Sortez de ma tête, c'était ce qu'Atsumu se répétait. Il entendait encore et encore les paroles des parents de Sakusa. Des paroles douces et réconfortantes, il ne voulait pas y penser. Pas après qu'il s'était rendu compte à quel point Kiyoomi avait pu avoir mal en gardant cette douleur, après avoir perdu des êtres chers.

Enfermé dans la chambre des parents de son ami, Atsumu refusait de sortir. Il avait l'impression que si il sortait de cette chambre, il devrait affronter la réalité, prendre de plein fouet la vérité. Atsumu préférait s'enfermer, se cacher dans sa chambre noire comme il l'avait toujours fait. À défaut d'être seul, entre les quatre murs de sa chambre, Atsumu se sentait en sécurité, protégé de son père et loin du monde réel. C'était sa petite bulle.

Sa cage était devenue son armure, se protégeant de tout, et oubliant son existence même, oubliant sa famille, et qui il était.

Même si il entendait Tamane le supplier, rien, il ne voulait pas sortir.

Il était là, assis à même le sol, le dos collé contre la porte, le visage enfoui entre ses genoux repliés.

-"Non je n'ai pas réussi..

Ces paroles chatouillèrent ses oreilles, et il releva la tête, intrigué.

-Kiyoomi hésite encore..

Fronçant ses sourcils, Atsumu releva sa tête et écouta plus attentivement, qui était l'homme qui parlait tout prêt de la chambre ? Était-il accompagné ?

-De toute façon, Kiyoomi refuse d'entrer dans toutes les pièces lui rappelant ma sœur, il ne viendra pas fouiller dans le bureau de ses parents.

Maintenant, il était curieux, et visiblement, l'homme semblait être en pleine conversation téléphonique, il semblait être agacé et vu son monologue, il devait parler à quelqu'un d'autre qui n'était pas présent.

Atsumu avait la boule au ventre, il connaissait cette sensation, c'était un signe de danger. Il ressentait cette boule à chaque fois que son père marchait dans le couloir près de sa porte. Il avait un mauvais pressentiment.

-Takajo Ryusei est censé être mort, ne me donne pas d'ordre, si tu n'as pas exploser avec la voiture c'est grâce à moi."

Puis plus rien, Atsumu entendit juste le bruit d'une serrure, suivit d'une porte s'ouvrant. Le jeune garçon se permit de respirer de nouveau, il avait retenu sa respiration en entendant l'homme se rapprocher de plus en plus de la chambre. Mais finalement, ce dernier avait changer de direction.

Après près d'une heure à s'assurer que plus personne n'était dans les parages, Atsumu osa enfin sortir de cette chambre. Une raison le poussait à sortir, découvrir ce qu'il y avait dans le bureau des parents de Kiyoomi. Après tout, l'homme avait affirmé que Sakusa ne viendrait jamais fouiller dedans. Ce qui signifiait, qu'il y avait quelque chose à cacher.

Alors il alla vers la porte en face de la chambre des Sakusa et tenta d'y entrer. Mais rien ne se passait, il avait beau appuyer sur la poignet, la porte était fermée à clé.

-"Sakusa ? Vous êtes sorti ?

Atsumu sursauta et se tourna vers la dame qui se tenait à côté de lui.

-Ah.. Tamane-san.

Elle sembla le regarder avec étonnement, bien évidemment, Atsumu aurait préféré que personne ne le voit.

-Voulez-vous manger ?

Atsumu remercia intérieurement Tamane pour ne pas l'avoir questionné sur deux choses, pourquoi s'était-il enfermé et pourquoi essayait-il de rentrer dans le bureau.

-O-oui.., accepta Atsumu, qui était l'homme à la maison ?

-Votre oncle, répondit-elle.

Atsumu avait oublié, Sakusa lui avait dit que son oncle était devenu son tuteur officiel après la mort de ses parents. Et qu'à cause du décès de ses parents, l'entreprise familiale était dans tout ses états, l'oncle avait dû prendre le relais.

