Chapitre 28
On marchait pendent un long moment. Dereck et Miller nous avaient rejoint devant
Miller : Vous savez ce que je ferais dès qu'on arrivera sur la plage ?
Dereck : Non, quoi ?
Miller, comme si c'était une évidence : J'irais faire du surf -je regardais Octavia en souriant- Je vous apprendrais les filles
Jasper, tendu : Fermez-là. Et garder les yeux ouverts
Moi, me rapprochant d'Octavia : Tu trouves pas que c'est trop calme
Octavia : C'est ce que je me disais aussi
Octavia s'arrêta et mit sa main devant les autres pour qu'ils s'arrêtent. Une voix féminine disait qu'on ne devait plus bouger. Je levais les yeux au ciel, sans blague. Je pris mon fusil en main et je regardais dans le viseur en face de nous, cherchant les Natifs
Jasper : Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?
Moi : C'est beaucoup trop calme
Jasper : J'vois rien autour de nous
Un sifflement dans l'air se fit entendre et Dereck reçu une sorte de boomerang tranchant dans la tête. Des hurlements se faisaient entendre dans tous les sens
Jasper, hurlant : NATIFFFS !!
Les 100 se mettaient à faire demi-tour en hurlant et courant. Octavia attrapait ma main et on courrait ensemble, direction le camp. Nous fermions la marche, et je pouvais voir que c'était Bellamy et Clarke qui ouvraient la marche.
Arrivé au camp, Clarke s'empressa d'ouvrir la porte et ils rentrèrent dedans, se dépêchant d'aller chacun à leur poste. Octavia et moi étions les dernières à passer le seuil du campement et Bellamy semblait soulager de nous voir saines et sauves. Il referma la porte.
Il monta sur un rempart d'un mur avec son fusil. Je le rejoignais. Je regardais dehors et je ne voyais pas de Natifs. C'est bizarre. Super bizarre
Bellamy : Ils sont où ? Pourquoi ils attaquent pas ?
Moi : Parce qu'on fait exactement ce qu'ils voulaient qu'on fasse
Bellamy, perdu : Euh, de quoi tu parles Princesse ?
Moi, me retournant vers Finn et Octavia : C'est des éclaireurs qu'ils devaient envoyer en premier
Octavia, déterminée : S'il n'y a qu'eux on pourra les combattre ! C'est ce que Lincoln aurait fait
Bellamy, sec : Rien à foutre de ce que Lincoln aurait fait -il sauta de la rempart- On a essayé et Dereck est mort. Tu veux être la prochaine ?
Finn : Et ce Natif nous a sauvé la vie. Je suis d'accord avec Octavia. Si ça se trouve il n'y a qu'un seul éclaireur
Jasper, s'incrustant : Un seul mais qui vise ultra bien
Octavia : Je suis sûr qu'on y arrivera, Clarke, qu'est-ce que t'en penses ?
Bellamy : Ils attendent ta réponse Griffin. Fuir à découvert et se faire tuer ? Ou résister et se battre ?
Je soupirais et je partis voir Raven. Leur conversation me donne mal à la tête. Je pris de l'eau en passant et me dirigeais vers la blessée
Moi : Hey, ça va ?
Raven : Je te mérite pas Rebecca
Je soupirais et je m'asseyais à ses côtés. Elle me regardait, les larmes aux yeux. Je pris un morceau de tissu qui était juste à côté et je le trempais dans de l'eau. Je l'essorais légèrement et je nettoyais la plaie de Raven. Celle-ci se mordait la lèvre de douleur, et dans un sens, cela me faisait du bien. Elle aussi m'avait fait souffrir
Moi : On est en guerre. Les histoires faut les mettre de côté. On a besoin de toi la Mécano
Raven, ricanant : Sûrement. Mais une histoire comme celle-là ça s'oublie pas
Moi : C'est vrai
Raven : Je l'aime pas -je la regardais dans les yeux- Je sais même pas ce que tu lui trouves. Je savais que t'avais des goûts de merde mais pas à ce point
Moi : T'es culotté de dire ça
Raven : J'avais juste besoin de-
Bellamy, rentrant : Princesse je-
Sa phrase finit suspendu dans l'air quand il vit que nous étions que toutes les deux. Il nous regardait à tour de rôle
Raven : Aller file Ma Chérie, va rejoindre ton Prince Charmant
Moi, me levant : On la finira cette conversation
Raven : Oui Cheffe
Moi : Tu voulais ?
