Chapitre 70.

Hier avait eu lieu le deuxième jour de comparution, et ça c'était plutôt bien passé. Mon avocat avait fait le nécéssaire pour obtenir l'accord d'un test de paternité, et bien que Teresa avait au début refusé, elle a été contrainte d'accepter sinon le procès ce serait arrêté là, et elle aurait été désignée coupable d'office. J'aurai presque préféré qu'elle refuse, mais au moins nous allions avoir une preuve concrète de mon innocence.

La prochaine et logiquement dernière audience aura lieu dans une semaine, le temps de recevoir les résultats du test de paternité. Il avait été demandé à ce que Minho et moi fassions le test pour être sûr d'avoir une preuve concrète.

J'ai refermé la porte de l'appartement derrière moi en soupirant, avant d'enlever mes chaussures. J'aurai aimé que Thomas soit avec moi pour aller faire ce test, mais il venait tout juste de reprendre les cours et je me retrouvais à nouveau seul. Il m'a promis de m'accompagner pour la dernière audience, mais ce qui m'inquiétait le plus, c'était sûrement qu'il allait revoir Brenda aujourd'hui. Après l'histoire du message que j'avais supprimé, il lui avait dit qu'ils discuteraient de tout ça en face à face lorsqu'ils entameraient leur dernière année, et c'était le jour J.
J'avais confiance en Thomas, mais je n'avais pas confiance en cette fille et encore moins en moi. Je sais que, malgré ce qu'il me dit, il se lassera de moi un jour. J'en suis persuadé. Il en aura marre de supporter mes sauts d'humeur, mes conneries, mes problèmes et il me laissera tomber. Peut-être pas maintenant, et pas pour elle, mais ça arrivera un jour où l'autre.

Thomas

Brenda me serrait dans ses bras alors que j'observais Chuck et Harriet arriver jusqu'à nous. Chuck avait les sourcils froncés tout en me dévisageant, ne comprenant surement pas ce qu'il se passait. Je me séparais de Brenda, saluant le bouclé et la métisse enfin à notre hauteur.

- J'ai loupé un épisode? A demandé Chuck en nous pointant du doigt.
- On a tourné la page.

Brenda a haussé les épaules en me souriant, elle faisait référence à notre conversation quelques minutes plus tôt.

On s'était rejoint après les cours, pour discuter. Elle m'a expliqué qu'elle avait compris s'être mal comportée aussi bien avec moi qu'avec Newt, et qu'elle s'excusait pour ça. Elle m'a également dit qu'elle avait rencontré quelqu'un pendant les vacances d'été, et qu'il pourrait sûrement se passer quelque chose entre eux, me confirmant qu'elle était bel et bien passé à autre chose. Ça m'a soulagé qu'elle me dise ça, j'allais pouvoir rassurer Newt et peut-être même qu'ils finiraient par s'apprécier. J'avais envie de rire en imaginant Newt discuter normalement avec Brenda après toutes les crises de jalousie qu'il m'a fait à son égard.

Après avoir regardé l'heure sur mon téléphone, j'ai annoncé que je devais rentrer et qu'on se voyait demain.

La reprise des cours avait été assez difficile. Le procès m'épuisait presque autant que Newt, et les vacances n'avaient pas été de tout repos alors devoir retourner sur les bancs de l'amphithéâtre, à écouter un professeur parler pendant des heures sur un sujet qui ne me passionne pas était devenu une tâche difficile. En parlant du procès, Newt avait le rendez-vous pour le test de paternité ce matin, mais il ne m'a donné aucune nouvelle depuis. Il m'a seulement dit qu'il était rentré, mais je ne sais pas si ça s'est bien passé.