-Pourquoi la porte du bureau est-elle fermée ?, demanda Atsumu.

-Eh bien... Votre oncle la garde fermée, je suppose que c'est parce qu'il y a des dossiers importants.

-Vous avez la clé ?

-Je suis navrée, seul votre oncle la possède.

Atsumu sembla contrarié, tant pis, une prochaine fois, il trouvera un autre moyen. Alors que Tamane s'apprêtait à partir pour aller chercher de quoi manger pour Sakusa, Atsumu la retint une dernière fois.

-A-Attendez !

Il l'attrapa par le poignet et la jeune dame se retourna suprise, Kiyoomi n'était pas tactile, et il ne l'avait jamais été. D'ailleurs, Tamane avait trouvé cela bizarre que Sakusa l'aide à porter les albums, à nettoyer ou encore la touche. Le jeune homme était germaphobe, elle avait l'impression qu'en face d'elle, ce n'était pas le Kiyoomi qu'elle avait toujours connu. Comme si c'était une toute autre personne.

-Connaissez-vous un.. Takajo Ryusei ?, questionna Atsumu.

Plus un mot, Tamane le regarda avec effrois, mélangé à de la surprise, avait-il dit quelque chose de mal ? Atsumu se sentit nerveux, mal à l'aise face à Tamane qui avait perdu son sang froid l'espace d'un instant.

-Takajo.. était le chauffeur qui conduisait la voiture de vos parents le jour de leur accident."

~

Sakusa s'arrêta devant le parc où Atsumu et lui s'était vu la dernière fois. Le jeune garçon était essoufflé et pourtant, il n'avait jamais autant apprécié la douleur qu'il ressentait au niveau de ses poumons, en quête d'oxygène. C'était tout de même agréable. L'air n'était pas frais, ni chaud, il était tout simplement agréable.

Notre jeune adolescent marcha lentement vers les balançoires, retrouvant une respiration normale et un rythme cardiaque lent. Il n'y avait pas à dire, les étoiles étaient moins belles ici, la vue qu'offrait la chambre d'Atsumu était meilleure. Pourtant, Sakusa ne put s'empêcher d'apprécier ce spectacle de lumières qui gonflait l'espoir naissant dans son cœur.

Il s'assit sur une des balançoires et ferma ses yeux, il repensa à sa rencontre avec Atsumu.

C'était un soir étoilé, comme celui-ci.

flashback

Sakusa s'était enfui de sa maison, il ne pouvait plus supporter le froid que ses parents avaient laissé dans cette immense maison devenue vide. Sakusa se sentait vide, seul et avec un cœur meurtri. Peut importe à quel point il faisait encore plus froid dehors, Kiyoomi préférait mourir de froid ici, que là bas.

Il s'était assis sur l'une des balançoires et se balançait doucement, la tête pendante.

-"Tu ne trouves pas que les étoiles sont belles ce soir ?

Sakusa sursauta et arrêta tout mouvement, un jeune blond s'était assis au près de lui en disant cette phrase. Ce dernier avait le visage levé vers le ciel et lorsque il baissa son regard vers Sakusa, il cligna des yeux avant de rire.

-Désolé, je ne voulais pas te faire peur, dit-il.

-Ce.. n'est rien, répondit Kiyoomi.

Sakusa rebaissa sa tête et continua de se balancer, observant ses pieds racler le sol.

-C'est la première fois que je te vois ici, et pourtant je viens souvent, continua le blondinet.

-Hum.. moi aussi je viens souvent et pourtant je ne t'ai jamais vu.

Un éclat de rire étonna Sakusa qui se tourna vers le jeune garçon à ces côtés, le blond lui fit un simple sourire.

-J'aime cet endroit car je peux me retrouver seul.

-Moi aussi, ajouta Sakusa qui était maintenant intrigué par l'inconnu.

Ce dernier sembla étonné par la réponse de Kiyoomi, mais il finit par sourire timidement et de se triturer les doigts.

-Mais est-ce que toi aussi tu te sens seul ici ?

