C'est Dimitry.

"Hey, je décroche.
-Bon ça fait une heure que je t'attend, tu fou quoi ?
-Désolé je discutait avec... Avec un ami. Dis-je en hésitant.
-Ok, bon où es-tu, je viens te chercher.
-Je suis au café près de l'hopital.
-Ok, à toute"

Je raccroche et regarde Kevin qui a un petit sourire en coin.

"Quoi ? Je demande en souriant.
-Alors on est pote ? Dit-il amusé.
-C'est ça qui te fais sourire ?
-Bah oui.
-Ok, t'est bizarre toi, bref passe moi ton numéro de téléphone. Dis-je en tendant mon bras valide pour qu'il me donne son téléphone.
-Pourquoi faire ? Demande-t-il en le sortant tout de même de sa poche.
-Pour que tu m'envoie l'adresse d'un psy.
-Mais t'avais pas dit que tu voulais chercher toute seule ? Me dit-il pendant que je note son numéro dans mon téléphone.
-Non finalement je n'ai pas envie, et puis c'est toi qui m'a conseillé et au moins si je ne l'aime pas se sera de ta faute, dis-je en souriant.
-En vrai c'est juste une technique pour me revoir.
-Non, allez, salut."

Je me lève, lui redonne son portable, paie et pars sur le trottoir.

Bon j'avoue j'ai envie de le revoir.

Parler avec lui m'a changé les idées. Ça m'a presque fait oublier tout ce qu'il m'arrive.

***

Ça fait 5 minutes que j'attend quand je vois Dimitry arrivé en voiture.

Je monte dans la voiture, lui fais la bise et il démarre.

"Je suis désolé de te dérangé, c'est juste que...
-T'inquiète, me coupe Dimitry en me souriant.
-Ok, dis-je simplement.
-Ah, fait Dimitry, je doit te dire quelque chose. Il perd alors son sourire.
-Quoi ? C'est à propos des cours ? De toi ? De Nora ? De Justine !
-Non non non rien de tout ça, c'est à propos de l'enquête.
-Quoi ? Ils ont trouvé qui c'était ?
-Non, ils... Ils sont passés à l'hôpital tout à l'heure et ils ont dit que ton récit n'était pas assez convaincant, alors ils ont dit à tout le monde que Louane s'était évanouie et qu'elle s'était cognée en tombant, et que toi, tu avais cru voir quelqu'un.

Je reste bouche-bée, les policiers me croient assez folle pour avoir inventé cette agression de toute pièce ? Ils n'ont cas dire que c'est moi qui ai tiré sur Louane ! D'ailleurs, ils ont bien vu que Louane s'est faite tirée dessus !

"Mais, Louane s'est faite tirée dessus, ils ont bien vu non ? Réussis-je à dire.
-Ils ne veulent alerter personne.
-Mais, non, quelqu'un nous a agresser ! Dimitry tu me crois ?
-Bien sûr que oui, mais les gendarmes ont pris leurs décision. Soupire-t-il.
-Dépose moi au poste."

Il faut absolument qu'ils continus l'enquête car nos agresseurs sont dehors, et si ils ne le font pas, je mènerait l'enquête moi même.

"Quoi ?
-Dépose moi au poste, il faut que je parle au chef, il faut qu'il continu l'enquête.
-T'est vraiment têtu, lâche Dimitry en faisant demi tour."

***

Une fois arrivés je saute de la voiture sans même attendre Dimitry.

Je rentre dans le poste de police et vais à l'accueil.

"Bonjour que puis-je faire pour vous ? Demande la dame de l'accueil.
-J'aimerai voir Mr. Djiney, c'est urgent.
-Je vais le chercher. Dit-elle en partant."

Il va m'entendre...
Dimitry arrive essoufflé.

"Tu aurais pu m'attendre.
-Désolé...
-Tu paieras l'essence, dit-il sérieusement.
-C'est une blague ?
-Mais oui c'est bon calme toi.
-Me calmer ? C'est...
-Madame, Mr. Djiney vous attends dans son bureau, me coupe la femme de tout à l'heure.
-Attends moi là, je m'adresse à Dimitry.
-Oui chef, dit-il en faisant le signe militaire."

Il va ensuite s'assoir sur une chaise, quant à moi je pars en direction du bureau que m'a désignée la dame.

J'entre sans toquer et vois l'inspecteur qui est venu chez moi, assis sur la chaise de son bureau, il me regarde avec de grands yeux. Oui la politesse n'est pas mon point fort.

Surtout envers lui après ce que je viens d'apprendre.

"Mme Wesley, que puis-je faire pour vous ?
-Tout d'abord, continuer l'enquête, arrêter de me prendre pour une folle, et ensuite, dire à tout le monde que vous avez menti, dis-je sur un ton sec et froid.
-Asseyez vous je vous en prie. Dit-il en me désignant la chaise en face de son bureau.
-Je ne veux pas discuter avec vous du beau temps, monsieur, alors maintenant, dites moi que vous allez continué l'enquête.
-Non, dit-il simplement."

