Chapitre 15
De : Maman
Chérie , il faut que tu vienne à l'hôpital .
17h34
De: Maman
Hailey , c'est urgent , vient dès que tu peux chérie . Je t'aime .
18h26
De : Maman
Chérie ? Tu as fini le boulot ? Tu as eu mes messages ?
19h46
Mon coeur venait d'accelerer d'un coup. J'étais limite en état de choque .
- Hailey , ça va ? me demanda Troy
Je devais avoir l'air mal , ça c'est sûr. Mais j'étais mal . Je me demandais ce qui se passait , pourquoi elle m'avais envoyé autant de messages ? Qu'est-ce qui se passait à l'hôpital pour qu'elle veuille que je vienne ? Oh mon dieu ... Il faut que j'aille la voir.
- Faut que j'y aille , dis-je en prenant mon sac .
Je sortis presque en courant de la salle et du restaurant. Plus le temps passait , plus j'étais paniquée. Ma mère ne m'appelle jamais autant de fois de suite, et surtout pour me parler de l'hôpital parce-qu'elle sait à quel point je suis ... parano. Comment ne pas l'être après tout ?
Je n'avais pas 15 minutes pour attendre ce foutu bus, alors je me mis à courir. C'était le mieux que je pouvais faire. J'avais du mal à respirer, et je savais que je devais avoir l'air vraiment bizarre, mais j'en avais complétement rien à foutre. Voilà qu'elle ne répondait pas au téléphone, c'était le comble pour que je pète un cable.
Plus je m'approchais de l'hôpital, plus j'avais envie de pleurer. J'étais tellement stressée, que je n'arrivais même plus à pleurer en fait. Ni à respirer.
J'entrai dans le bâtiment, complétement à bout de souffle.
- Bonjour, je ... je cherche ma mère, Louise Becker s'il-vous-plait, dis-je en m'appuyant un peu contre le contoir.
- Une seconde s'il-vous-plait ...
Elle pianota sur son ordinateur, et j'avais envie de lui crier de se bouger le cul.
- Elle à été transférée au bloc.
- Au bloc ? Comment ça au bloc ? Elle n'avait aucune opération de prévue !
- Jusqu'à ce matin mademoiselle, le docteur la lui à planifiée dans la matinée.
- Et c'est pour quoi cette opération ?
- Est-ce que vous êtes de la famille mademoiselle ?
- Sa seule famille, je suis sa fille.
Elle me regardai un instant.
Mais parle bordel de merde ...
- Je n'ai aucune informations à vous communiquer pour l'instant, désolée. Mais revenez demain, elle sera sortie du bloc et vous aurez l'occasion de parler au docteur.
- Comment ça vous ne pouvez rien me dire ? Je suis sa fille, j'ai le droit de savoir au moins pour quelle raison ma mère à été mise sur une table d'opération !
- Je vais vous demander de rester calme mademoiselle, si vous vouliez avoir plus d'informations, vous auriez dû en parler avec votre mère.
Je restai bouche bée.
[...]
J'ai fais un scandale, qu'est-ce que j'aurais pu faire d'autre ? J'ai insultée cette femme, je n'ai pas réussis à rester calme. Cette pétasse m'a empêchée de parler au docteur, de savoir ce qu'avait ma mère, si je m'étais écoutée je lui aurais mis mon poing dans sa gueule à cette ... Argh !
C'est quand je l'ai vu appeler la sécurité que je me suis décidée à partir. Mais la prochaine fois, elle n'avait pas intêret à ce que je la croise.
J'étais dépitée, je ne savais pas ce que ma mère avait subit sur la table d'opération et ça me rendais folle. En plus, j'avais trop froid : la lumière que je suis avais oubliée son manteau au restaurant.
Je claquai la porte de chez moi, et me jetai dans mon lit. Je pleurais, j'étais énervée, j'avais envie de tout casser, et tout ça en même temps. Je venais de vivre un ascenseur émotionnel, et je n'aimais pas ça. Il était déjà 22h, et j'avais l'impression que cette journée n'avait été que fatigue, faux sourires et émotions.
Lorsque j'entendis quelqu'un frapper à ma porte, j'étais déterminée à ne pas aller ouvrir. Ce n'était sûrement rien d'important. Je n'attendais personne de toutes façons.
Lorsque j'entendis frapper une deuxième fois, j'étais toujours persuadée que la personne derrière la porte allait partir.
Lors de la troisième bourrade contre ma porte, je me décidai à me lever. Peu importe qui c'était, cette personne allait m'entendre. Je déverrouillai ma porte, et l'ouvrit violement. Je ne m'attendais pas à tomber sur Shane.
- Qu'est-ce que ...
Il me tendit quelque chose, que je devinai être ma chère veste. J'étais partis tellement vite que je l'avais oubliée. Plein de questions se bousculaient dans ma tête.
- Euh, je ... Merci ...
Qu'est-ce que tu fiche ici ?
Pourquoi tu m'as ramenée ma veste ?
Comment tu sais où j'habite ?
Est-ce que tu me suis ?
- Tu l'avais oubliée. Et t'avais l'air bizarre quand t'es partis. Vu que je vis pas loin, on m'a missionné pour venir voir si t'étais toujours en vie.
C'est le cas. Tu peux dégager maintenant.
- Euh ... Je ... Merci, je vais bien. Pas besoin de vous soucier de moi.
J'étais plus froide que ce que j'avais prévue.
- Ok, à demain alors.
Et il fit demi-tour. Je refermai instantanément la porte, et m'appuyai sur celle-ci. Ce garçon me foutait une frousse d'enfer. Ce regard noir et cet air mystérieux arrivaient à me mettre mal à l'aise.
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