Un voile triste vint teindre le visage tantôt rayonnant du garçon assis près de lui, et Sakusa trouva cela dommage. Le visage de cet inconnu avait été si rayonnant telle une lumière resplendissant dans cette nuit noire, et Kiyoomi avait trouvé cela beau. Alors il répondit :

-Oui, je me sens seul, mais on a cas l'être ensemble.

L'autre sembla de nouveau étonné puis il explosa de rire, se levant de la balançoire, puis il tendit sa main à Kiyoomi qui la fixa avec un léger dégoût.

-Je m'appelle Miya Atsumu, enchanté !

-Moi..., Sakusa attrapa avec hésitation la main de Miya, Moi c'est Sakusa Kiyoomi.

-Dis Kiyoomi, tu sais pourquoi j'aime les étoiles ?

Sakusa haussa un sourcil.

-Je ne te l'ai pas demandé, mais dis-moi ?

-Une étoile ne brille jamais seule dans le ciel, elles ont beau être à des milliers de kilomètres, dans le ciel, une étoile ne brillera jamais seule. Elles brillent ensemble, et lorsque l'une d'entre elle s'éteint, les autres continuent de scintiller pour elle.

La main d'Atsumu se resserra autour de la sienne et Sakusa put voir sur le visage d'Atsumu, une certaine nostalgie. Alors, Sakusa leva sa tête, et regarda les étoiles.

C'était beau, magnifiquement beau et pour une fois, Sakusa ne se sentait plus seul. Son regard se tourna légèrement vers Atsumu qui avait fermé ses yeux, serrant la main de Kiyoomi, comme pour lui demander de rester.

-Miya ? Je suis germaphobe..

Atsumu ouvrit brusquement les yeux avant de rougir de honte, il lâcha la main de Sakusa, et bredouilla une excuse.

-Oh pardon je n'avais pas remarqué que je te tenais toujours la main ! Je suis désolé !

-Hum.."

Sakusa fouilla dans sa poche et sortit un gel hydroalcoolique, puis il se désinfecta la main. Et pendant qu'Atsumu continuer de s'excuser, Sakusa enfouit son nez dans le col de son survet, rougissant dans la pénombre de cette nuit étoilée.

C'était dégoûtant, tout ça, toutes ces germes, et pourtant, Sakusa avait apprécié la chaleur de la main d'Atsumu, cela l'avait réchauffé, chassant ce froid insupportable.

~

Atsumu essaya une seconde fois d'ouvrir cette maudite porte. Rien à faire, il avait utilisé toutes les clés de la maison, mais rien à faire, la serrure ne cédait pas.

Alors il était parti se promener dans l'immense jardin de la résidence des Sakusa. Il faisait nuit et Atsumu ne l'avait pas remarqué car il était jamais sorti, mais on voyait bien le ciel. Le blondinet eut un sourire triste.

-"Omi-kun.., j'espère que tu vas bien, moi.. moi ça va.. je crois..

Atsumu se surpris à sentir une larme couler sur sa joue, il papillonna des yeux et essuya rapidement cette perle salée.

-Je suis désolé.. je ne voulais pas te refiler les coups de mon père, je ne voulais pas je te le jure.. je voulais seulement.. seulement..

Atsumu renifla et essuya ses larmes, il en avait marre de pleurer avec le corps de Kiyoomi. Il voulait surtout tout arranger, changer la vie de celle de son ami car au fond de lui, il savait que Sakusa était sûrement en train de l'aider. Atsumu ne voulait pas rester dans cette maison à pleurer, il l'avait fait trop de fois chez lui.

Reniflant une bonne fois pour toute et essuyant son visage, Atsumu soupira avant de prendre une bonne bouffée d'air.

Il voulait changer les choses. Pour lui.

Et pour Sakusa.

Même s'il n'a pas beaucoup de succès, je me battrai pour ce rêve et le concrétiserai.

