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*dance* j'avais oublié l'existence de cette histoire, my bad. jsuis de retour lol.

Ce matin, les rayons de Soleil tapaient sur la ville. Les nuages sombres avaient disparu pour laisser place à un Soleil timide qui se cachait derrière les tâches blanches du ciel.

Ce matin, quand Sakusa se réveilla, une étrange odeur lui vint à ses narines. Il fronça ses sourcils, grommela et se tourna sur lui même. De chaudes couvertures vinrent caresser ses cheveux, tandis qu'un coussin humide vint lui toucher la joue. C'était une sensation désagréable, et l'odeur du renfermé était à peine respirable.

D'un coup, Sakusa ouvrit ses yeux,  ce n'était pas l'odeur propre de son salon, et encore moins de sa chambre. Il faisait noir dans cette pièce, le Soleil tentait en vain de passer la barrière des stores. Pourtant, Sakusa arrivait à distinguer quelques formes, rien ne ressemblait à sa chambre, ou une quelconque pièce de son immense demeure.

Quand il se redressa sur le lit, des courbatures vinrent torturer son corps faible, Sakusa avait mal partout, comme si son corps était engourdis à force d'avoir était dans une position inconfortable. C'était désagréable, tout était désagréable. La chambre, l'ambiance, son corps, tout.

Il se leva durement, les picotements de ses jambes montant jusqu'à ses hanches. Il y avait un miroir près du bureau non loin de son lit, et Sakusa se dirigea machinalement vers l'objet. Kiyoomi posa maladroitement ses mains sur le bureau et leva sa tête pour voir son reflet. Il cligna des yeux une fois, deux fois, puis son regard rencontra celui d'Atsumu.

Sakusa écarquilla ses yeux anormalement brun, puis eut un sursaut de peur mélangé à de la surprise. Il recula de quelques pas, essayant de se retenir à quelque chose avant de tomber en arrière. Avant de chuter, il avait accidentellement fait tomber des feuilles sur le bureau. Ces dernières volèrent un peu partout, et les fesses de Sakusa rencontrèrent le sol en un bruit sourd.

La respiration soudainement saccadée, Sakusa essaya de calmer la panique qui envahissait son corps. Qu'est-ce qu'il avait fait hier avant de dormir ? Il avait passé son anniversaire seul, puis avait pleuré toute la nuit en souhaitant devenir Atsumu.

-"C'est pas vrai.."

Même la voix du blondinet semblait différente. Ce n'était pas le fait d'être dans le corps de son ami qui l'avait effrayé, non, c'était d'avoir vu un horrible reflet. Sakusa n'avait jamais vu Atsumu si fatigué, si peu souriant. On aurait même dit qu'il était au bout de sa vie. Cette image lui revint en tête, et Sakusa cru vouloir vomir, en même temps, le corps d'Atsumu n'avait pas manger depuis au moins deux jours, mais Sakusa l'ignorait.

-"Atsumu ? Tu ne devrais pas faire autant de bruit.

La porte s'ouvrit doucement, laissant entrer Osamu qui passa légèrement sa tête à travers la porte. Sakusa haussa un sourcil, se demandant pourquoi Osamu était là, avant de se rappeler que Miya vivait encore chez ses parents avec son jumeau.

-Sinon Papa.., commença le gris.

Le regard remplis d'incompréhension que lui lança son frère (ou plutôt Sakusa), perturba Osamu qui baissa ses yeux. Il se râcla la gorge et marmonna quelques chose d'à peine audible, puis il ferma la porte.

-Qu'est-ce qu'il voulait ?, se questionna Sakusa.

Kiyoomi essaya d'assembler les mots du jumeaux d'Atsumu. Le "sinon" était perturbant, était-ce une menace ? Ou un avertissement ? Peu importe, il haussa des épaules et se releva. Sakusa pensa d'abord à trouver le téléphone d'Atsumu pour l'appeler, après tout, c'était une situation alarmante. Et si il n'allait plus jamais retourner dans son corps ?..

N'était-ce pas ce qu'il avait souhaité ?

En ne trouvant point le cellulaire du blondinet, Sakusa abandonna et décida de s'habiller pour rejoindre sa "famille" au salon. Il pouvait entendre la mère d'Atsumu rire et parler de sa futur journée. Ou alors du père des Miya félicitant son fils Osamu pour une quelconque action.

Le cœur battant, Sakusa pouvait sentir tout ses souvenirs nostalgiques d'atan. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas ressentit cette chaleur familiale dans son corps.

Pour une fois, il y avait du bruit dans sa maison.

