7


Atsumu serra la jeune dame contre lui, lui caressant le dos de sa main. Tamane ne cessait de pleurer silencieusement, essuyant ses larmes avec ses doigts, bien que celle-ci revenait aussitôt essuyées. Elle était juste, contente pour Sakusa, l'enfant qu'elle avait vu grandir.

-"Je vais bien Tamane, voyons, rit doucement Atsumu, Pensez à vous aussi.

-Sakusa, je suis simplement heureuse pour vous, vous avez été si seul pendant deux ans.

-Mais non, contredit Atsumu, Je n'étais pas seul, vous étiez avec moi tout ce temps et puis.."

Mais Atsumu s'arrêta brusquement, un mal de tête le frappant aux tempes. Des images lui venaient à l'esprit, une par une, les souvenirs de Sakusa Kiyoomi refaisaient soudainement surface, l'assomant.

Il se voyait, Atsumu se voyait dans les souvenirs de Kiyoomi, il voyait chaque images que Sakusa avait gravé dans sa mémoire. Il pouvait même ressentir les émotions qui avaient parcouru le corps de son ami lors de ces souvenirs. Il y avait des moments où le cœur de Kiyoomi se mettait à battre plus rapidement, d'autre où son corps devenait chaud, et d'autre où Atsumu pouvait ressentir de la joie.

Alors.., Sakusa était heureux à ces côtes ? Atsumu n'aurait jamais imaginé apporter tant de lumière dans la vie de Kiyoomi, il pensait être le seul à ressentir cela.

Pourtant les souvenirs de Kiyoomi ne le trahissait pas, à chaque souvenir où Atsumu riait et souriait, Sakusa était parcouru de bonheur.

Atsumu se sentait partir, son esprit essayant de quitter ce corps qui ne lui appartenait pas, sa tête devenait lourde petit à petit et sa vision devint floue, c'était comme si il devait lutter pour ne pas dormir.

Mais des larmes coulant sur ses joues le ramenèrent à la réalité, qu'est-ce qu'il se passait ? Pourquoi pleurait-il ? C'était Sakusa qui pleurait, pas lui, le corps de Sakusa pleurait.

-"Et puis.. j'étais avec Miya.., fut la phrase qu'il sortit après tous ces flash."

~

-"Atsumu descend de cette fenêtre !

Sakusa fronça ses sourcils et se tourna vers le paternel d'Atsumu qui était arrivé en panique. Kiyoomi regarda le sol, puis regarda l'homme derrière lui.

-Pourquoi donc ?, Sakusa sourit, Si je tombe, ne serais tu pas plus heureux ? Toi avec maman et Osamu. Sans moi, ce n'est pas ce que tu as toujours voulu ?

-Descends de là Atsumu, aller, je ne te frapperai plus, hein ?, dit-il en paniquant.

-Menteur, contredit Sakusa en fronçant ses sourcils, Quoi ? Tu as peur ? Les services sociaux et la police viennent de partir, mais que diraient-ils si il me retrouvent mort après avoir sauté de la fenêtre ? Tu as peur que je me blesse avant qu'ils reviennent pas vrai ? Tu as peur qu'ils découvrent que tu me fais du mal non ?

Sakusa savait très bien qu'il était capable de sauter et d'atterrir sans se faire mal. Il l'avait déjà fait et puis le corps d'Atsumu l'avait fait tant de fois.

-Atsumu discutons, aller mon fils, descend de là.., fit-il tout tremblant en s'avançant.

Cette phrase dégoûta Kiyoomi, comment osait-il l'appeler comme ça après toutes ces années ? Kiyoomi claqua sa langue sur son palais quand il remarqua que le père de Miya s'approchait petit à petit de lui.

-Tu es bien hypocrite aujourd'hui, ajouta Sakusa, N'avance pas plus sinon je saute d'accord ?

-Oui oui Atsumu, aller descend, tu ne vas pas faire ça quand même ? Pas à ton père ? Pas après tout ce que j'ai fais pour toi ? Je te promets de changer Atsumu, aller descend.

Inconsciemment, il s'avança, tentant d'approcher Atsumu pour lui attraper le bras.

-Atsumu !

Sakusa sursauta en voyant Osamu qui s'était réveillé, il croisa le regard paniqué du jumeaux de son ami. Et Kiyoomi pria pour que ce dernier comprenne son plan. Kiyoomi n'allait pas mourir en sautant et ça Osamu le savait il l'avait vu l'autre soir, il souhaitait juste faire diversion pour qu'Osamu s'en aille. Et Sakusa le rejoindrait.