Bellamy : On va venir vous déranger pour une réunion
Raven : Aller c'est parti
Clarke et Finn rentrèrent à leur tour, souriant à Raven. Bellamy tenait un talkie-walkie en main. Nous étions installés autour de la maquette du camp
Bellamy : On a 25 fusils avec en gros 20 cartouches chacun. On aura de quoi tirer à 500 reprises. Pendant votre absence, on a amélioré notre arsenal. Grâce à Raven, le fossé a été miné
Raven : Partiellement miné. Merci Murphy
Bellamy : C'est le principal chemin. Si les Natifs l'empruntent, on le saura. Raven a fait des grenades aussi
Clarke : Y'en a pas assez
Raven : Encore une fois, merci Murphy
Bellamy : Elles seront utiles. Si les Natifs parviennent jusque la porte ici, les fusils et les grenades les forceront à reculer
Moi : Je crois que j'ai une idée un peu farfelue
Finn : On a l'habitude
Raven : Tu m'étonnes
Clarke et Bellamy les regardaient bizarrement, tandis que je les fusillais du regard. Ils continuèrent leur conversation, oubliant mon interruption. Je réfléchissais rapidement
Moi, regardant Raven : T'a bien dit qu'il restait du carburant dans le réservoir ? Assez pour une centaine de bombes ?
Raven : Et j'ai dis qu'on avait plus de poudres à canon
Moi : Il s'agit pas de faire des bombes
Clarke : Qu'est-ce que t'a en tête ?
Moi : Une mise en feu de la navette
Raven : Les attirer assez près et lancer le moteur fusé. Une ceinture de feu
Bellamy, me regardant dans les yeux : Un barbecue de Natif, j'adore l'idée
Finn : Ça pourrait fonctionner ?
Raven : Le câblage c'est un foutoir mais ouais. Donner moi suffisamment de temps et je vous les cuits à point
Quelques heures se passèrent. J'étais dans une tour avec Miller et Monroe quand des tambours se firent entendre. Ils sont là. Des pas précipiter se fit entendre, courant dans notre direction. Je n'ai pas le temps de me retourner que je vis Bellamy s'installer entre moi et Miller. Il se mit dans la même position que nous, prêt à charger dans le besoin
Bellamy : Où est Octavia ?
Miller : Elle s'est barrée il y a 5 minutes. Sans dire où. J'crois qu'elle se prend pour un samouraï
Moi : Un samouraï et un surfeur. Une équipe d'enfer dis donc
Monroe : On est pas sauvé ma grande
Bellamy : Qu'est-ce que je devrais dire moi. Je me retrouve qu'avec des gosses
Moi : On t'a pas demandé de venir sur Terre avec nous Blake
Bellamy : T'avait qu'à pas volé mon cœur Kane
Miller : Tu savais même pas que Rebecca venait sur Terre aussi
Bellamy : C'est vrai. Vous les voyez ?
Monroe, à bout de nerf : Mais qu'est-ce qu'ils attendent putain ?
Bellamy : Plus on attend et mieux c'est. On gagne du temps pour Raven
Antoine, dans le talkie : J'les vois. Ils avancent. J'en compte 1,2,3 non attend, il y en a bien plus ! J'sais plus ! Il y en a tellement !
Bellamy : Qui vient de tirer ?
Miller : Starling je crois ! Dans la tranchée Sud !
Bellamy, à la radio : Tranchée Sud, au rapport vite !
Starling, après deux-trois coup de fusils : Ouais ouais, tout va bien. Mais il y a pas eu d'assaut, c'est comme si on tirait sur des fantômes
Monroe : Droit devant ! J'les ai en ligne de mire !
Miller et Monroe tiraient à découvert. J'avais tiré une seul fois, et j'avais compris leur stratagème. Ils font ça pour qu'on épuise nos balles. Bellamy semblait le comprendre aussi
Bellamy : Stop ! Stop ! Arrêtez de tirer !