N'aimant toujours pas les transports en communs, je me suis dirigé vers Trafalgar à pieds. J'avais besoin de réfléchir à tout ça, à tout ce que j'avais vécu en si peu de temps. Il y a eu la cure, et même si Newt dit le contraire, je sais qu'il ne m'a pas complètement pardonné et qu'il ne le fera jamais. Ces longs mois séparés l'un de l'autre ont brisé quelque chose entre nous, sûrement la confiance totale qu'on se faisait. De son côté, il a peur que je le quitte et le trompe. Et du miens, j'ai peur qu'il replonge. Et le pire dans tout ça, c'est que je sais que notre relation ne redeviendra jamais comme avant.

Puis maintenant le procès. Plus j'y pense, et plus je me dis qu'il avait peut-être raison, et que ce n'était pas une bonne idée. Même s'il gagne, ça a ravivé en lui de vieux et mauvais souvenirs qu'il cherchait à oublier. Mais têtu comme je suis, je l'ai embarqué là-dedans sans réellement lui laisser le choix. Je pensais que ça lui permettrait enfin de tourner la page, et de ne plus se sentir comme un raté. Il m'a dit plusieurs fois que si elle lui avait fait ça, c'est parce qu'il avait été stupide de croire qu'on pouvait acheter l'amour d'une personne. Et que tout était de sa faute à lui. Bien évidemment cette discussion avait fini en dispute car ce n'était en aucun cas à cause de lui. Cette Teresa a voulu profiter de son argent et de sa notoriété, c'est tout.
Alors j'ai pensé que oui, rouvrir l'enquête était la meilleure chose à faire. Sauf que je n'avais pas prévu que ça le perturberait autant. Je ne pensais pas que cette fille l'avait détruit au point de ne plus vouloir l'affronter. J'ai bien vu comme il était mal lorsqu'il devait parler face à l'assemblée. Ses mains tremblaient et il bafouillait au début. Jusqu'à ce qu'il ne la regarde plus elle, mais moi. Au procès, j'ai eu l'impression qu'elle parvenait encore à le contrôler après ces deux années passées à l'oublier.

Il m'avait légèrement parlé de leur relation, sans aller dans les détails. Alors quand j'ai tout entendu, quand le juge lui a demandé de raconter cette fameuse soirée face à tout ce monde, j'ai eu envie de vomir. C'était étrange parce que moi-même, j'avais eu d'autres copines avant lui, mais l'entendre raconter leurs ébats, qu'ils y avaient tous les deux prit du plaisir, en sachant comment ça s'était terminé, j'ai eu envie de sauter sur cette fille et de venger Newt comme il se doit.

Je suis finalement arrivé devant l'appartement, montant les marches deux par deux jusqu'à arriver au quatrième étage. J'ai salué ma voisine qui sortait de chez elle au même moment, et j'ai finalement passé la porte de mon appartement.

- Newt? J'ai appelé.

Mon coeur s'est légèrement emballé alors que je ne trouvais personne dans le salon. Et s'il était partit?

Après un rapide coup d'oeil sur la pièce, j'ai vu ses baskets et j'ai soufflé de soulagement. Je me suis avancé jusqu'à la chambre, et en l'ouvrant doucement j'ai découvert Newt, dormant profondément.
Un sourire niais est apparu sur mon visage alors que je m'approchais de lui, avant de m'asseoir sur le lit. J'ai passé ma main dans ses cheveux et il a commencé à bouger, se réveillant doucement. Il m'a observé de ses yeux encore endormis, et moi, je continuais de sourire. Il était adorable, les cheveux en bataille, les yeux mi-clos et la marque de l'oreiller sur sa joue.

- Hey... J'ai murmuré. Comment tu vas ?

Il s'est tourné pour se mettre sur le dos, continuant de me regarder.

- Je crois que je suis malade.

J'ai froncé les sourcils, avant de poser ma main sur son front. Il était plus chaud que d'habitude.

- Je crois que t'as de la fièvre, tu veux que j'appelle un médecin?
- Non, c'est sûrement le changement de temps.

C'est vrai que la météo avait radicalement changée ces derniers jours. On était passé de près de 35° et un grand soleil, à 22° et un temps gris presque pluvieux. Et Newt a toujours été assez sensible à ce genre de choses.

