Chapitre 9: Une ville du passé
La tête de Ren se mit à siffler quand il percuta le sol, après une chute interminable. Une chute qui avait duré l'instant d'une éternité. Il lâcha un cri de douleur quand ses os vibrèrent à l'unisson. Il se laissa pivoter sur le flanc, avec l'impression d'avoir chaque côte brisée et plantée dans ses poumons. Il toussa un peu et le goût ferreux du sang lui remonta dans la gorge. Au milieu des sifflements continus qu'il entendait, il distingua des voix... Mais elles semblaient loins et étouffées, comme sous l'eau. Des silhouettes floues masquèrent le soleil qui lui brûlait la peau.
— Mazette, d'où est-ce qu'il sort celui là ? entendit Ren.
C'était qui ça, Matt ? La voix y ressemblait fortement et avait le même timbre, mais c'était une voix grave. Or celle de Matt n'avait pas muée. Étendu sur des pavés de rue Ren n'osa pas bouger, de peur d'aggraver ses blessures. Il sentit qu'on lui attrapa les épaules et qu'on le redressa. Il retint un gémissement de douleur et se fit adosser contre un mur. La tête pendante il ne parvint pas à regarder la personne qui lui faisait face, ni celle debout à côté d'elle.
— Si ça se trouve c'est encore un de ses pièges, fais gaffe ! avertit une autre voix, plus féminine.
— C'est pas lui, il a les cheveux plus courts, reprit la voix de Matt.
— Quand il nous aura planté, tu diras plus ça !
— Même si c'est bizarre, c'est pas lui je te dis.
Petit à petit, les oreilles de Ren cessèrent de siffler et les voix se firent plus distinctes. Il cligna des yeux et sa vue s'éclaircit lentement à son tour. Malgré cela, il avait toujours autant mal à cause de sa chute. Il leva prudemment la tête et fit la mise au point sur le visage en face de lui.
C'était un jeune homme aux yeux gris perle, avec des cheveux mi-long et blond attachés en queue de cheval basse. Son visage était constellé de tache de rousseur. Ren tourna les yeux vers la personne debout à côté et vit que c'était une jeune fille à la peau brune, avec des cheveux coupés courts et châtain. Ses yeux couleur rubis fixaient Ren d'un air méfiant. Leur style vestimentaire était plutôt étrange. On aurait dit des vêtements d'il y a deux siècles, dans un style à la fois gothique et victorien.
— Tout va bien ? demanda le blond, soucieux.
Le cerveau au ralenti, Ren ne répondit pas tout de suite. Il jeta un œil autour de lui. Le soleil était brûlant et les pavés du sol n'arrangeaient pas cette atmosphère étouffante. Les bâtiments visibles étaient en briques rouges, leurs façades recouvertes de balcons en fer forgé. Le regard de Ren se fixa alors sur quelque chose de vraiment étrange...
Surplombant les immeubles, un métro composé de plaques de laitons et tenant avec des boulons de cuivre passa dans un vacarme monstrueux, avançant le long d'une sorte de viaduc. D'immenses engrenages roulaient entre eux et actionnaient divers mécanismes pour tracter le monorail. Ren pencha la tête sur le côté, toujours avec son regard léthargique. Ses neurones commencèrent à se reconnecter, réalisant peu à peu que tout cet environnement n'avait rien à voir avec ses habitudes.
— Je suis où ?? demanda-t-il en redressant subitement la tête. Vous êtes qui vous ???
C'étaient les questions les plus absurdes de tous les temps, mais les seules à lui traverser l'esprit. Le blond consulta la brune du regard, qui haussa les épaules. Ren se fit ensuite dévisager comme un animal curieux.
— Tu t'es cogné la tête ? demanda le garçon en lui touchant le crâne pour chercher une éventuelle bosse.
— Quoi ? Mais non ! répondit Ren en se débarrassant de sa main.