Monroe voulait recharger mais plus de balles. Bellamy ordonna de recharger, mais Miller nous montrait qu'il restait plus qu'un dernier chargeur. Je soupirais, on est pas dans la merde
Monroe : Si on a plus rien, il faut se replier
Moi : On peut pas faire tomber cette position. Sinon ils rentreront par la porte et c'est fini pour nous
Jasper, à la radio : Raven ! Elle marche tes mines
Moi : Enfin un truc cool
Bellamy se rapprochait de moi et collait son épaule à la mienne. Je souriais légèrement, évitant de trop divaguer et d'éviter que mes pensées ne se tourne vers ce mec à mes côtés
Clarke, dans le talkie-walkie : Hey Jasper, on a besoin de toi immédiatement à la navette
Bellamy : Négatif. On peut pas abandonner le flan ouest
Clarke, insistant : Le plan ouest est miné Bellamy. Les Natifs viennent de le comprendre. Alors ramène toi Jasper !
Des Natifs arrivèrent dans notre direction. Les garçons ainsi que Monroe tiraient à fond sur nos ennemis en constant mouvement
Moi : Stop ! Arrêtez de tirer ! Ils font exprès
Miller : De quoi tu parles ?
Moi : Ils font que de courir de long en large. Ils font exprès pour qu'on use nos munitions
Bellamy : N'importe quoi
Jasper : A tous les tireurs, écoutez-moi. Les Natifs nous attaquent pas ! Ils nous forcent à gâcher les munitions. Ne tirez plus quand ils courts en longeant le camp !
Bellamy : Jasper a raison. Ne tirez que sur ceux qui nous attaquent ! Je répète, ne tirer que quand ils attaquent !
Je regardais Bellamy, blasée. Il me regardait et me faisait une grimace. Voilà sa réponse. Très mature
Moi, chuchotant, pour qu'il soit le seul à m'entendre : Qu'est-ce que tu m'énerves quand tu m'écoutes pas
Bellamy : Moi aussi je t'aime
Jasper : Clarke ? Bouge pas j'arrive tout de suite
Moi, me relevant : J'y vais
Bellamy, attrapant ma main : Hop hop hop ! Tu restes ici
Moi : Je vais pas laisser Harper toute seule dans le flan ouest ! J'y vais
Bellamy : Non. Tu restes là
Moi : Bellamy, je serais plus utile là-haut
Bellamy : Tu restes avec moi Rebecca
Miller, se relevant : J'y vais
Miller partit en quatrième vitesse rejoindre Harper. Je remarquais que Bellamy me toisait du regard, et je le regardais aussi
Bellamy, chuchotant : Si tu crois que je vais te laisser partir loin de moi alors qu'on est en pleine guerre, tu te trompes totalement. Ma petite-amie, ma responsabilité
Je le regardais, le rouge s'emparant lentement de mes joues. Mon cœur battait rapidement tandis que je regardais droit devant moi. Il a toujours dit, ma sœur, ma responsabilité. Mais jamais j'aurais pensé qu'il me le dise à moi aussi.
Des coups de fusils se firent entendre et un nombre phénoménal de Natifs arrivèrent. Je tirais du mieux que je le pouvais. Monroe se relevait d'un coup et partit en courant. Sympa l'entraide hein. Il ne restait plus que moi et Bellamy. Un Natif allait nous sauter dessus mais je lui tirais en pleine tête. Deux Natifs sautèrent sur notre position.
Je commençais à me battre avec l'un d'entre eux mais il fit valser mon fusil. Je me mordais la lèvre d'angoisse. C'est pas qu'il est imposant, mais v'là la musculature qu'il a, sans oublier qu'il fait minimum trois têtes de plus que moi.
Du coin de l'œil, je voyais Bellamy en train de se faire étrangler par l'autre. Le Natif me jeta au sol et je lui fis une balayette. Il perdit l'équilibre mais ne tombait pas au sol. Il allait me planter son épée dans le corps mais une lame transperça sa gorge.
J'étais surprise, et il tomba lourdement à côté de moi. Je vis que Bellamy n'avait plus d'ennemi aussi. Je remarquais Octavia, une épée en main remplit de sang. Elle aida son frère à se relever et m'aidait par la suite
1995 mots
Et voilà, bac de français à moitié fini !! En espérant que tout se soit bien passé ! J'espère pour vous aussi !
L'avant dernier chapitre de cette saison !
Bon dimanche à vous
De plus, demain sera l'anniversaire de notre très chère Octavia ! Marie Avgeropoulos fêtera ses 38 ans ! Joyeux anniversaire à elle
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