Chapitre 21
Je ne sais pas exactement combien de temps j'ai dormis, je ne pourrais pas le savoir de toutes façon. Je me sentais fiévreuse, sûrement à cause de toute mes émotions.
Je remarquai un plateau posé de l'autre côté du lit avec de la nourriture et de l'eau. J'aurais peut-être pu essayer de me débrouiller pour le faire glisser avec mes jambes pour manger, ou boire surtout, mais je n'avais pas du tout confiance. Ils pouvaient facilement m'empoisonner. Je n'allais certainement pas toucher à quoique ce soit venant d'ici.
Je n'avais aucune notion du temps, je pensai soudain à ma mère, à l'hôpital. Mon cœur battait à cent à l'heure. Je ne savais toujours rien, j'étais juste attachée à un lit. Rien ne pouvait bien finir.
[...]
Après peut-être une heure ou deux ( ou trois ? ), un homme entra dans la pièce. Un autre que la veille. Il s'avança vers moi, et quand je le vis lever les mains je lâchai un cris. Un sac s'abattit sur mon visage, m'empêchant de voir autour de moi et de respirer facilement. Je me débattais autant que possible, avec toute l'énergie que je possédais encore. Une deuxième paire de main se posèrent sur moi, la panique était à son comble. L'un d'eux entreprit de me détacher.
- Attend une seconde, entendis-je.
- Quoi ? Faut qu'on se bouge, dit-il en continuant de me détacher.
- J'ai juste un petit truc à faire...
Je sentis des mains passer sur mes hanches, et je me tortillai pour me défendre.
- T'as eu toute la nuit pour faire ça Ben, alors bouge, t'avais qu'à être un pervers plus réactif.
Ses mains descendirent sur le haut de mes cuisses et alors que je serrai mes jambes, il arriva à passer une main entre mes jambes. Il appuya contre mon entre-jambe, et je criai plus fort.
- Vas-y c'est- bon Ben, vas te branler un coup et laisse moi faire mon boulot putain.
Les mains qui s'activaient pour me détacher s'ôtèrent de mes poignets et la main entre mes cuisse se retira d'un coup.
- T'es pas drôle aujourd'hui.
Je fus aussitôt détachée, et j'essayai de me relever d'un coup, mais non seulement mes jambes étaient engourdis, mais en plus ils étaient plus rapides que moi.
- Dans tes rêves ma jolie, tu restes avec nous.
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