Atsumu voulait découvrir ce qu'il y avait derrière cette porte, il avait l'impression que quelque chose l'attirait. Non, que quelqu'un le poussait à entrer dedans. Alors il chercha autour de lui, vit le local du jardinier et se précipita vers le petit abris.

Même si je dois ramper telle une personne brisée, je continuerai d'avancer.

Atsumu y trouva une massue, et il l'attrapa sans aucune hésitation. Puis le jeune homme courra en direction de la porte d'entrée, portant avec lui l'énorme marteau. Il avait l'impression de faire quelque chose de mal, de défier quiconque se mettrait en travers de son chemin, mais Atsumu s'en fichait.

Je me promets de ne jamais m'arrêter.

Atsumu passa sans aucun problème dans la maison, Tamane était rentrée chez elle, il n'y avait que lui ce soir.

Si l'on devance les autres, ils finiront par nous rattraper tôt ou tard, alors je ne dois pas m'arrêter.

Arrivé devant la fameuse porte en face de la chambre des parents de Sakusa, Miya tenta de reprendre sa respiration. Il était essoufflé à cause de l'effort et son cœur battait fort à cause de l'excitation et la nervosité. Atsumu avait peur de découvrir ce qu'il y avait derrière cette porte en bois, mais pourtant, son corps était pris de courage.

Il leva ses bras, brandissant la massue, et frappa dans le bois.

Tout ce que je veux, je l'obtiendrai car il s'agit de mon rêve !

Atsumu donna un autre coup, se défoulant. Le bruit de bois se brisant raisonna dans toute la maison.

Rien n'a changé. Tiens bon ! Accroche-toi ! Mon rêve n'en sera que plus grand et j'en remettrai un coup !

Les coups se firent de plus en plus brutaux, brisant cette porte et dévoilant petit à petit, une pièce renfermant chaque petits secrets de cette maison.

Je ne veux pas me perdre une fois de plus, car j'ai tout misé dessus !

La porte céda et Atsumu laissa un cri d'espoir sortir des lèvres de Kiyoomi. Il était encore plus essoufflé, mais au moins il ne regrettait pas de s'être défoulé sur cette porte.

Je repartirai de zéro !

Il jetta la massue au sol et s'empressa de rentrer dans cette pièce, allumant au passage la lumière. C'était un bureau, très grand, spacieux et propre. La poussière recouvrait aucun des papiers et dossiers présents. Cette pièce était sûrement le bureau de travail des parents de Kiyoomi. Atsumu marcha doucement, regardant tout autour, faisant attention à ne rien toucher et casser, malgré le fait qu'il venait de briser la porte.

Puis il s'arrêta devant le bureau, il y trouva des papiers. D'autres étaient cachés sous des tours de dossiers mais Atsumu prit soin de lire chaque titre de dossier.

-"Akazaki Subaru deviendra le tuteur de Sakusa Kiyoomi si les parents venaient à décéder. En cas de décès, l'entreprise ira temporairement au main de Akazaki Subaru, frère aîné de Sakusa Ayumi. Dès que la majorité sera atteinte, l'entreprise reviendra à l'héritier officiel, Sakusa Kiyoomi.

Atsumu fit la moue et mit ce papier de côté, n'ayant pas compris l'importance de celui-ci. Puis il continua de lire les autres papiers.

-Contrat d'héritage ?

Atsumu fronça ses sourcils et fouilla le reste du bureau, cherchant un indice sur ce qu'il avait appris ce matin. Il tomba malheureusement sur un dossier qui traitait d'un changement d'identité concernant un Takajo Ryusei.

-C'est pas possible.., réalisa Atsumu en lâchant le papier.

Il tomba sur d'autre choses, des contrats d'héritages, encore et encore, sur de l'argent, l'entreprise, il tomba même sur un article de journal annonçant la mort des Sakusa et du chauffeur dont le corps était méconnaissable tant il avait été brûlé par l'explosion de la voiture.

-Kiyoomi hésite encore.., répéta Atsumu en attrapant un papier disant que Sakusa pouvait céder  définitivement l'entreprise à son oncle.