~

-"Aah ! Je suis Omi-kun !

Le cri d'Atsumu résonna dans toute la maison. Il eut un écho tant cette maison était si grande et vide de présence humaine.

Ce matin, en se réveillant, Atsumu n'avait pas reconnu l'endroit où il était. Il s'était rappelé s'être endormi dans sa prison qu'était sa chambre. Une prison et à la fois son refuge, un endroit si noir, si froid. Et pourtant, ce n'était qu'une chambre.

Alors en voyant tout ces murs blancs, il avait paniqué et avait décidé de chercher une sortie. Mais il s'était perdu, et avait atterit dans une salle de bain et il vit le reflet de son ami.

-Wouah... il est vraiment beau..., dit-il en touchant les cheveux ondulés de Sakusa.

Atsumu regarda ses mains, son nouveau visage, puis les yeux ténébreux de Sakusa, les deux grain de beauté qu'Atsumu aimait tant. Puis son regard descendit maladroitement vers le bas, et une fois les yeux fixés sur son pantalon, Atsumu déglutit. Des sueurs apparurent, rendant ses mains moites, il fronça ses sourcils et fit un non de la tête, soudainement nerveux.

-Non non c'est pas bien !

Il cacha son visage déjà rougissant, il se maudissait pour avoir pensé à cette idée alors qu'il devrait être plus alarmé que ça ! Écartant un doigt, il regarda timidement son pantalon, avant de se lancer.

-Pardon Omi-kun !

Il regarda sous son caleçon mais remit immédiatement ce dernier.

-Kyaa désolé Omi-kun !

-Jeune maître ?"

Atsumu sursauta brusquement en entendant trois coups retentir sur la porte de la salle de bain. Il se rhabilla rapidement avant d'ouvrir la porte. Il laissa passer sa tête, ne l'ouvrant pas en entier. Atsumu était pourtant sûr d'être seul dans cette maison, alors qui cela pouvait bien être ? Lorsqu'Atsumu sortit sa tête de la salle de bain, il découvrit un dame, sûrement âgé de quarante ans, si ce n'est moins.

-"J-Jeune maître ?.., répéta Atsumu.

-Jeune maître, je vous ai entendu crier, tout va bien ?

Atsumu cligna des yeux, "jeune maître" ? Il ne savait pas que son ami avait des serviteurs ! Il n'était jamais venu chez Sakusa parce que ce dernier détestait ramener des inconnus ici.

-Qui... qui êtes-vous ?, demanda Atsumu.

La dame papillonna des yeux, avant de reculer d'un pas.

-Jeune maître ? Vous êtes sûr que ça va ?

Atsumu gonfla ses joues et se mit à bouder, non ça n'allait pas ! Il ne savait pas qui était cette dame et pourquoi elle l'appelait "jeune maître". En plus de cela, il se retrouvait dans le corps de Sakusa. En parlant de lui, si Atsumu était dans son corps, cela voulait dire que..

Le cœur d'Atsumu fit un bond, non, non non non ! Il fallait qu'il rentre à la maison ! Il ne pouvait pas laisser son précieux ami dans son corps, sinon son père allait frapper Kiyoomi.

-Vous êtes devenu pâle ! Je vais vous chercher de quoi boire et manger ! Allez dans votre chambre jeune maitre !

-Je.. je ne me sens pas bien.. je suis un peu sonné ce matin.. j'ai.. j'ai.., paniqua Atsumu."

Avant même qu'Atsumu ne puisse dire autre chose, la gente dame se précipita vers la cuisine pour ramener de quoi boire et manger. Atsumu voulait bien aller dans sa chambre, enfin celle de Kiyoomi, mais la maison était tellement grande ! Alors à la place, il essaya de retourner dans le salon. Il inspecta cette fois-ci avec attention les murs blancs, c'est bizarre, il n'y avait aucune décoration. Pourtant, chez lui, il y avait des photos de ses parents et d'Osamu un peu partout.

À cette pensée, Atsumu sentit son cœur se serrer, est-ce qu'au moins ils allaient remarqué que c'était une toute autre personne dans son corps ? Le jeune garçon rigola amèrement. Non, jamais. Ses parents ne le connaissait pas assez bien pour remarquer un quelconque changement.

Et Osamu ? Atsumu fit un non de la tête, il voulait éviter de penser à sa vie, il voulait juste profiter de ce calme. Même si ce calme devait durer qu'une seule journée, Atsumu serait prêt à tout pour le vivre seul.