- Je vais te laisser te reposer. J'ai commencé à me lever mais il m'a retenu par le poignet.
- Non, restes avec moi.

Comment résister quand il vous regarde avec ces yeux suppliants et amoureux, et cette moue d'enfant?
Je lui ai dit que je revenais et je me suis rendue dans la cuisine. Je nous ai préparé deux chocolats chauds viennois, lui mettant un peu plus de chantilly - il adore ça - puis j'ai été chercher un gant de toilette que j'ai humidifié avant de retourner dans la chambre. Newt s'était rallongé, le visage presque complètement enfouie sous la couverture. J'ai posé sa tasse sur la table de chevet près de lui, et je me suis allongé à mon tour.
Il s'est instantanément blotti contre moi, son visage près de mon cou et sa main gauche sur mon torse, et il a entremêlé nos jambes alors que je passais ma main dans son dos. Malgré la chaleur de la pièce, de son corps contre le mien et de la couverture, je me sentais bien, là, à ses côtés.
J'ai posé le gant comme j'ai pu sur son front, et je l'ai entendu soupirer, son souffle s'écrasant dans mon cou.

- Ça s'est bien passé, tout à l'heure ?
- Mh. C'était chiant, et long.

J'ai pouffé de rire, tendant le bras pour attraper ma tasse de chocolat encore fumante. J'ai bu quelques gorgées en le regardant, il était tellement beau. Après quelques secondes il a finalement relevé la tête vers moi, en fronçant les sourcils.

- T'as fait du chocolat chaud? ll a demandé, d'une voix enrouée.

J'ai hoché la tête, puis j'ai attrapé sa tasse pour lui donner. Newt s'est finalement redressé un peu, pour ne pas se renverser du chocolat partout, il a enlevé le gant de son front et s'est adossé contre moi, un bras sur ses épaules.

- T'es génial. Il a dit avec de la chantilly au coin des lèvres.

J'ai souri en déposant un baiser dans ses cheveux blonds, et on est restés comme ça en silence plusieurs minutes. Je voyais par sa bouche qui s'ouvrait et se refermait la seconde d'après qu'il avait envie de parler, de me demander quelque chose et je savais exactement quoi. Il voulait me demander comment s'étaient passées les retrouvailles avec Brenda, il voulait savoir si on avait pu discuter finalement.
J'ai caressé son dos avec ma main pour l'encourager à parler, et il l'a finalement fait.

- Tu as vu Brenda? Il a dit en faisant une légère grimace.
- Oui. J'ai souri, j'adorais le voir jaloux et possessif.
- Et? Vous avez parlé?
- Oui.

Je l'ai entendu déglutir, je savais qu'il attendait des réponses un peu plus détaillées de ma part, mais j'attendais qu'il me le demande vraiment, pour voir s'il allait s'énerver ou au contraire rester calme.

- Alors? Ça s'est passé comment?
- Bien. J'ai rigolé légèrement alors qu'il soupirait en se décollant de moi.
- Tommy... Il m'a regardé en haussant un sourcil, et s'est assit face à moi en tailleur, sa tasse dans ses mains et un bout de la couverture sur les épaules.
- On a décidé de rester amis. Je l'ai senti se crisper, tout en fuyant mon regard. Je me suis doucement approché en posant mon doigt sur son menton pour lui faire relever la tête. Juste amis, Newt.
- Mais vous étiez amis aussi quand elle t'a embrassé.
- Elle a tourné la page, elle me l'a dit. Il a rigolé sarcastiquement, et j'ai roulé des yeux. Qu'est- ce qu'il était borné. Elle a rencontré quelqu'un, en plus.
- Ah oui?
- Oui. Donc arrêtes de te braquer pour rien.
- Je ne me braque pas.
- Sûr?

Il m'a regardé avant de me donner un petit coup dans l'épaule.

- Oh, tais-toi.

