Chapitre unique.
26/12/2023
Comme tous les matins, je l'observais de la fenêtre tout en laissant couler une gorgée de mon chocolat le long de ma gorge.
Il était là, comme à chaque fois, aux alentours de 10 heures, assis à cette table. Ce n'était qu'une simple et défectueuse table de bois pour laquelle était disposée deux chaises elles aussi faites de bois. Il tenait dans l'une de ses mains une tasse empli d'un café latté préparée peu auparavant, et dans l'autre se trouvait un modeste stylo.
De temps à autre , il prenait le temps de poser le récipient pour noter quelques mots sur son carnet. Un humble carnet recouvert d'une couverture de cuir noir. Il avait ce journal, si je puis-je l'appeler ainsi, toujours sur lui. Et parfois il prenait le temps de levait sa tête pour observait le paysage l'entourant, puis lentement il reprenait ses vieilles habitudes.
Je l'avais remarqué pour la première fois l'hiver dernier. Il y a de cela un an que je commençais à avoir la chance d'observer son si fin visage chaque jour.
Il possédait des yeux de couleur noir lui donnant son air si mystérieux. Son nez si distingué sous lequel se trouvait ce que je préférait en lui : ses lèvres. Jamais je n'avais vu quelques choses de si parfait, elles étaient pulpeuses et rosées à la fois. N'importe qui aurait eu envie de les baiser rien qu'en les apercevant. Son corps lui, dune peau laiteuse, détenait de larges épaules donnant naissance à de vigoureux bras ainsi qu'à son torse musclé, que dont j'avais eu la chance de l'observais tout l'été.
L'envie de l'embrasser, de touchait, de sentir, de mordre chaque parcelle de son corps était si forte. Je le désirait. Sans même le connaître, je savais qu'il m'attirait.
Je l'aimais.
Et c'est au bout d'une année, une courte année à le scruter, je me convainc enfin à aller entendre le timbre de sa voix. Mais ce jour-là, il ne fut point présent sur cet terrasse. Vu la basse température je m'étais rendu à l'idée qu'il s'était donc posée a l'intérieur. Chose qui ne s'était jamais passé. Chose qui ne se produira jamais.
Je suis donc sortit, et ce n'ai quand passant cette porte que je le vit.
Son carnet
Il était disposé soigneusement sur «sa» table qui était encore recouverte de la neige étant tombé la nuit. Je le prit donc et dut me soumettre à l'idée que je lui rendrai quand il réapparaîtra.
Et cette journée-là, pour la première fois depuis des mois, je ne le vis pas.
Le livret posé sur mes genoux m'attirait fortement, je mourrai d'envie de le lire. Et je ne pus résister
Et ce n'est seulement qu'en l'ouvrant que je remarquai la présence de seulement trois et uniques pages. Toutes autres morceaux de papiers se trouvant dans ce livre avait été arraché. Mais je le lut tout de même.
«Aujourd'hui nous sommes actuellement le vingt-cinq décembre de l'année mille neuf cent quatre-vingt et comme cela été prévu c'est le dernier jour qu'il me reste à vivre.
Tout commença il y a un an, j'en fus diagnostiqué.
Cela débuta par un simple coup d'un soir, comme à mes habitudes j'avais dormi chez cet homme et m'étais enfui dès le soleil levant. Mais ce n'est qu'au bout de quelques jours que les premiers symptômes sont apparu. Une inquiétante et rapide perte de poids, des saignements inexplicables et irrégulier, des infections aux niveau de mes levures, le souffle court et une inépuisable fatigue. Mais le plus inquiétant resté les nombreuses marques violacées qui apparaissaient sur différentes parties de mon frêle corps. Tout cela m'inquiéta, je me suis décidé, seulement une semaines après l'apparition de tout cela, je me suis rendu à l'idée d'aller rendre visite à mon médecin.
Il ma donc longuement examiner grâce à ses mains ornait de gants et de ses outils de travail laissant leur froid transférer avec ma peau. Le visage qu'il a affichait au moment de m'annoncer le résultat me figea le sang, il me pétrifia même. Il était triste, mélancolique et compatissant à la fois. Comme son regard. Mais ne voulant pas me donner de faux résultat il me dit simplement, dune voix douce, de passer des tests dans l'hôpital le plus proche et le plus rapidement possible. Chose dîtes, chose faîtes. Et l'infirmier m'ayant inspecter vint me voir. Son visage et son regard étaient les mêmes que ceux du médecin. J'attrapais peur. Mais quand il me dit la réponse je ne put réagir, ma vue se troubla et j'affichais un regard vide. Ce n'est qu'une fois chez moi que je compris enfin tout cela. Je suis donc tombé sur mes genoux, me suis recroquevillé et j'ai finit par fondre en larmes. Les larmes dévalaient mes joues. J'hurlais comme jamais je ne lavais fait. J'hurlais comme si ma vie en dépendait. J'hurlais à men arraché la voix. Et il ne fallut que très peu de temps à mon visage pour gonfler. Et cela fut mon quotidien pendant la semaine qui suivit. Je m'étais renfermé sur moi-même. Je haïssais toutes personnes. Je voulais tout recommencer, sans elle. Mais ce n'est point possible. Elle m'accompagnerai jusqu'à ma mort, pour la simple et bonne raison quelle est la cause de ma perte. Mais il me fallait un nouveau départ, alors je suis partit. Je suis partit aussi loin que je le pouvais.