Il descendit les escaliers et une fois la pièce de vie trouver, Atsumu s'asseya sur le canapé. Ce matin il n'avait pas exploré les lieux, mais il y avait une cheminée là et au dessus il y avait un long mur. Un très grand mur, comme si un cadre y avait été accroché avant d'être retirer.

-"Omi-kun.., soupira Atsumu.

Il essaya de chercher le téléphone portable de Sakusa en espérant pouvoir le contacter. Atsumu trouva le cellulaire, mais il y avait un code dessus, et impossible de découvrir où est-ce que Sakusa avait laissé des traces sur son écran, il était trop maniaque pour laissé des saletés sur son téléphone.

-"Jeune maître ?

La dame était revenu avec un plateau de nourriture, il y avait des petites viennoiseries ainsi que d'un verre de jus d'orange.

-C'est... c'est pour moi ?, demanda Atsumu.

Surprise, la servante ne sû quoi répondre.

-E-Eh bien.. oui ?

-Oh.. merci beaucoup !

Atsumu sourit gentiment, avant de prendre le plateau et de commencer à manger. Il ne prennait jamais de petit déjeuner d'habitude, il évitait même de manger en compagnie de ses parents et d'Osamu. Atsumu mangeait seulement le midi, le soir, il se contentait de manger les restes une fois que tout le monde dormait. Atsumu ne pouvait plus supporter de manger avec sa famille.

La servante regarda Sakusa avec étonnement, et Atsumu remarqua qu'elle ne disait plus rien. Rougissant de honte, Atsumu baissa sa tête, il avait des miettes tout autour de sa bouche.

-Je.. ai-je fais quelque chose de mal ?.., demanda Atsumu.

-Non non ! Mangez jeune maître, je vais me retirer, oh attendez, prenez un mouchoir.

Elle sortit une serviette en tissu, et s'apprêta à essuyer le coin de la bouche de Sakusa, mais Atsumu sursauta brusquement.

-P-Pardon !, cria Atsumu.

Il mit ses mains et ses bras devant son visage, comme pour se protéger d'un quelconque coup et se recroquevilla sur lui même. Sauf que le plateau se renversa par terre, le verre se cassa et rependit ses éclats.

-Jeune maître ! Je suis désolée ! Je devrais arrêtez de vous traiter comme un enfant, tout va bien ? Vous tremblez !

Atsumu cligna ses yeux, et retira petit à petit ses mains et découvrit un regard inquiet. Il en fut tout chamboulé, c'était la première fois qu'on le regardait comme ça.

-Je vais nettoyer.. je suis désolé.., fit Atsumu en se levant.

-Laissez-moi faire, jeune maître.

Mais Atsumu avait déjà commencé à ramasser les bouts de verre. Alors la dame attrapa les morceaux de verre qu'Atsumu tenait et lui demanda de rester tranquille, bien qu'Atsumu insistait pour tout nettoyer.

-Hum.. pourriez.. pourriez-vous arrêtez de m'appeler Jeune maître ?..

Décidément ! Sakusa était très différent ! La dame ouvrit sa bouche, un peu perturbée par sa demande. Habituellement, Kiyoomi l'évitait tous les jours, refusant toute aide, et pourtant elle avait toujours travaillé pour les Sakusa. Mais depuis la mort des parents de Kiyoomi, ce dernier avait commencé à rejeter tout le personnel de sa maison, surtout elle.

Elle se nommait Tamane et avait été la nourrice de Kiyoomi. De plus, Tamane travaillait en tant que chef de la maison, mais depuis que l'oncle de Sakusa avait repris l'entreprise familiale, ses activités étaient restreintes. Alors elle était resté s'occuper de Kiyoomi, lui qui avait perdu sa seule famille. Mais le jeune homme l'avait rejeté.

"Tamane, arrête de te prendre pour ma mère !"

C'est ce qu'il lui avait dit.

-Tamane-san.. oui ?

Atsumu avait eu un soudain flash, il avait vu Sakusa rejeter cette douce dame. Cela lui avait permi de deviner son nom, mais Atsumu ignorait toujours son rôle dans cette maison et qui était-elle vraiment ? Cependant, ce flash donna une horrible migraine à Atsumu qui s'était assis sur le canapé. Il soupira.

Il voulait voir Kiyoomi.

Il ne pouvait pas le laisser chez lui.

Mais en même temps, il avait tellement souhaité être à la place de Sakusa, il l'avait souhaité de tout son être.