Le jeune homme se pencha sur le côté pour regarder ce qu'il y avait derrière le blond. Une rue pavée à l'ancienne dans laquelle il aperçut des... diligences à vapeur ? C'étaient des calèches sans attelage, avec une cheminée sur le toit rejetant de la vapeur. La circulation était très dense, personne ne laissait la priorité au carrefour et un embouteillage se forma. Des vieux klaxon retentirent rapidement et les chauffeurs remplaçant les cochers commençaient à s'énerver au volant.
— C'est quoi ce délire ? marmonna Ren en clignant des yeux pour dissiper une potentielle hallucination.
— Viens Mathieu c'est trop suspect ! se décida la brune.
Elle attrapa la manche de la chemise à manche courte du blond et le releva. Celui-ci se dégagea.
— Qu'est-ce qu'il y a ? T'es pressé peut-être ?
— Je n'ai pas envie de me faire descendre moi !
— Mais il m'inquiète un peu... Il est bizarre. Il a failli nous tomber dessus y a cinq minutes et il a un peu trop l'air du campagnard qui découvre la ville aussi, mais en milles fois pire...
— Et tu vas faire quoi ?
La blond, qui semblait se dénommer Mathieu sembla réfléchir puis s'accroupit à la hauteur de Ren.
— Dis-moi. D'où sors-tu comme ça ? Ensuite tu aurais dû mourir après une chute pareille... Ah et qui es-tu ?
— Tu sais très bien qui c'est ! Maintenant on se casse ! J'y vais et tant pis pour toi !
La brune se mit en marche le long du trottoir et fit mine de s'en aller, tandis que le blond attendait une réponse de la part de Ren. D'où est-ce qu'il sortait ? Il se gratta la tête pour y réfléchir. Tout d'abord, il y avait eu le nettoyage de printemps. Ensuite, le grenier ultra poussiéreux. Puis il y avait eu ce moment où Angèle avait cassé ce miroir. Ensuite cette immense flaque noir, ce gouffre qui les avait tous aspiré. Il avait aussi fait un rêve étrange, dans lequel il avait vu des êtres aux cheveux de cristal. Il ne se souvenait pas de s'être endormi cependant...
Et finalement le néant complet jusqu'à ce qu'il s'écrase à terre, après une chute à la fois interminable et instantanée dans les ténèbres.
— J'en sais trop rien... répondit-il.
— Je m'en vais !! cria la brune un peu plus loin.
— Hum d'accord, fit Mathieu. Est-ce que je peux avoir ton nom ?
— Je suis déjà très loin et tant pis pour toi Math' !
— Ren... lâcha le jeune homme.
— Très bien, acquiesça le blond. Écoute, c'est plutôt dangereux de traîner dans les environs. Je propose de t'amener à l'auberge, le temps que tu retrouve tes esprits. On fait comme ça ?
D'ordinaire, Ren aurait refusé direct car il n'aimait pas les inconnus. Mais là, c'était comme s'il n'avait pas le choix. Il ne savait pas du tout où il se trouvait, mais en tous cas ce n'était pas à l'école. Il était perdu. Puis sans savoir pourquoi, ces deux là lui semblaient familier. Beaucoup trop même.
— Ok... j'ai que ça à faire, répondit-il en se levant avec difficulté.
— Génial ! s'exclama le blond.
— Raaah, mais je t'ai dit que j'étais en train de y aller, et d'habitude tu me suis ! pesta la brune en revenant. Qu'est-ce que tu fabriques ?
— J'emmène notre nouvel invité à l'auberge, informa Mathieu.
— Quoi ? Tu es fou !
Ren suivit les deux jeunes gens le long du trottoir dans la sorte d'artère principale, toute pavée. L'embouteillage entre les diligences à vapeur était toujours aussi dense et les gens s'énervaient de plus en plus. Une dame avec un chapeau à plume sortit sa tête de sa diligence pour réclamer à celui de devant d'avancer sa caisse, pour reprendre ses mots. Un homme avec un chapeau melon assis à la voiture de devant se retourna et l'insulta. La dame poussa un « oh » indigné, rentra dans l'habitacle de sa diligence et en ressortit quelques instants plus tard, l'air énervé.