Mais le grisé n'avait pas l'air d'avoir saisi, à la place il laissa une expression de douleur et de tristesse s'afficher sur son visage abîmé.

Est-ce qu'Osamu aurait-il peur pour Atsumu ? Pensa Sakusa.

-Oui discutons, répondit Kiyoomi, Mais ne t'avais-je pas dis que si tu t'avançais, je sauterais ?

Prit de colère, le père s'exprima.

-Comment ose-tu ?! Tu devrais être content d'être naît ! Si j'avais su que j'allais avoir un fils comme toi, j'aurais préféré ne jamais te voir !, avoua-t-il.

-Et moi si j'avais su que j'allais avoir des parents comme toi, j'aurais préféré ne pas naître !, riposta Kiyoomi.

-Atsumu !, cria de rage le père.

Alors que Sakusa allait sauter, Osamu arriva en courant.

-Atsumu !, fit Osamu."

Il poussa son père et attrapa la main de son jumeau avant de le tirer vers lui. Sakusa gémit de douleur lorsqu'il tomba par terre, Osamu l'encerclant avec ses bras.

-"Ne saute pas !, supplia Osamu, Ne saute pas...

Kiyoomi voulut se relever et repousser le grisé, mais Osamu le serrait trop fort contre lui. Sakusa avait le visage collé sur le torse d'Osamu et il pouvait entendre son cœur battre sous la panique.

-Je ne veux pas te perdre Atsumu.. s'il te plaît ne saute pas !

-Lâche-moi idiot.., soupira Sakusa qui retenait sa colère.

Mais Osamu refusa, Kiyoomi pouvait entendre Osamu pleurer mais il en avait que faire. Et puis quoi encore ?

Osamu voulait jouer au héros ?

-Je t'aime Atsumu.. ne saute pas.., pleura Osamu.

-Tais-toi.., méprisa Sakusa, Après tout ce que tu as fais tu penses que je vais te pardonner juste parce que tu me dis que tu m'aimes ?! Me fait pas rire Osamu ! Ça il fallait le dire avant ! C'est trop tard maintenant !

Sakusa était en colère, comment osait-il se montrer comme ça ? Être triste pour Atsumu comme si il avait souffert pendant des années alors que c'était Atsumu qui s'était pris les coups, menaces et remarques.

-Qu'est-ce que tu faisais quand j'avais besoin de toi ? Où étais-tu ?!

Malgré que Sakusa se débatte, Osamu était têtu et refusait de le lâchait, de peur qu'Atsumu ne saute une fois libre. Osamu renifla et laissa un sanglot s'échapper de sa bouche.

-Je fuyais.., avoua-t-il honteusement, Mais.. mais je voulais te sauver ! J'avais peur ! Peur que tu me détestes..

Des larmes de colère naquirent aux coins des yeux de Sakusa qui tentait désespérément de se dégager d'Osamu qui pleurait comme un enfant.

Les larmes du grisé coulait à flot, venant s'écraser sur Kiyoomi, tandis qu'Osamu sanglotait désespérément, suppliant son frère de rester avec lui.

-J'ai travaillé dur, j'ai essayé d'avoir de l'argent pour t'acheter une maison.. je voulais t'acheter une maison où tu pourrais sourire de nouveau.. Je voulais juste que tu puisses sortir d'ici, avoir une maison où tu souris au lieu de pleurer, une maison où tu es heureux au lieu d'être triste !

Sakusa s'arrêta soudainement de se débattre. Une maison où il pourrait sourire de nouveau ? Une maison où il serait heureux ? Kiyoomi repensa à la sienne, il avait haït la maison où il avait grandi avec ses parents. Il avait haït cette grande maison où il n'avait pas sourit une seule fois depuis la mort de ses parents.

-Hein ?.."

Kiyoomi sentit des larmes couler sur ses joues, ce n'était pas lui qui pleurait. Les sentiments d'Atsumu étaient trop fort pour lui, il lui était impossible de contenir toute cette tristesse, les mots d'Osamu ne lui étaient pas destinés et pourtant c'était comme si c'était Atsumu qui avait décidé de pleurer. Sakusa trembla et leva ses bras, attrapant le t'shirt d'Osamu, avant qu'il ne le serre contre lui. Il ferma ses yeux, laissant couler ses perles salées, et profitant de cette chaleur qu'était les bras d'Osamu.