~

Étrangement, Kiyoomi n'était pas dégoûté par cette maison, enfin, il la trouvait pas assez propre, mais son corps ne tremblait pas. Et n'était pas répugné. Il se doutait que cela était en lien avec le fait qu'il ait changé de corps.

Quand Sakusa arriva dans la cuisine où les Miya mangeaient, un silence de plomb s'installa. Il aurait aimé pouvoir les regarder, mais sa tête s'était automatiquement baissée, sans qu'il ne contrôle le corps d'Atsumu.

C'était comme si son nouveau corps enclenchait un mécanisme de défense.

Osamu écarquilla les yeux en voyant son jumeau, Atsumu ne mangeait jamais le matin. Il descendait même jamais lorsqu'ils étaient en temps libre. De plus, ils était en période de vacances, et donc Osamu était surpris de le voir si tôt.

-"Qu'est-ce que tu fais là ?, demanda sa mère.

Le ton froid de cette mère qui riait il y a quelques secondes, glaça Sakusa sur lui même. Qu'est-ce qu'il faisait là ? Et bien il voulait manger. En famille.

-Comme vous ?, répondit Sakusa en haussant un sourcil, Je suis venu manger.

-Je n'ai rien fait pour toi, prévint-elle.

Sakusa un peu décontenancé, resta debout dans la cuisine sans faire un seul bruit. Ni mouvement.

-Ce n'est pas grave maman, je vais me débrouiller, répondit Sakusa.

-C-Comment tu m'as appelé ?!

Sakusa eut un petit bond de surprise en l'entendant s'exclamer dans la sorte. Mais le pire, le pire restait le regard de dégoût que lui lançait la mère d'Atsumu.

-Assis toi Maman.., fit Osamu en tirant la chaise à côté de lui.

-Ne t'inquiètes pas mon chéri, je vais bien, dit-elle en souriant nerveusement pour rassurer son fils."

Sakusa lança un regard perplexe à Osamu qui détourna immédiatement le sien quand il rencontra les orbes de son jumeau. Osamu baissa son regard, fuyant l'expression ébahi d'Atsumu. Sakusa fronça ses sourcils, il avait l'impression d'être de trop, et son cœur lourd qui battait jusque dans sa tête ne l'aidait pas. Le corps d'Atsumu lui disait de partir, de courir, de s'éloigner d'eux au plus vite. Ses jambes tremblaient. Elles tremblaient tellement.

Mais il ignora ces petits signes de détresse, il alla simplement se servir quelque chose à boire, il n'avait pas spécialement faim. Alors il se servit un jus de fruit et le bu. Mais à peine le liquide dans son œsophage, que Sakusa se mit à tousser brusquement. Il lâcha le verre qui s'éclata en mille morceau au sol, avant de recracher le jus de fruit. Le corps d'Atsumu rejetait toute nourriture, et Sakusa eut envie de vomir.

-"Atsumu !, réprimanda son père en tapant du poing, Crois-tu que les verres et le jus de fruit c'est gratuit ?!

-Je.. je ne, s'étouffa Sakusa, ..pas fais exprès !..

Il était littéralement en train de s'étouffer et de vomir ses tripes dans l'évier derrière lui et personne. Personne n'avait réagit si ce n'est son père qui avait crié pour une chose futile.

-Tu me réponds ? Qu'est-ce qu'il te prend ce matin ? Cela ne t'as pas suffit hier ?!

-Papa... ce n'est qu'un verre, informa Osamu.

-Reste en dehors de ça Osamu, je suis en train de parler à ton stupide frère !

Stupide ? Sakusa fronça ses sourcils, était-ce une manière d'appeler son fils ? Il n'eut même pas le temps d'en placer une, que l'homme lui attrapa les cheveux avant de le jeter au sol. Un peu sonné, Sakusa voulu se relever mais encore une fois.

Le corps d'Atsumu refusa de bouger. Il se soumettait même.

-Tu vas me nettoyer ça et tu repartiras dans ta chambre ! Ta présence n'est pas utile dans cette cuisine !

Il donna un coup de pied dans les éclat de verre, et Sakusa eut un mouvement sur le côté pour éviter qu'un des morceaux de verre ne lui touche le visage.

-Ne m'oblige pas à t'enfermer dans ta chambre encore une fois !

-Pourquoi ? Ai-je fais quelque chose de mal ?, demanda Sakusa."

Le père d'Atsumu le détestait, il n'aimait pas son propre fils, alors dès qu'il trouvait un moyen de lui crier dessus. Il le faisait, et sans aucun scrupule. Et ça, Sakusa l'avait très vite compris. Enfin, il ne savait pas que le père de son ami le détestait, il avait juste déduit que ce dernier utilisait la moindre occasion pour se défouler sur lui sans aucune raison.