Ce qui me met hors de moi, on dirait qu'il parle juste d'un petit tapage nocturne de fêtard, mais non on parle d'une agression qui aurait pu tourner au drame si Louane travaillait toute seule ce jour.

-Mais à quoi vous jouez ? Vous voulez que je vous rappelle ce qu'il s'est passé ? On a été agressées, et ce ou même ces agresseurs en questions sont dans la nature, si ça se trouve il voulait s'en prendre à nous plus particulièrement et pas au cinéma en lui-même, alors qu'est-ce que vous attendez pour continuez cette putain d'enquête ? Je m'écris trop énervé pour garder mon calme.
-Jeune fille vous allez vous calmez ou j'appelle la sécurité.
-Me calmez ? Vous insinuez que j'ai inventé cette agression.
-Je n'insinue rien, je confirme, vos propos ne concorde avec rien.
-Louane s'est faite tirée dessus, vous avez bien vu non ?
-Effectivement, mais qui me dit que ce n'est pas vous ?

Il faut que je m'accroche au siège ou je vais tombé. Tirée sur ma meilleure amie. J'espère être dans un cauchemar.

"Et comment est-ce que je me serais procurer l'arme ? Je demande calmement, toujours accroché au siège tel une bouée de sauvetage.
-Je ne sais pas, c'est à vous de me le dire, demande-t-il sur un ton accusateur.

J'ouvre la bouche, et la referme, ne sachant pas quoi dire, il me prend pour la coupable.

"Vous n'êtes qu'un pauvre type, je sors finalement.
-Faites attention à ce que vous dites.
-Et vous ! Faites aussi attention à ce que vous dites, vous m'accusez d'avoir voulu tuée ma meilleure amie ! Vos accusations sont graves ! Même très grave, et seul un connard comme vous peux sortir ce genre de jugement ! Je m'écris à nouveau."

S'en fut probablement trop pour lui puisqu'il appuie sur un bouton intégré à son bureau pour appeler la sécurité.

"Je vais enquêter seule ! Je vais trouver qui nous a agressé, et si il m'arrive le moindre problème je vous en tiendrai seul responsable ! Je m'écris en le pointant du doigts, alors que deux gardes se jètent sur moi pour me faire sortir du bureau.
Lâchez moi, c'est bon je ne vais pas le tué votre petit protéger. Même si j'en meurt d'envie, dis-je en chuchotant sur la dernière phrase."

Je vois Dimitry se diriger vers moi et demander aux gardes de me relâcher, puis nous partons dehors.
Je ne le laisse pas le temps de dire quoi que ce soit que je me blottis dans ses bras.

Les seuls personnes qui peuvent arrêter ces agresseurs ne me croient pas, ils m'accusent même, alors maintenant je ne peux compter que sur moi même. Je dois trouver qui c'est, je ne peux pas laisser ces gens dehors. Je pensais que c'était un cambriolage qui avait mal tourné mais si ce n'était pas ça ? Et si nous étions les cibles ? Ok, je me fais des films.

Dimitry se détache de moi et prend mon menton entre ses doigts, puis il essuie avec son autre main une larme qui avait perlée le long de ma joue.

"Tout va s'arranger, Louane va se réveiller et témoigner sur ce qu'il s'est passé cette nuit là ok ?
-Et si elle ne se réveille jamais, dis-je ne pouvant plus me retenir de pleurer.
-T'inquiète pas, elle va se réveiller elle est forte. Dit-il en me prenant dans ses bras. Et en m'embrassant le front.

On part ensuite en direction de sa voiture et il démarre.

Le trajet fut silencieux quand nous arrivons à l'appart' de Dimitry.

On sort de la voiture et part chez lui.
Il me prête sa chambre quant à lui il dort sur le canapé.

***

Le lendemain je suis réveillé la première, pour éviter de réveillé Dimitry, je ne déjeune pas chez lui car avec ma discrétion je pense que j'aurai gâché matinée.

Je pars donc dans un café près de chez lui et commande un chocolat chaud ainsi qu'un croissant. Je déjeune tranquillement, en me voyant comme ça les gens pourraient pensés que je suis juste une fille qui prend son petit déjeuner mais dans ma tête est en train de s'installer un immense stratagème. Il faut que je prévois ce que je vais faire pour pouvoir attraper ces agresseurs, je veux dormir tranquille et retrouvée une vie normale, je veux aussi le faire pour Louane, j'aimerai que une fois réveillée elle puisse elle aussi dormir tranquille.
Il faut tout d'abord que j'aille voir la police, pour voir si ils ont trouvé des empreintes, puis... Je ne sais pas, je ferais au jour le jour. Mais maintenant il faut que j'aille à l'hôpital.