Sakusa se sentit soudainement, un peu plus léger.

C'était la première fois qu'on le serrait comme ça, c'était la première fois qu'Atsumu se sentait aimé.

-Osamu.., pleura Atsumu, Osamu moi aussi je t'aime !.."

~

Quand Sakusa ouvrit ses yeux, il trouva Tamane dans ses bras. Les souvenirs de Miya aux côtés de Tamane lui vinrent, il savait tout ce qu'il s'était passé, comme si il n'avait jamais quitté son corps.

Ce qui voulait dire qu'Atsumu était retourné dans son corps lui aussi.

-"Et puis.. j'étais avec Miya..

Tamane se redressa et fut surprise de voir Kiyoomi avoir des larmes sur les joues. Le jeune homme avait mal au cœur, c'était dur à accepter, mais après deux ans de souffrance, Sakusa devait les laisser partir.

-Je n'étais pas seul, il sanglota, Tamane, Miya et toi étiez comme une lumière, c'était grâce à vous que je continuais d'avancer.

Les épaules de Sakusa tremblotèrent et le jeune garçon apporta une de ses mains à son visage pour la poser sur ses yeux. Il se mordit les lèvres, décidant d'ouvrir son cœur et avouer sa peine.

-Ça m'a fait si mal de les voir partir, j'ai eu tellement mal en apprenant qu'ils m'avaient laissé seul, je croyais ne jamais pouvoir être heureux, mais Miya était là.

Il se replia sur lui même, alors que Tamane vint le prendre dans ses bras, lui apportant un soutien. Sakusa n'avait jamais parlé de sa peine, il avait tout gardé en lui pendant deux ans. Mais soudainement, il eut l'envie de pleurer, il eut l'envie d'avoir une maison où il pourrait sourire de nouveau.

-Je pensais que je n'arriverai jamais à apprécier la vie sans mes parents, Sakusa hoqueta, et pourtant, pourtant Miya et toi vous ne m'aviez pas laissé, ça m'a donné la force d'avancer, l'envie de continuer de vivre même sans eux. Son sourire et son rire idiot me donnait envie de le revoir à chaque fois... À chaque fois qu'il était là, tout redevenait chaleureux et lumineux.

Il était temps de leur dire adieux, Kiyoomi devait accepter que ses parents soient partis. C'était dur et ça faisait mal, mais Sakusa ne s'était jamais sentit aussi léger qu'aujourd'hui. Il pleura comme un enfant, ses yeux et son nez étaient rougis et de grosses larmes s'échappait de ses yeux.

Sakusa voulait à nouveau sourire et être heureux.

~

Il était de retour, Atsumu était là, dans les bras d'Osamu qui lui disait à quel point il était désolé et qu'il l'aimait. Les deux frères s'étaient retrouvés après tant d'années séparés, séparés par une simple porte, la porte de la chambre d'Atsumu.

Ce dernier serrait Osamu de toute ses force, ayant peur de ne plus pouvoir le tenir dans ses bras, comme si c'était la dernière fois, il avait juste peur qu'Osamu s'en aille une seconde fois.

-"Osamu sale petite merde !

-Ch-chéri calme-toi, il ne faudrait pas que tu blesses Osamu.

-Ferme-là toi !

L'homme repoussa sa femme et s'avança vers ses enfants, qui prirent peur en voyant le regard colérique de leur père. Ils se serrèrent un peu plus, comme pour se dire que tout irait bien. Et d'un coup, Atsumu se sentit basculer vers l'arrière, Osamu le recouvrant de tout son corps, pour le protéger. Le visage d'Atsumu était caché contre le torse de son jumeau et ce dernier encerclait d'un air protecteur le blondinet.

-"Osamu ?.., l'appela Atsumu.

-Il ne t'arrivera plus rien Atsumu..

-Hein ?.. O-Osamu qu'est-ce que tu.."

Osamu gémit de douleur lorsqu'il reçu des coups de pieds, alors qu'Atsumu lui demandait de le lâcher. Mais Osamu fit un non de la tête, laissant glisser ses larmes de douleurs, il ne voulait plus voir son père frapper Atsumu.

-"Osamu ! Arrête ! Ça ne sert à rien de te faire pardonner comme ça, je ne veux pas que tu te fasses frapper juste pour que tu partages la même douleur que moi !.. Osamu !