J'ai rigolé et j'ai déposé un baiser sur ses lèvres. J'ai senti l'une de ses mains glisser jusqu'à ma nuque alors qu'il m'embrassait à son tour, puis j'ai entendu le bruit de sa tasse sur la table de chevet. Il a posé son autre main sur ma joue, la caressant doucement avant de se reculer légèrement.

- Tu vas être malade aussi... Il a soufflé.
- On s'en fout, Newt.

J'ai posé ma tasse à mon tour, et je suis revenue l'embrasser plus passionnément cette fois-ci.

***

Externe

Newt aurait pu s'arracher les cheveux tant il était énervé. Il avait envie de tout casser, d'insulter les passants, de frapper tout ce qui bouge.
Thomas essayait de le calmer mais rien n'y faisait. Ils venaient de croiser Teresa et Minho devant le palais de justice, et Teresa venait de l'insulter haut et fort. Sur le coup, le blond n'a pas réagi, il n'en revenait pas. Puis, ils sont entrés dans le bâtiment imposant et Newt a réalisé ce qui venait de se passer.

- Newt, calmes-toi.
- Mais tu l'as entendu?! Il a crié. Putain Thomas, elle nous a traité de sales pédés !

Le brun ne savait plus quoi faire. Il se fichait de ce que pouvaient penser les gens, du moment que lui et Newt étaient heureux ensemble. Il se fichait encore plus de ce qu'elle pouvait penser. Il a tenté de prendre Newt dans ses bras mais ce dernier l'avait repoussé. Il ne voulait pas qu'on le touche, ni qu'on essaye de le résonner. Il voyait rouge. L'insulter était une chose, insulter Thomas en était une autre.

- Elle va me pourrir la vie jusqu'au bout, c'est pas possible ! Il a passé ses mains tremblantes sur son visage en soufflant, proche de la crise de nerf. J'ai besoin d'une clope.

Thomas s'est mis a rire nerveusement, le regardant en haussant un sourcil.

- T'es pas sérieux?
- Juste une, ça va pas me tuer Thomas!

Le brun détestait quand Newt était dans cet état, tellement énervé qu'il en devenait désagréable avec lui, alors qu'il essayait seulement de l'aider. Une cigarette? Après une cure de désintoxication, qui interdisait toute chose addictive?

- Tu crois vraiment que je vais te laisser fumer? Dans tes rêves.
- Tu me fais chier !
- Vas te faire voir Newt, tu me saoules à n'écouter que toi.

Thomas a commencé à tourner les talons en direction de l'entrée du palais de justice quand il a senti la main du blond entourer son poignet.

- Mais comment tu fais pour rester calme ? Elle nous insulte et t'es là, tu dis rien ! Ça me rend dingue, elle m'a pourri la vie il y a deux ans, et elle continue. J'ai besoin d'une clope mais même ça j'ai pas le droit, et... Il s'est prit la tête entre ses mains, relevant le regard vers Thomas qui attendait la suite. Et putain, embrasses-moi.

Il a soufflé alors que Thomas s'est mis à sourire. Il a passé sa main sur la nuque de Newt avant de plaquer ses lèvres contres celles du blond. Newt a doucement gémi, les lèvres de Thomas le détendant instantanément, et l'a serré contre lui.
Thomas ressentait le désespoir de Newt dans son baiser. Il faisait passer tellement d'émotions que Thomas avait l'impression que son copain allait s'effondrer à la seconde d'après.
Ils finirent par se séparer, Thomas collant son front à celui de Newt, déposant chastement ses lèvres dessus. Il savait que Newt avait besoin d'être rassuré, que la situation était compliquée à gérer pour lui. Il était conscient que les émotions du blond était démultipliées et qu'il menait un combat intérieur pour ne pas rechuter aussi vite.

Les mains de Thomas glissèrent dans le dos et les cheveux de Newt, puis il vint le serrer contre lui en lui murmurant des paroles rassurantes. Ces derniers mois avaient été éprouvants, Newt était épuisé aussi bien physiquement que mentalement mais il devait continuer à se battre. Justice devait lui être rendue, et il savait aussi bien que Thomas qu'une fois que le procès serait terminé, Teresa et Minho paieront et il pourra reprendre une vie normale. Ou du moins, en commencer une.

