Chapitre 1-Paysage

J'ai toujours su que ce jour allait arriver enfin. Je rêvais toujours de voir ce monde sous mes pieds en volant au-dessus telle une plume qui tombe pour reposer paisiblement. Envoler en fumer vers un autre endroit où j'aurais surement ma place là-bas où il n'y aura personne à blesser. Tomber paisiblement tout en disparaissant brutalement sans laisser ma trace dans ce monde sans cœur où seul les plus forts survivent, bien sûr je suis classée dans les faibles mais maintenant je me tiens au-dessus d'eux. Je suis toute puissante comparé à ceux qui ont brisés mes rêves. Je vais leur montrer que ma vie m'appartient et que j'en fait ce que je veux.

Je contemple le ciel étoilé, c'est magnifique toutes ces couleurs qui se mélangent entre elles pour en faire qu'une seule, aucune couleur n'est de côté. Les feuilles défilent sous mes yeux telles des comètes. Seul le bruit des voitures s'est éteint au-dessus de ces toits. Je n'entends que le vent et les avions qui quelques fois passent devant ce paysage étoilé. J'admire ces étoiles comme si c'était la seule raison que je vive, et ça l'est mais je ne peux supporter ses envies, ses envies de sauter pour voir la liberté de plus près. Les lumières de la ville qui clignote partout illumine le ciel aux couleurs ternes. Je n'avais jamais cette merveille qui s'affiche sous mes yeux bruns. Avant, je n'avais d'yeux que pour lui mais il est parti tout en rêvant de cette hauteur. Je me demande si je vais réussir à le rejoindre tout là-haut. Remonter encore une fois mais y rester. Rester avec la seule personne que j'aime et qui m'aime. Voler au-dessus de cet endroit affreux. Pourtant, je remarque que dans ces couleurs ternes se cachent des petites lumières éblouissantes. Je fronce les sourcils pour mieux voir ce qu'il se passait dans le paysage terne qui maintenant s'allumait, qui brillait. C'est comme si la tristesse à été échanger par la joie. Le ciel m'envoyait comme un message. Je ne veux pas écouter ces âneries. La seule chose que je dois faire est de sauter en m'enfuyant de ce monde affreux. Les étoiles avaient disparu, je faisais face à un paysage lumineux pleins de couleurs vives. Le rose qui se mélange avec l'orange qui lui se mélange avec le petit jaune qui fait petit à petit surface. Je leva les yeux vers les nuages où surement me regardaient tous mes adorés suicidaires se trouvaient.

J'ai compris quelques choses dans ce monde comme, ne jamais se fier à quelqu'un tu peux être extrêmement déçu. Je n'ai plus besoin de leçons de morale je veux juste sauter pour enfin partir de ce monde mais, pourquoi donc je n'y arrive pas ? Pourquoi j'ai l'impression de faire le mauvais choix ? Je n'ai aucune place ici alors pourquoi je reste ? Je n'arrive plus à respirer je suis noyée dans mes larmes qui se fondent avec la couleur du ciel qui maintenant touche vers le turquoise. Je ne sais pas combien d'heures j'ai passé sur ce toit tout en pensant pour la dernière fois. Je dois au moins faire ça. Pourquoi ce monde existe et pourquoi moi tout simplement j'ai eu le droit à une vie ? Je ne mérite rien, ni ce que tout m'arrive. Je cherche de comprendre pourquoi j'ai eu le droit à tous ces sorts mais surtout l'amour que j'ai resu. J'en ai resu mais elle est partie en fumée dès qu'ils ont eux aussi cette envie de liberté. Ce mot pesant. Il signifie tout pour moi et pour eux. Eux sont libre, moi bloqué sur ce toit en me posant tout un tas de questions sur le monde ou plutôt ce que vous appelez « réalité ».

Ah oui ce mot marquant « réalité ». Vous aimez la réalité ? Dites-vous que moi non je déteste la réalité mais pour une fois je découvre un beau visage de la réalité. Ce paysage décrit tout. L'envie de mourir, de patienter, de vivre, de renoncer, d'apprendre, d'aimer, de perdre, de vaincre. Elle décrit plusieurs émotions que je n'ai jamais connue. J'aurais aimé les connaitre avec eux mais ils ne sont plus de ce monde. Pourquoi suis-je seule ? Non... Ne te pose plus de questions tu vas bientôt les rejoindre. Je me leva pour surplomber le sol de mes yeux fatigués de vivre. Je me pencha vers le vide. J'ai du mal à croire que pour gagner la liberté il faut descendre puis remonter. Je plongea pour la dernière fois mon regard dans le paysage tout en le détaillant. Les lumières de la villes sont éteintes, les fenêtres des immeubles sont toujours closes quant au ciel lui-même il est magnifique et restera magnifique avec ses douces lumières bleues sans oublier les petits rayons de soleil qui viennent se frotter à toi comme si, elles essayaient de t'attirer vers elles. Les feuilles d'automne elles, elles tournes autour des courant d'air qui se forme dans les airs. Je me pencha plus dangereusement du bord sans compter compte des certaines personnes qui me regardaient. Je me pencha, pencha un peu plus. Je dérapa sur la bordure.