-Il a raison Osamu ! Lâche ton frère !, cria le père, Bande d'enfants ingrats ! Incapables ! Qui m'a donné des gamins comme ça ?"

Atsumu serra le t-shirt de son jumeau, le suppliant de le lâcher, mais Osamu refusa en silence, se contentant de se prendre des coups de pieds dans les côtes.

~

Suna Rintarou, c'était le nom du garçon avec lequel Osamu sortait.

Aujourd'hui, il était sorti acheter quelques friandises, chips, gâteau et bonbons pour Osamu. Il avait l'air si déprimé et triste qu'il s'était dit qu'il allait lui remonter le moral et qui sait, pouvoir enfin rencontrer Miya Atsumu.

C'est pourquoi il se retrouvait devant la maison des Miya.

Alors qu'il allait sonner, il entendit des cris. Suna leva sa tête et regarda la fenêtre ouverte, et entendit un garçon crier avec désespoir et peur le nom de son petit ami. Ce n'était pas tout, il entendait des menaces, des pleurs et des objets voler.

-"Osamu !, appela Suna."

Il posa sa main sur la poignée de la porte et tenta de l'ouvrir, et étonnamment, c'était ouvert. Le brun ne prit pas le temps d'enlever ses chaussures et monta à toute vitesse à l'étage où il entendait les cris.

Son cœur fit un bon quand il vit un homme donner des coups de pieds à Osamu qui était couché sur quelqu'un dont Suna ne put voir le visage.

Il vit noir, la colère monta en lui, et il lâcha son sac où reposait ses chips et toutes les autres friandises. Rintarou se jeta sur l'homme, le poussant par terre avant de se mettre sur lui et de lui donner des coups de poings.

En voyant Osamu pleurer de douleur, Suna n'avait pas pû garder sa colère. Il n'avait qu'une seule envie, frapper l'homme qui avait fait pleurer la personne dont il était amoureux.

Seule la mère qui était paralysée (et aussi inutile lol) avait réagi, laissant un cri de stupeur s'échapper de ses lèvres lorsqu'elle vit son mari se faire battre.

-"Rin !

Suna sentit quelqu'un s'accrocher à lui, le tirant en arrière pour qu'il arrête de frapper l'homme au sol déjà bien inconscient. Il se calma seulement quand il sentit les bras d'Osamu attraper ses mains, tandis qu'il pu l'entendre pleurer.

-Arrête.. tu avais dis que tu me sauverais.. pas que tu te mettrais à frapper quelqu'un.. je ne veux pas que tes mains soit comme les siennes !.."

Osamu aimait les mains de Suna, elles étaient chaudes, rassurantes et douces, elle lui apportait tant d'amour, il ne voulait pas qu'elles soient destinées à frapper.

Suna sentit son corps s'apaiser, il se retourna et caressa les cheveux d'Osamu qui pleurnicher.

-"Désolé, je t'ai fais peur ?

Osamu fit un non de la tête, essuyant ses larmes sous le regard rassuré de Suna. Puis, Suna croisa le regard ambré d'Atsumu qui sursauta avant de rougir de gêne, se demandant qui était le garçon en face de lui. Il s'était fait prendre en pleine admiration, Atsumu scrutant les gestes affectifs et amoureux qu'avait fait Suna à l'égard d'Osamu.

-Tu es Atsumu ?

Atsumu hocha simplement de la tête, sans dire un seul mot.

-Navré que notre rencontre se soit faite comme ça, sourit Suna, gêné.

-Ce.. ce n'est pas grave.."

~

La nuit était belle ce soir, même pour un mois de mars, l'air hivernal semblait s'être réchauffé.

Mais ce qui était plus beau était les étoiles dans le ciel qui brillaient sans s'arrêter. C'était un beau spectacle.

Atsumu regardait par la fenêtre, ce n'était pas sa fenêtre, mais celle du commissariat. Cela faisait des heures qu'il était là, il avait été interrogé pendant deux longues heures, Osamu aussi. Là, c'était Suna qui était interrogé.

Soudainement, Atsumu se leva, son regard ne quittant pas les étoiles.

-"Atsumu ? Qu'est-ce que tu fais ?, demanda Osamu en le voyant se lever.

-Je reviens.

Atsumu se dirigea vers la sortie, ignorant Osamu et les différents employés du commissariat. Une fois sorti, il se mit à courir, fixant les étoiles brillant dans le ciel, tandis que son frère jumeaux lui demandait où est-ce qu'il allait.

