à terre et me fais un grand sourire, que je ne peux m'empêcher d'imiter. Bien sûr, je peux voir sa fossette. Il me lance alors:
Chan: Ça va, je t'ai pas trop manqué?
Je lève les yeux au ciel et il enchaîne.
Chan: Bon je ne vais pas te le cacher, j'ai rien prévu, mais je te propose de faire un tour au parc pour manger une glace, et je suis sûr que tu n'y es pas encore allée!
J'acquiesce sans hésiter, et nous partons vers la direction opposée à celle que je prends habituellement (je dis ça mais ça fait que 3 jours que je suis ici).
Chan: Bon je te préviens il y a un peu de route, mais ça vaut le détours...
Et c'est d'un pas tranquille que nous longeons routes, immeubles et parkings tout en discutant de tout et de rien.
Puis, au bout de dix minutes - même si je croyais qu'il ne s'en était écoulé que deux -, nous arrivons près d'un grillage abîmé par le temps et sur lequel des dizaine de plantes grimpantes s'entortillent. Derrière, j'aperçois une légère pente bordée de fleurs et des arbres rebelles qui vont dans tous les sens. Leurs racines apparaisse par endroits à l'air libre, et leurs branches semblent vouloir toucher l'infini en s'étendant vers le ciel. Cet endroit à beau être abandonné de toute évidence, il a un certain charme.
Chan s'acroupit alors et soulève le grillage, mal enfoncé dans le sol à cet endroit. Il passe de l'autre côté en premier, puis m'invite à faire de même. J'hésite un peu, cet endroit ne me dit rien qui vaille. Mais le regard confiant de Chan achève de me convaincre, et me voilà à ramper à moitié pour rentrer dans le trou du grillage.
De l'autre côté, le "parc" est beaucoup plus accueillant, avec le soleil qui traverse les feuillages sauvages et éclaire un petit plateau de verdure.
Chan: Je venais ici souvent quand j'étais petit. Ça n'a pas beaucoup changé !
T/p: Tu n'y es pas retourné depuis ?
Chan: Non, je pensais que ça avait été rasé... Mais je suis passé devant par hasard hier, en rentrant chez moi.
Il m'emmène au centre de la mini clairière, me fait asseoir et me dit de l'attendre ici. Avant que je puisse lui demander quoi que ce soit, il s'enfonce dans le mur de feuilles et échappe à mon champ de vision.
Je poireautte ici quelques minutes, ce qui me laisse le temps d'observer mon environnement: au-dessus de ma tête, un toit d'arbres dont quelques-uns en fleurs; par terre de l'herbe, beaucoup d'herbe, verte et haute. Parfois quelques chardons, qui donnent de la couleur à cette teinte unie. Des murs de plantes et de briques entourent ce petit coin de paradis. Il y avait sûrement un bâtiment à côté, mais il n'en reste que des vestiges envahi par la nature. Je m'allonge sur le tapis vert moelleux et ferme les yeux. Le chant des oiseaux dans les branchages me berce, et je m'endors peu à peu...
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