Le sang de Ren se glaça dans ses veines quand il vit qu'elle pointait un vieux pistolet en cuivre au bout de son bras. Sans une once d'hésitation, elle tira sur l'homme au chapeau melon. La détonation fut assourdissante. L'homme se reçut violemment le plomb en pleine face, tomba de sa voiture et s'écrasa par terre dans une flaque de sang. Ren se pétrifia sur place.
Elle venait de le tuer ??? Mais pourquoi ? Il se tourna vers Mathieu et la brune, guettant leur réaction, mais ils continuaient leur chemin comme si de rien n'était.
— Mais... croassa Ren, choqué.
La dame sortit de sa voiture et s'avança jusqu'au cadavre de l'homme en relevant ses jupes volumineuses pour éviter de se prendre les pieds dedans. Elle se baissa, comme pour ramasser quelque chose - un porte feuille peut-être - et repartit tranquillement dans sa diligence.
— Bon euh... Ren tu viens ou on te laisse là ? demanda Mathieu en s'arrêtant à côté d'un kiosque à journaux.
— Mais la dame ! Avec le chapeau à plume, elle vient de tuer quelqu'un ! Appelle la police bordel de merde !
La brune jeta à un œil à son camarade qui haussa des épaules, comme indifférent. Puis ils se retournèrent et continuèrent leur route, semblant ignorer Ren. Ce qui lui mit rapidement les abeilles.
— Vous m'ignorez en plus de ça ??? cria-t-il. Vous allez vous barrer alors que quelqu'un vient de se faire tuer juste sous....
— Raaah, c'est bon tais-toi, souffla la brune. Pourquoi tu en fais tout un plat pour ça ?
— Pourquoi j'en fais tout un plat ? répéta Ren avec un rire nerveux. Quelqu'un vient de se faire tuer au cas où vous ne l'auriez pas remarqué !!
— Et ? firent en cœur les deux.
Ren ralentit le pas, ne comprenant pas. Il se retourna vers la scène de crime, où le trafic venait de reprendre et il ne vit plus aucune trace du corps de l'homme. Il poussa un soupir en secouant la tête et se massa les paupières. Il était en train d'halluciner à cause la chaleur...
Il inspira un grand coup l'air chaud et suivit les deux jeunes gens, préférant oublier toutes ces bizarreries. Il rentrèrent à l'intérieur d'un bâtiment en briques aux allures de station de métro et s'avancèrent vers d'immenses machines très complexe alignées le long d'un mur, remplies de tuyau en cuivre, de leviers et d'un clavier à chiffre.
Mathieu dégagea un des pans de son manteau en cuir sans manches. Il attrapa une petite bourse accrochée à sa ceinture, en compagnie d'un drôle d'objet ressemblant à une pierre colorée montée sur un cadre un métal et d'un... pistolet. En le voyant armé, Ren ne fut pas trop rassuré d'un seul coup.
Le blond introduisit plusieurs pièces en bronze dans une des fentes de la machine. Il tapa quelque chose sur le clavier et actionna un levier. Il y eut des sons d'engrenages en mouvement puis un jet de vapeur sortit d'un tuyau et des sortes de cartes perforées tombèrent dans le bac en bas de la machine.
Mathieu les récupéra et en lança une à la brune, puis la troisième à Ren en disant qu'il s'agissait des tickets de métro pour la journée. Le jeune homme observa la carte perforée de trou, comme du braille. Il suivit prudemment les deux locaux, toujours très peu confiant à l'idée de suivre des gens armés. Ils arrivèrent en vue de tourniquets de métro en laiton, semblant assez anciens. De nombreux passagers filaient au travers des barrières tournoyantes après avoir introduit leur carte dans des fentes.
Ren laissa son ticket disparaître dans l'ouverture étroite. La barre en laiton du tourniquet pivota et Ren passa après avoir récupéré la carte. En attendant les deux autres bloqués dans la queue, il regarda autour de lui. C'était une station de métro, tout ce qu'il y avait de plus ordinaire si on excluait les murs en briques brunes ou les ampoules vintages au plafond. Ou encore l'antique plan des trois seules lignes de la ville à première vue.