Très bientôt, il reçu un coup de pied dans le ventre, et Sakusa cracha de la salive. Il avait déjà assez mal au ventre à cause de la faim qui tiraillait son estomac.

Ni Osamu, ni sa mère ne daigna bouger, malgré le regard suppliant qu'Osamu reçu de la part de son jumeau. Sakusa ne leur demandait aucune aide, ils savaient qu'ils n'allaient pas bouger, c'était simplement le corps d'Atsumu qui réagissait à cause de ce surplus d'injustice et de violence.

-Espèce de merde ! Tu ne sers à rien Atsumu ! À rien !

Mais Sakusa ne pleurait pas, non, il endurait juste la douleur, tout c'était passé vite et il n'avait pas l'envie de répondre. Il voulait juste que tout cela s'arrête.

-Tu ne dis rien ?! D'habitude tu me supplies d'arrêter ! Tu es bien silencieux ! Où est ta langue de tout à l'heure ? Tu ne parles plus ?"

Sakusa attrapa la cheville de son "père" le priant d'arrêter, il serra cette cheville avec toute la force qu'Atsumu pouvait faire preuve. Puis il se redressa seul en toussant, son ventre lui faisait mal mais si c'était le silence que le père d'Atsumu désirait, et bien il allait le lui donner.

-Je vais nettoyer..., dit Sakusa en baissant sa tête."

Un peu tous surpris par le fait qu'Atsumu se soit lever sans rechigner, sans même pleurer, les trois autres Miya regardèrent Atsumu nettoyer les bouts de verres.

Une fois qu'il ait tout finis, Sakusa se tourna vers Osamu et sa nouvelle mère. Il leur lança un regard noir, un regard rempli de colère et de haine, cela les figea sur place. La mère des Miya en trembla même, et Osamu ouvrit sa bouche.

Sakusa bouillonait, il bouillonait de rage et de colère. Que le père d'Atsumu le frappe c'était un fait, mais que ces deux là ignorent le regard suppliant d'Atsumu de la sorte en le regardant comme si il était une bête de foire. Ça, Sakusa ne pouvait pas leur pardonner.

Ils voulaient du silence ?

Très bien. Sakusa était fort à ce jeu, après tout, il avait l'impression d'avoir toujours vécu dans une maison silencieuse.

-"L-La clé ! Je vais enfermer cet insolent dans sa chambre !, s'exclama sa mère."

Sakusa ferma la porte derrière lui et regarda la chambre d'Atsumu, il n'y avait pas fait attention tantôt. Elle était petite, en bazar et plongée dans le noir. Sans oublier l'odeur du renfermé. Sakusa s'asseya sur son lit et se regarda dans le miroir en face de lui.

-"Miya.., soupira-t-il.

En baissant le regard, Sakusa remarqua les feuilles qu'il avait fait tomber plus tôt. Il se baissa malgré la douleur dans son ventre, et ramassa les morceaux de papier. Il pensait d'abord que c'était des feuilles de cours, mais il n'aurait jamais pensé tomber sur des dessins d'enfant. Sakusa les prit dans ses mains, ils étaient froissé.

Il y avait d'abord un dessin d'une famille, un papa, une maman et deux petits garçons qui se tenaient la main. Sauf que sur ce dessin, le père avait était rayé du dessin par du crayon noir. Le deuxième, il y avait une mère, et toujours deux petits garçons, mais cette fois-ci, la maman avait été barrer par du feutre rouge. Quant à la dernière feuille, elle était spéciale. Les deux petits garçons se tenaient la main, sans parents, juste eux deux. Rien n'avait était barré. Puisque cette fois-ci, la feuille avait été déchirée en deux, avant d'être recoller par du scotch. Le papier semblait usé, couvert de larmes séchée qui avait imprégné le dessin, des bavures d'eau mélangées à du crayon prouvaient qu'Atsumu avait pleuré en tenant ce dessin.

-Tu devais être tellement seul.., toi aussi.."

Atsumu avait sûrement dû tenir et regarder encore et encore ce dessin quand il ne savait plus quoi faire. Quand il espérait que quelque chose change. Quand Atsumu ne savait plus quoi faire dans sa chambre, enfermé pendant des jours, il devait pleurer en regardant encore et encore.

Ce simple dessin d'Osamu et lui qu'il avait fait.

C'était ces seuls moment avec son frère, sur ses dessins d'enfants.

Aucune photo.

Rien.





















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