Chapitre 40




- Il t'as fait quelque chose ? Troy m'a dit que tu étais avec Ben.

Sa main passait doucement de haut en bas sur mon bras nu, et je commençais sûrement à me refroidir car j'avais des frissons.

- Tu le connais ? lâchais-je d'une voix moins assurée que ce que j'aurais aimé.

- Non, enfin si. C'est un enfoiré, il bosse pour un des rival de Brent. Mais ça répond pas à ma question.

Je ravalais mes larmes, et m'éloignai de lui. Le moment bébé était fini, il était temps de redevenir une femme forte et indépendante, qui n'a pas besoin des caresses d'un mec pour se sentir mieux. Je secouai la tête. Je n'allais pas lui expliquer, ni à lui, ni à qui que ce soit d'autre. C'était ma vie privée, et dieu sait que j'en avais de moins en moins.

- Alors qu'est-ce qu'il t'arrive ? me demanda-t-il.

Il n'avait pas l'air de comprendre, et je ne pouvais pas le lui reprocher. Il devait surtout me penser bipolaire.

- Je voulais juste prendre l'air, j'étouffais. J'allais rentrer après, dis-je en haussant les épaules.

- Et les pleures c'était pourquoi ?

Il ne croyait pas un mot de ce que je disais, j'en étais consciente, mais il n'était pas mon ami, et je ne lui devais rien.

- Parce-que je suis une fille fragile, ça te va ? Je vais y retourner.

- Pas besoin. Troy à trouvé une fille qui sait ce qu'on veut savoir, il l'a déjà ramené chez nous.

- Qu'est-ce qu'il va lui faire ? lâchais-je rapidement.

Est-ce qu'eux aussi ils attachaient les filles, avant de leur mettre un sac sur la tête ?

- Rien de méchant, détend toi. Une petite claque par-ci par-là de June, et elle parlera. On rentre du coup, à moins que tu ne veuille rester avec Brandie et Cody faire la fête ?

Je secouai la tête.

- C'est ce que je me disais.

Il continua son chemin, sans m'attendre. J'étais clairement énervée contre lui. Entre Cody le bourré, et Shane le désagréable quand ça l'arrange, je commençais à vraiment avoir quelque chose contre ces mecs. Je suivis Shane jusqu'à la voiture à une distance que mes talons ne me permettaient pas de réduire. Il monta dans la voiture, et je l'y rejoignis quelques secondes plus tard.

Le trajet se fit sans un mot de nous deux, avec cette fois de la musique pour rendre le tout moins gênant et pesant. La fatigue me frappait de plein fouet, et le chaud de la voiture me fit penser que j'avais commencer à avoir réellement froid dehors. Je sentais mes yeux se fermer, et pourtant je luttais contre ça, mais je crois que je n'avais encore une fois ce soir pas réussis à me contrôler car lorsque je les réouvris, j'étais dans mon lit.

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