— L'auberge de jeunesse d'Occlasia City est à quinze minutes en monorail aérien, informa Mathieu, qui s'était enfin échappé des tourniquets. Tu as déjà pris le métro, pas vrai ?
Ren n'écouta pas la suite, ayant bloqué sur la première phrase. Occlasia City ? Mais cette ville ne ressemblait pas du tout à celle qui connaissait. D'après ses premières observations, il n'y avait aucune colline ou marécage dans le coin. Et cette ville là semblait beaucoup plus grande, en plus d'avoir l'air de s'être arrêté à la Révolution industrielle. Qu'est-ce que c'était que ce délire ??
Le trio emprunta ensuite d'antiques escalators et grimpa sur les quais, séparés de la voie ferroviaire par des gardes fous en laiton. Les rails étaient fixés au plafond et d'immenses engrenages roulaient avec un ronron mécanique. Le regard de Ren suivit le chemin de fer aérien et tomba sur l'extérieur de la ville, aux airs de révolution industrielle. D'immenses cheminées grimpaient dans le ciel et relâchaient de la fumée allant du blanc au gris sombre. Tous les bâtiments étaient en briques rouges, en fer forgé et l'immense viaduc du métro aérien serpentait au dessus des rues pavées, avec des pylônes à chaque station.
Un crissement retentit et un métro entra en gare, tracté par son rail de plafond. Constitué de plaques de métal et de boulon, il semblait à la fois antique et nouveau. Les barrières en métal s'ouvrirent, activées par un complexe système d'engrenages et les passagers sortirent des rames. Ren emboîta le pas des deux autres dans le wagon, les portes se refermèrent, une vieille sonnerie de train retentit et le métro s'élança dans le vide le long du rail.
Ren se rattrapa à un siège en vieux cuir et se laissa asseoir dessus. Mathieu et la brune s'installèrent à leur tour sur des strapontins. Le jeune homme jeta un œil à travers la vitre sale, rayée et couverte de traces de doigts. Il s'approcha pour observer la vue, vertigineuse, de la ville à vingt mètres de hauteur.
— Bon Ren, commença Mathieu. T'es tombé du toit, tu t'es explosé le crâne et sans savoir pourquoi tu n'es pas mort... T'as un peu l'air dans les choux, alors... euh. Ben est-ce que tout va bien ?
Sans savoir pourquoi, Ren craqua, frappa la vitre du poing et explosa :
— Non ça va pas !!!! Je sais pas où je suis ni comment je suis arrivé ici, alors comment est-ce que ça pourrait aller putain ???
Sa réaction assez violente fit sursauter les deux adolescents en face de lui.
— Héé, tu sais quoi, je vais changer de wagon avant qu'il nous plante, proposa la brune, avec un rictus nerveux.
— Samirah, arrête ton cirque... soupira Mathieu. Comment ça : tu ne sais pas où tu es ?
— Tout ceci n'est qu'une blague... se dit Ren. C'est qu'un rêve ; tout va bien et je vais me réveiller...
Son cerveau venait d'arriver à cette conclusion là tant la situation était absurde. Il était dans une rêve. C'était le seul moyen d'expliquer ce décor improbable et steampunk. Il essayait de se convaincre, mais plus il regardait autour de lui, plus ce songe semblait réel...
— Je suis désolé, mais il a l'air aussi percuté que l'autre ! continua « Samirah ». Tu vas voir, dans deux minutes on va entendre son sale rire et se faire descendre !
— Vous parlez de qui ? demanda Ren, agacé de toutes ces allusions.
— Tu demandes vraiment de qui on parle ??? s'énerve la jeune fille.
— Laisse... conseilla Mathieu. Tu serais pas amnésique des fois ?
— Je me sou... !