Je tomba dans le vide. Je ferma les yeux pour ressentir cette impression de liberté. Ça y est je l'a sent la liberté. Elle se frotte à moi. Elle est toute proche. Je sens aussi la douce brise du matin me caresser violemment le visage. J'ai l'impression que ma chute prend des heures voir des années. Je tomba, tomba, tomba tout en oubliant le reste. C'est fou de s'imaginer que juste en sautant tu peux être libre des mensonges. Je suis heureuse pour la première fois depuis mes vingt ans. Je ne peux m'empêcher de penser à eux, de les revoir enfin. Je sourie dans les airs observer pas une dizaine de civils en cries. Ils sont tellement nuls, voir une raté comme moi mourir n'est pas si captivant. Mon esprit se concentra sur les oiseaux qui m'entourent, pour être plus précise ce sont des colombes. Je tomba plus vite puis je vis noir. Je compris au dernier moment que je venais de mourir, enfin, enfin ! Enfin ! Tout est noir. Je ne vis plus, je ne suis plus de ce monde affreux. Je commence à avoir froid, je ne vois rien et je suis glacée de la tête aux pieds. Je ne sens que le froid, pas mon corps, je n'arrive plus à ouvrir les yeux. Cette impression est tout juste incroyable, j'ai l'habitude d'être seule et isolée du monde, puis plus rien, aucune pensée le néant.

Mes yeux s'ouvrirent sous des draps, mes draps. Je me redressa brutalement dans mon lit tout en secouant la tête. J'observa la pièce du moindre détail. Les murs sont blanc recouvert de photos de chats et de poster d'un anime. Mes draps sont noirs, la porte est fermée mes rideaux aussi. Un souvenir remonta dans ma tête, c'est ma chambre quand j'avais douze ans ! Je cours vers le miroir en me regardant. J'ai rajeunis, mes cheveux m'arrivaient désormais jusqu'aux oreilles. Je n'avais pas rapetissi ni grandi je suis toujours de la même taille. Je sauta en l'ai terrifiée à l'idée d'être... Partie en arrière ? Faire un bond dans le temps ? Revoir tout le monde ? C'est ce que je voulais mais revivre tout ça m'est impossible. Je tremble telle une feuille. Faudrait-il tourner la page ? L'effacer et la réécrire ? Bien sûr ! C'est ce que je vais faire. Changer, changer le monde, changer tout. C'est à cette âge-là que tout à changer donc il ne me reste plus qu'une chose à faire. Vivre, faire vivre tout le monde. Les aider, oui je vais les aider. Je m'approcha lentement du réveil en constatant qu'il était tôt. Je me rappela que je devais allez au collège.

Je m'approcha de mon tiroir et tira quelques affaires avant de les enfiler comme si de rien était. Je suis retournée dans les passé donc pourquoi suis-je si calme ? Je ne comprends pas ce qu'il m'arrive pourtant je suis parfaitement calme comme si je vivais réellement, c'est peut-être un flashback très réel ? Sa me grignote l'esprit mais je vais les voir eux, ceux qui m'ont donné le sourire. J'attrapa mon sac qui était près depuis la veille. Je descendis les marches de l'escalier une par une. Je ne sais pas combien de temps j'étais remonté mais je sais que c'est longtemps, mes souvenirs sont vagues. Je ne me souviens plus trop de cette année je sais juste qu'elle a été affreuse comme toutes les autres, toutes identiques. Mes mains tremblaient en pensant à la journée qui m'attendait. Je ne sais pas mais je crois je suis même sûr que la journée va être dur très dur. Mon envie d'aller au collège n'a toujours pas augmenter mais je vais les voir et je vais les aider à rester en vie. La rue est vide à cette heure-là, même les moineaux n'ont pas oser sortir de leur nid bien douillet pour faire face à la réalité. Je marche désormais seule à travers les maisons étroites du village. Les maisonnettes sont reliées toutes à des buissons d'houx mais ce n'est pas pour autant que sa enjolive cette endroit avec d'affreux souvenirs. La crainte a toujours été présente chez moi mais je veux changer. Je ne veux plus avoir peur je veux faire face à ce danger ! Me battre pour ma liberté ! Je veux être libre de décider de chaque actes que fais. Je ne veux plus trembler devant eux. Je vais enlever ces chaînes qui nous bloques la vue et effacer cette page pour la réécrire. Réécrire notre histoire, leurs histoires. J'enjamba les certaines planches de bois qui m'empêche de passer. Le décors défila sous mes yeux tenace. Pour la première fois je vais m'opposer à leurs décisions. Je serra ma main pour former un point, il tremblait d'excitation. Je suis folle complètement folle mais je vais leur montrer que cette fois-là je ne suis pas faible ! Je suis forte dans cette vie ! Je m'approcha lentement du portail vert de mon collège. La surveillante nommée « Camille » avait l'habitude que j'arrivais en retard donc elle m'attendait même quand la sonnerie avait retentit. Camille me regarda d'un sourire narquois, sachant que j'étais en retard comme d'habitude. Je lui lança un regard déterminé.

-Aujourd'hui tout va changer ! Dis-je d'un ton assuré.

-De quoi parles-tu ?

Être en retard dès la rentrée c'est du Nova tout cracher. Moi pas en retard ? Jamais, même à mon ancien boulot j'étais en retard de même pour les réunions. Je me faufila dans les couloirs suivis du regard interrogateur des élèves qui étaient en classe. Je commençais à m'avancer dans les escaliers immense de l'enceinte mais un bruit m'arrêta brusquement dans mon avancer. Je tourna la tête vers l'endroit où provient le bruit. C'était surement une élève qui a fait tomber un peu de la prof d'art plastique mais non c'était autre chose rien était tomber je n'entends que le pleurs de la personne.

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Premier chapitre publié !

Vous aimez bien ?

Je l'avais écrit il y a longtemps et j'ai voulu le poster sur ce compte. Le compte que j'utilise le plus.

1843 mots

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