-Je dois le voir !, s'écria Atsumu."

Le jeune blond priait qu'il soit là aussi, au même endroit. Il espérait le retrouver au parc, comme cette nuit étoilée où ils s'étaient rencontrés. Atsumu espérait le revoie après tant de jour de souffrance.

Il courut, laissant ses poumons se gonfler d'air, Atsumu n'avait plus de forces, mais pourtant, son envie de le revoir le pousser à aller de l'avant.

Quant il arriva au parc, personne n'était là, alors il se dirigea vers les balançoires. Mais il s'arrêta bien vite quand il entendit des pas arriver vers lui. La personne qui courait tantôt s'arrêta essoufflée, reprenant son souffle. Alors Atsumu se retourna et le reconnut sous le clair de Lune.

Grand, avec des boucles noires qui même dans le noir, brillaient sous les rayons lunaires.

-"Omi-kun !

-Miya !

Le blondinet courut jusqu'à Sakusa avant de lui sauter dessus pour le prendre dans ses bras. Kiyoomi rattrapa Atsumu et le serra aussitôt contre son corps, ses bras se glissant autour de ses hanches. Le blond entoura le cou de Sakusa avec ses bras, cachant son visage sur le torse du jeune homme.

-Omi-kun, toi et moi avons beaucoup de choses à nous dire, pas vrai ?, dit Atsumu en se séparant de lui.

-Oui Miya, Kiyoomi détourna son regard, Je suis désolé pour tout ce que je t'ai dis.

Atsumu cligna des yeux avant de faire un non de la tête.

-C'est moi qui m'excuse.., j'ignorais que tu te sentait si mal, pourquoi ne m'as-tu jamais dis ce que tu ressentais ?

-Parce qu'avec toi, j'oubliais toute ma peine, je pouvais penser à autre chose avec toi, pourquoi aurais-je dû parler d'une chose qui me rendait triste alors que tu me faisais me sentir mieux ? Et toi Miya, pourquoi est-ce que tu ne m'as jamais dis ce que ton père te faisais ?

Atsumu rougit furieusement face à cette révélation, il se cacha contre Kiyoomi, laissant tomber ses mains sur les épaules du plus grand avant de venir glisser ses bras entre ceux de Kiyoomi. Le blondinet posa ses mains dans le dos de Sakusa, et s'accrocha à lui.

-Je pensais la même chose..,

Atsumu se redressa et rigola timidement, Kiyoomi cligna des yeux et détourna son regard.

-Merci.. Omi-kun.. merci pour ce que tu as fais.., renifla Atsumu, sans toi, rien n'aurait changer..

-Toi aussi tu as récupéré tout mes souvenirs de lorsque j'étais toi ?

Atsumu hocha de la tête et Sakusa fit un non de la tête.

-Miya, mais il se reprit, Atsumu, ce n'est pas grâce à moi, c'est simplement grâce à toi.

Atsumu sentit ses larmes monter et il demanda à Sakusa si il pensait vraiment ce qu'il disait. En guise de réponse, Kiyoomi entoura chaleureusement les joues d'Atsumu avec ses mains.

-Oui Atsumu, tu as été si courageux, tout ce temps tu t'es battu et tu n'as jamais cessé d'avoir espoir.

-Omi-kun...

-Je suis fier de toi Atsumu.

Le blondinet renifla et se mit à pleurer comme un enfant, Sakusa lui caressa les cheveux alors que Miya était pris de sanglot.

-Et toi alors ? Ne te renferme plus jamais comme ça Omi-kun ! Ne reste plus jamais tout seul !, réprimanda Atsumu en pleurant.

Kiyoomi sourit doucement, il essuya une de ses larmes avant de serrer Atsumu contre lui.

-Oui Atsumu.

-À partir d'aujourd'hui, toi et moi, on se dira les choses ? Oui ?

-Promis."

Ils ne se dirent plus rien, se contentant de sentir le contact corporel de l'autre. Atsumu continuait de pleurer, tandis que Sakusa lui caressait le dos, le rassurant que tout était fini. C'était chaleureux, même en ce mois de mars, Sakusa n'avait pas froid, Atsumu avait toujours était sa lumière dans son monde obscure. Atsumu avait toujours été sa chaleur dans son monde froid, Atsumu était la raison pour laquelle Sakusa avait voulu continuer de vivre.

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