Il allait s'énerver car ce terme lui rappelait trop certaines personnes, mais Ren se tut. Il réfléchit un moment à la question. S'il disait qu'il avait toute sa tête, on allait quand même le prendre pour un fou et le laisser se débrouiller tout seul. Il croyait de moins en moins à la théorie du rêve, mais ne savait pas ce qu'il était en train de vivre non plus. Il soupira en se disant que se faire passer pour amnésique était le seul moyen de se faire aider et de s'en sortir... Même s'il détestait jouer la comédie.
— Je me souviens de rien... mentit-il. Ni ce que je faisais là, ni d'où je sors...
— Et bien tu vois ! Le pauvre petit s'est prit un coup sur la caboche et a tout oublié ! s'exclama Mathieu.
Ren serra les dents pour s'empêcher de lui faire ravaler son "pauvre petit". Il ne supportait pas qu'on lui parle comme ça.
— T'es mal placé pour le traiter de petit, ricana Samirah. Il fait au moins une bonne tête de plus que toi. Tu fais qu'un mètre soixante je te rappelle.
— Soixante six ! Le six sert pas à rien !! Puis d'où tu te fous de moi alors qu'on fait la même taille !
Le métro s'arrêta à la station suivante et les crissements des freins sur le rail au plafond couvrit le son des chamailleries, tandis que les propos de Mathieu firent une impression de déjà vu à Ren. Les wagons repartirent rapidement au dessus de la ville, tel un serpent de cuivre, de laiton et d'engrenages.
— J'y pense, on s'est même pas présenté ! se rappela Mathieu. Donc désolé hein. Moi c'est Mathieu Abillac !
— Samirah Flaïme... marmonna la brune à côté.
Le cerveau de Ren mit du temps avant de faire le lien et n'y crut pas pour commencer. Ces deux personnes avaient les mêmes noms de famille que Sarah et Matt. Même leur prénom se ressemblaient et en les examinant un peu mieux, il y avait quelques chose de familier dans leur apparence. Mais qui étaient ces gens alors ? Et puis d'abord, où est-ce qu'il était ? Ren soupira, fatigué de réfléchir.
— Et toi c'est Ren comment ? questionna Mathieu.
— Saurac. Ren Saurac.
Il crut voir les sourcils épais de Samirah se froncer, creusant une ride du lion sur son front. Le sourire qu'afficha Mathieu effaça cette expression dubitative.
— Et bien Ren on va t'aider, pas d'inquiétude. Je suis pas du genre à laisser quelqu'un de perdu ici. On va tout te réapprendre, espérant que cela puisse raviver tes souvenirs. Mais d'abord : c'est quoi ces vêtements ?
Ren examina sa tenue vestimentaire, composé d'un jean, d'un sweat à capuche, de ses rangers noirs et de ses bracelets en cuir. Autour de lui, il n'y avait que des redingotes, des chemises blanches à manches évasées, des vestons, des chapeaux melon ou à plume, des robes typées victoriennes, des tenues dans le genre gothique, avec accessoires de métal et de bronze. Des styles vestimentaire plutôt étranges.
— Ben... c'est mes vêtements normaux.. répondit Ren.
— Je sais pas où tu as trouvé ça mais c'est vraiment bizarre et moche. T'iras t'acheter des vêtements hein ? Plus de quoi t'équiper.
— En plus y a des nouvelles collections qui arrivent, ajouta Samirah. Tu seras à la pointe de la tendance. Mais saches que je te garderai à l'œil quelques temps.
Ren n'était pas rassuré à l'idée de voir les dernières tendances. C'était vieux comme le monde tout ça. Plutôt stylé okay, mais ça rendait mieux dans les jeux vidéos steampunk ...
Ren ferma les yeux, espérant secrètement se réveiller avant d'avoir enfilé le moindre costume d'époque. Avec toutes ces bizarreries, on se croirait soit dans un jeu de rôle, soit un monde parallèle. Ce serait absurde... Le jeune homme se rassura en se disant que demain, il se réveillera bien au chaud dans son lit en se disant avoir juste rêvé et profitera de son dimanche tranquillement.
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