***

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Une fois arrivée, je me dirige directement dans la chambre de Louane, puis je me stoppe net. Ses parents parlent à un médecin, ils pleurent... Oh mon dieu, ce n'est vraiment pas bon signe, je veux pleurer, mais je pars les voir en restant calme. Quand ils me voient ils font comme si de rien n'était, je leurs dis bonjour.

"Qu'est-ce qu'il se passe ? Je demande en priant pour ne pas avoir la réponse que je redoute le plus au monde.
-Viens, me fais le père de Louane en me prenant par le bras et en m'emmenant vers le couloir."

À ce moment je comprends tout...

Il prend une grande inspiration

"Ils veulent la débrancher, lâche-t-il finalement.

Ça me fait comme l'effet d'un poignard dans le coeur. C'est juste impossible, il ne peuvent pas faire ça, pas maintenant, pas tout de suite...

"Mais vous allez refuser n'est ce pas ? Dis-je en retenant mes larmes, ce qui est peine perdu.
-Tu sais, on souffre trop, aller la voir tout les jours en se demandant à chaque fois si elle va se réveiller, c'est trop dur, on en peux plus. On ne peux pas espérer toute notre vie l'impossible, ça ne servirai à rien, au bout d'un moment il faut savoir tourner la page et passer à autre chose. Fait le père de Louane en pleurant. Ce qui me brise le coeur.

-Mais il y a encore une chance, il faut juste lui laisser du temps, ça ne peut pas se finir comme ça, pas tout de suite je vous en supplie. Dis-je en pleurant.
-On a pris notre décision Mathilde.
-C'est votre fille unique, ma meilleure amie, ne faite pas ça s'il vous plaît."

Ils ne peuvent pas faire ça à leurs fille. C'est impossible. Pourquoi elle.

"Stop Mathilde, les médecins ne peuvent plus rien faire. C'est fini, elle ne se réveillera plus."

Non non non ça ne peut pas se terminer comme ça, pourquoi c'était elle et non moi. Pourquoi ? Pourquoi je ne lui ai pas fait par de mes doutes a propos de ses putains de pots à popcorn, pourquoi ce n'est pas moi qui suis allez nettoyé les salles.

Je rentre dans la chambre en furie et je m'approche du lit de Louane. Je lui prend la main et avec le peu de force qu'il me reste la supplie de ne pas me laisser tombé.

Elle ne peut pas me laisser, elle m'en a fait la promesse, il faut qu'elle se réveille, je ne pourrai jamais vivre sans elle. Son rire, ses blagues pourri, tout, tout je ne peux pas vivre sans je ne peux pas. Il faut qu'elle se réveille... Je vous en supplie. Des mains m'attrape la taille et m'entraîne à l'extérieur je sais qui c'est, je me blottis dans ses bras. C'est un cauchemars, juste un cauchemars... Je lève la tête et quand je vois les yeux rouges et humide de Louis, je comprend que non. Le sol se dérobe alors sous mes jambes et il me rattrape de justesse. S'en est trop. Je glisse vers le mur et m'adosse contre celui-ci.

Louis s'installe à mes côtés, il pleure également. Nous sommes tous les deux dans le couloir en train de pleurer.
À cet instant précis j'aimerais être à la place de Louane. J'aimerais que ce soit moi qui soit dans le coma...

La mère de Louane sort de la chambre pour me dire que je dois lui faire mes adieux.

J'essuie mes larmes, m'installe sur le lit et lui prend la main.

"Je suis tellement désolé, je sanglote. J'aurais dû te dire pour tout, je suis tellement désolé tu sais pas à quelle point. Je me sens tellement coupable, j'ai juste envie de retourné en arrière. Mais c'est impossible, je te promet de retrouvé qui t'as fait ça, je te le promet, dis-je en m'écartant rapidement pour me blottir dans les bras de Chris qui est arrivée.

Quelques minutes plus tard, tout le monde est réunis dans la chambre de Louane, ses parents, Louis, Chris, Nora et Justine, Moi, Dimitry et Mathiew, même sa patronne est dans le couloir. Tout le monde pleure sauf Chris, je pense qu'il se retient, qu'il veut rester fort.

Une infirmière entre dans la chambre, ça y est, c'est fini... Je prie pour qu'un miracle se produise, qu'elle se réveille là, tout de suite.

Mais non rien, l'infirmière débranche l'appareil qui la fait tenir en vie, sous les sanglots de ses parents et des miens, puis elle retire le tuyau dans sa bouche et on peut voir son dernier souffle.

C'est fini, tout est fini.

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Holà

😭

Bon sérieusement, je vais pas vous demander si le chapitre vous a plus...(déjà parce que à chaque fois une seule personne me répond mais en plus parce que vu ce qu'il viens de se passer...)

Du coup je vais juste vous laisser faire le deuil et je vous dis à la prochaine ! ❤️

[En média See you Again]