Quand il fut l'heure de rejoindre la salle d'audience, Thomas ne lâcha pas une seconde la main de Newt jusqu'à ce qu'ils se séparent en arrivant à la hauteur des bancs. La pression était remontée en flèche, mais le blond arrivait mieux à la gérer que lors de la première comparution. Aujourd'hui, le verdict allait être donné. C'était aujourd'hui que tout allait se jouer, que les résultats allaient tomber et que, si tout se passait bien, Newt allait gagner.

***

- Très bien, nous allons découvrir les résultats des tests de paternité et découvrir l'identité du géniteur.

Les mains de Newt tremblaient alors que le juge ouvrait les deux enveloppes, et pourtant, il n'avait aucun doute sur l'identité du père. Ça ne pouvait pas être lui, c'était impossible. Teresa le trompait déjà avec Minho à ce moment là, et bien qu'il ne s'était pas protégé ce soir là, et qu'elle n'avait plus de pilule cela devait déjà faire plusieurs jours. Puis l'enfant ne lui ressemblait pas.

Son coeur battait à tout rompre, il n'arrivait même plus à regarder le juge face à lui. Tout tournait autour de lui, mais il parvenait à rester focalisé sur la voix grave de l'homme en face de lui. Son avenir se jouait là, dans quelques secondes il aurait les résultats tant attendus.

- Monsieur Johnson Newt...

Le coeur de Newt aurait pu s'arrêter tant le choc fut important. Lui? Le père? C'était impossible !
Après un raclement de gorge, le juge reprit.

- Vos résultats sont négatifs. L'air entra de nouveau dans ses poumons, il était innocent. Plus aucune trace d'un éventuel viol ou d'un enfant lui appartenant. Monsieur Lee Minho, les résultats de votre test sont positifs, vous êtes donc officiellement le géniteur de l'enfant.

À partir de cet instant, Newt n'entendait plus que des bribes de phrases. Il n'en revenait pas, ils allaient gagner. Thomas avait eu raison, il allait enfin enlever ce poids qu'il portait depuis deux longues années.

Il entendit vaguement le juge prononcer la condamnation et le montant que Teresa allait devoir verser, un coup de maillet, et enfin...

- Monsieur Johnson Newt, reconnu non coupable des faits ayant eu lieu le 8 juillet 2016, ainsi que de la paternité de l'enfant de mademoiselle Parker Teresa et Lee Minho. L'audience est terminée.

Un coup de maillet final. Celui qui marquait la fin de deux longues années de galère. Celui qui marquait la fin de l'enfer qu'il avait vécu.

Celui qui marquait le début d'une nouvelle vie.


//JOYEUX NOËL ! Et voilà, comme cadeau un chapitre en avance dans mon retard ! Je vous souhaite à tous de joyeuses fêtes, profitez bien de votre famille, de vos amis, éclatez vous ! J'ai hâte de savoir ce que vous avez eu comme cadeau, hehe !
Petit mot special en ce jour spécial : merci de me suivre depuis tout ce temps, malgré les chapitres nuls quand j'avais pas d'inspiration, les chapitres tristes à en mourir, les chapitres niais parce que vous savez que je galère à les écrire. Merci de toujours être là, votre soutien est incroyable, VOUS êtes incroyables ! Vous le savez déjà, mais sans vous, cette histoire ne verrait sûrement jamais la fin, elle se serait arrêtée après quelques chapitres et regardez. Le 70ème ! Alors pour tout ça et encore beaucoup d'autres choses : MERCI !
Encore joyeux Noël et joyeuses fêtes, j'essaye de finir le prochain au plus vite (sachant que je pars à Londres pour le nouvel an, ça risque d'être compliqué).
Je vous aime fort fort fort, aussi fort que Newt aime Thomas, et que Dylan aime Thomas ! ❤️

MERRY NEWTMAS 🎄❤️

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