Atsumu sentit soudainement la colère et la tristesse s'emparer de son corps. Il déchira la feuille de contrat et frappa de toutes ses forces sur le bureau.

-C'est à cause de lui !"

C'est à cause de lui que Omi-kun est triste, pensa Atsumu, on lui a arraché son bonheur.

~

Dans la maison des Miya, tout était calme, Sakusa n'était pas encore rentrée. Les parents semblaient dormir dans une tranquilité sereine mais pourtant, ce n'était pas le cas d'Osamu.

Ce dernier ne pouvait pas dormir, il n'y arrivait pas, le jeune homme était stressé. Son jumeau n'était pas encore rentré et il avait un peu peur de ce qu'il allait se passer après. Et si son père le découvrait ?

Ce qu'il ignorait, était que ce n'était pas la première fois qu'Atsumu sortait par sa fenêtre.

Mais Osamu ne pouvait s'empêcher de paniquer.

Assis sur le bord de son lit, le grisé tapait légèrement du pied, sa jambe tremblante et ses grandes mains serrant son portable.

D'ailleurs, tout ce petit bazard réveilla Suna qui se redressa, avant de venir appuyer son torse sur le dos d'Osamu. Ses bras passèrent autour du cou de ce dernier et Rintarou vint embrassé la joue de son petit-ami.

-"Osamu, qu'est-ce que tu as ?

-Je n'y arrive pas.., avoua Osamu.

-Hum ?

Suna se releva, un peu surpris puis il remarqua que le téléphone d'Osamu était allumé. L'écran était resté fixé sur un numéro de téléphone, celui des services sociaux.

-J'ai peur.., continua Osamu.

-De ?, questionna Suna."

Mais Osamu ne répondit pas, baissant sa tête et fermant ses yeux, son corps tremblait de tout son être. Il ne savait pas ce qui allait se passer après tout ça.

-"Osamu, reprit Suna plus durement, de quoi as-tu peur ?

-Atsumu.. si.. si ça se passe mal.. si rien ne change après ça.. Atsumu.. que.., paniqua Osamu.

Suna se leva du lit avant de venir se placer en face d'Osamu, il ne se baissa pas pour autant, se contentant d'observer son petit-ami.

-Tu décides de jouer au héros ? Et pourtant tu n'arrives même pas à les appeler, tu es tout tremblant..

Rintarou posa une de ses mains sur le haut de la tête du gris, la fit glisser sur son visage où il caressa sa joue, puis il attrapa le menton d'Osamu avant de lui faire relever la tête. Il croisa le regard déboussolé et apeuré d'Osamu qui rougit doucement en sentant les lèvres de Suna se poser sur les siennes. Osamu sembla se calmer face au touché de son petit-ami.

-Donne-moi ça, fit Suna en se séparant de lui.

-Hein ?

Rintarou attrapa le téléphone, laissant Osamu étonné.

-Je vais le faire si tu n'y arrives pas, informa Rintarou.

Osamu papillonna des yeux et attrapa le poignet de Suna qui avait déjà commencé à s'éloigner, le téléphone près de son oreille.

-Rin, je croyais que tu ne voulais pas te  mêler de nos affaires de famille..

-C'est vrai j'ai dis ça, je ne veux pas intervenir sans être sûr de ce que je vois ou entend, mais si ça peut aider ton frère ou t'aider, je le ferais.

-Rin.. merci.., renifla Osamu qui allait sûrement pleurer comme un bébé.

Suna tira sur son poignet qu'Osamu tenait avant de venir essuyer les larmes du grisé.

-La prochaine fois tu me présenteras à lui, et arrête de pleurer, on va entendre que toi sinon.

Osamu bouda et fit un oui de la tête avant d'essuyer ses larmes. Il se replia sur lui, ramenant ses genoux à son torse, observant les épaules de Suna qui s'était mis dos à lui afin de téléphoner.

-Rin.., si il m'arrivait quelque chose.., tu viendrais me sauver ?

Suna se retourna et sourit.

-Bien-sûr."