Une fois là-bas, dans mon nouvel appartement, mon bonheur n'était pas plus fort finalement. Mais je ne pouvais reculer. C'était le moment d'enfin profiter de ma vie. Mais je ne pouvais pas y arriver Comment s'amuser quand on est destiné à mourir ? Comment oublier ce qui chaque jour grandit en nous ? Comment vivre si notre vie est entre les mains de la mort ?
Avec le temps, je réussi enfin à vivre une vie normale. Je vivais dans une routine bien plus qu'ennuyante, mais elle me satisfaisait.
Chaque matin je me levais aux alentours de huit heures. Puis vers dix heures je m'asseyait toujours à la même terrasse, la même table, avec la même boisson. Et dans l'après-midi, je travaillais dans ce même bar pour me permettre de vivre cet dernière année un maximum comme je le voudrais.
Mais très vite je me suis lassais de tout cela.
Jusqu'au jour ou je les remarquai. Cet homme. Toujours à sa fenêtre, dans la même chaise, la même boisson, à observais les alentours.
Il était possédait un visage assez maigre dont la peau semblait avoir était injecté de sang. Ses cheveux était ternes et négligés. Ses yeux quant à eux, étaient sombre et lui donnait un air plus qu'effrayant. Ses lèvres était fines et gercées. Ses frêles épaules donnaient place à des bras raides, étendue le long de son corps ainsi qu'un corps qui semblait pouvoir se briser en un instant. Il était le genre d'homme repoussant. Il était le genre d'homme que l'on haïssait en un seul regard.
Le genre d'homme que j'haïssais en un regard
Sans même le connaître, je pouvais affirmais haut et fort que cette homme était la chose que je détestais le plus sur Terre. Je ne saurais expliquer pourquoi. Peut-être cette fichue et maudite maladie se trouvant en mon être. Comment vivre avec ce malheureux virus ? Comme ne pas succomber à ces choses qui d'après tous nous rend si heureux ? Comment ne pas se faire de mal espérant peut-être la tuer ? Celle qui nous tue chaque jour un petit plus
Mais malgré tous ces défaut, le profond dégoût que j'éprouvais envers, je ne pouvais m'empêcher de tout de même l'observer chaque jour. Il était comme la source d'inspiration de mes récits. Il était la seule chose d'intéressante qui se passer dans mes journées. Il était le seul à hantait mon esprit le soir. Le seul homme que je détestais plus quelle. Le seul homme qui occupait tant de place dans mon crâne. Le seul homme pour qui je me préoccupais.
Mais ces derniers jours mon esprit fut occupé par elle. Dans chacun de mes rêves elle prenait forme. Elle était représenté sous la forme dune magnifique jeune femme. Elle possédait des yeux de couleur noir lui donnant son air si mystérieux. Son nez si distingué sous lequel se trouvait ce que je préférait en elle : ses lèvres. Jamais je n'avais vu quelques choses de si parfait, elles étaient pulpeuses et rosées à la fois. N'importe qui aurait eu envie de les baiser rien quen les apercevant. Son corps lui, dune peau laiteuse, possédait de courte épaules donnant à ses deux bras fins ainsi qu'à son corps si bien formé. L'envie d'embrasser, de touchait, de sentir, de mordre chaque parcelle de son corps était si forte. Je la désirait.
Dans chacun de mes rêves nous dansions toutes la nuit. La forte musique n'était plus qu'un son d'arrière-plan, il n'y avait quelle est moi. Personne d'autre n'existait. Je la regardait droit dans les yeux ne souhaitant que l'embrassé. Ne souhaitant qu'embrasser ses grandes lèvres qui continuait de me sourire. C'était juste magique. C'était le genre de rêve que chaque personne souhaite faire. C'était le genre de rêve dont nous ne souhaitons une fin. C'était un genre de rêve dont ne voulons nous réveiller.
Mais tous rêves possède une fin. Et chaque fin de ces illusions se terminai par la fin de la musique. Ce moment ou elle me prononce des mots inaudible à l'oreille juste avant de me serrer si fort contre elle pour ne nous formons plus qu'un être qui finit par s'éteindre. Un être finissant comme par faner. Un être lui ressemblant. Un être ressemblant à cet homme. Un homme ressemblant à cet être empli de dégoût.
Un être ressemblant à cet être si inspirant...
Byun Baekhyun, 22 ans, atteint du sida.
Un homme devenue totalement fou.
Vous quitte en ce jour de Noël. »
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